Je ne saurai pas transcrire l’émotion qui m’a submergée le long de cette route du toît du monde… Je laisserai les photos en parler bien mieux que moi. J’ai vraiment été émue aux larmes : ces crêtes à perte de vue qui se fondent dans les nuages sans qu’on distingue vraiment à quel moment, ce silence, ce vent. Samuel a vraiment eu raison de tenir à passer par cette route : c’était vraiment magnifique. Nous avons fait un arrêt vers 19h à quelques mètres du poste de douane des USA (Alaska) nous avons voulu en profiter jusqu’au bout. Nous avons bivouaqué sur le toît du monde, pris un petit déjeuner idyllique, difficile de partir…
Ensuite nous sommes arrivés au poste frontière : comme nous vous l’avions déjà dit, nous n’avions sur notre visa de 6 mois, plus qu’à peine 4 mois. Cela allait être dur de faire tout ce que nous voulions aux USA en un temps si restreint. Et là, je retire tout ce que j’ai pu dire précédemment sur les douaniers (encore plus américains…) Nous sommes arrivés au poste en expliquant notre projet (je l’avoue, j’avais briefé les enfants, c’était pas le moment de crier dans le camping car, on ne moufte pas les marmots!) Au départ, le garde frontière était sceptique, redemandait pourquoi nous voulions rester si longtemps aux USA etc… Et finalement, comme me l’avait conseillé le consulat USA en France, je lui ai dit que j’avais le planning du voyage, des extraits bancaires etc… donc il nous demandé de tout lui montrer : c’était parti pour une demi heure ! J’avais interdiction de sortir du véhicule avec les enfants, seul Sam y a été. Puis Sam est revenu pour me dire que nous étions « invités » à venir nous présenter (chouette alors ! Que c’est gentil!) J’ai du remplir une déclaration sur l’importation d’argent, de denrées etc… et ensuite ils ont pris nos empreintes, nous ont demandé 30 $… et nous ont réimprimé un visa de 6 mois en multi entrées !!!!!!!! yessssssss. On aura le temps qu’on voulait c’est trop de la balle ! Nous avons bien sûr remercié nos adorables garde frontières, et nous sommes repartis, et avons franchi enfin la frontière, nous sommes en Alaskaaaaaaaaa !
Bon bien sûr, c’était tellement chouette qu’il nous fallait une tuile… Au bout de quelques kilomètres, le moteur a eu des ratées… de plus en plus (comme disait Sam il ne roulait plus que sur trois pattes). Après des rafistolages dignes de Mac Gyver, nous avons continué notre chemin en croisant les doigts pour arriver sans encombre dans une ville, afin de voir ce qui clochait (les injecteurs). Ah oui précisions, la première ville que nous avons traversé est CHICKEN (on avait le choix entre EAGLE ou CHICKEN… ouais je sais ça fait moins majestueux ou roots, mais bon…) donc pour faire simple, en Alaska quand on te dit « ville » il faut comprendre « trois maisons et une station essence » lol. Donc on a préféré continuer vers une « grande ville » TOK nous tendait les bras (je vous jure, ça ne s’invente pas), on a dit banco !
Salut les voyageurs.
Nous attendons avec impatience les photos de cette route extraordinaire.
Vous avez des jours de pluie, est-ce le temps normal vers vous ? Nous nous avons un temps pourriiiiiiiii. Nous nous croyons au moins d’octobre. 15° le matin et la journée 20° grand maximum. C’ est tristounet…………..et la pluie, des trompes d’eau. Tiens, un rayon de soleil à l’ instant…Chouette…. non, il vient de disparaitre.
J’ai téléphone aux Italiens, enfin aux vacanciers d’ Italie pour leur donner de vos nouvelles. Ils vont bien, le temps est beau mais venteux……
Nous vous embrassons, très chaleureusement…………….A bientôt pour d’autres posts, très attendus par tout le monde.
Et bien vous en avez eu de la chance avec vos visa ! alors profitez bien de ce petit plus pour visiter cet énorme continent !!!!
PS: rouler sur 3 pattes à chicken ça fait un peu transgénique, fin de parenthèse inutile 😉