Playa los Suenos : nous y serons restés deux jours avec Stéphane, Myriam et leurs lutins. Farniente, playa, cervesa, guacamole et cumpleano feliz Stéphane !!! Eux sont partis pour le sud de Baja et nous, nous sommes remontés à La Paz, réceptionner notre colis (merci la Lachassagne Team et DHL!). Petite blague de Nils qui marchait d’une façon « étrange » sur la plage, mais son explication est pourtant limpide « Je vais faire croire que c’est les empreintes d’un animal, et les gens, ils vont se demander, quel animal c’est… » et voilà la confirmation que notre luciole est tout aussi espiègle que son frère et sa sœur, ça promet…
La veille de notre départ nous avons eu la surprise et la joie, de voir arriver nos cyclistes suisses préférés : Marie et Yohann (rappelez-vous nous avions fait leur connaissance en Alaska, ils en ont fait du chemin ils nous ont même rattrapés c’est dire…) accompagnés cette fois d’un autre cycliste, Zack. Ils sont restés une nuit pour notre plus grand plaisir et celui des lutins. Ils n’ont pas échappé à la balade pour les loulous dans la cariole et la course entre cyclistes et piétons (et avec des pointes à 25km/h, respect Monsieur Yohann !).
Le lendemain, nous sommes partis prendre notre ferry et là…. tadam ! On « tombe » sur Jumbo. Pierre, Odile, Alice et Maxime ne devaient embarquer que quelques jours après, mais finalement un tarif tombé du ciel les a fait partir comme nous le jour même (ok pas sur le même bâteau mais bon… quant à Manon, elle a « lâché » un temps le reste de la troupe pour visiter l’Australie, la veinarde !) Résultat nous faisons un bout de route avec eux, chouette !
Cette fois c’est sans regret que nous disons adios à Baja, nous y serons restés un mois. On ne peut pas dire que nous ayions adoré cette partie du Mexique : certes il y a des plages superbes, nous avons fait de belles rencontres aussi, mais les dépotoirs à ciel ouvert gâchent un peu tout… Par contre notre mode de consommation et de vie a bien changé :
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les fruits et légumes s’achètent au bord des routes chez des marchands itinérants (le prix est dérisoire et ils sont savoureux)
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pour l’instant, pas d’achat de viande « fraîche », c’est un peu trop « hygiène locale » pour moi. Il faut parfois avoir le cœur bien accroché pour faire ses courses dans les abarrotes (épiceries) et autres petits commerces. Et aussi pour savoir si ce lieu est en pleine décrépitude ou toujours en activité.
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Nous avons retrouvé du pain, enfin !!! du vrai !
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Plus de laundry mais des lavanderia où l’on dépose son linge un jour et on le récupère le lendemain lavé, plié.
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Des bivouacs super simples, c’est fini « l’angoisse » de se dire « la police va t elle nous virer en pleine nuit ? » On peut toujours s’arranger auprès d’un gardien. Pour l’instant nous n’avons jamais essuyé de refus et sinon beaucoup de plages sont ouvertes au bivouac (même en cas de frais, c’est assez dérisoire, pour un lieu idyllique)
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un plein d’essence à 550 pesos
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Une cuisine mexicaine qui ravit les papilles de toute la famille : tacos, tortillas, quesadillas, empenadas, guacamole etc…
Mais le mexique c’est aussi des routes plus proches de la terre battue qu’autre chose, des trous énormes jamais bouchés, et une institution locale, les TOPES ! Parce que les ralentisseurs européens on connaît, mais les mexicains sont joueurs, eux préfèrent faire des TOPES : une sorte de bordure de trottoir qui nous fait toucher le plafond quand on ne le voit pas et que la vitesse n’est pas proche du zéro. Et comme apparemment c’est le seul moyen pour que les mexicains ralentissent, il n’y en a pas un, mais trois voire plus, qui se suivent à deux mètres de distance, avec des variantes dans les formes, les matières, quelle inventivité je vous le dis ! Enfin, on va s’y faire… ou pas… lol.