PALENQUE

Nous sommes allés faire une nuit dans un camping dans le parc proche des ruines. Une grosse erreur…. ils nous ont vraiment pris pour des gringos et nous ont chargé l’addition sans discussion possible : c’est assez désagréable… (remarquez ça nous fait une introduction au chiapas en général : pour bon nombre de sites, le coût est 50% plus cher pour les étrangers).

Du coup au lieu de rester deux nuits, nous n’y sommes restés qu’une (mais en profitant de la piscine à fond les manettes non mais oh !). La nuit a été agitée, avec les singes hurleurs qui étaient à deux pas dans la forêt (non rectification, NOUS étions à l’entrée de leur domaine nuance…) et donc ces singues hurlent vraiment toute la nuit, c’est vraiment impressionnant quand on connaît leur taille qui est diamétralement à l’opposé de la force de leur cri ! La deuxième nuit à Palenque s’est faite pour une poignée de pesos devant un hôtel de cabanas. Parfait !

Nous sommes toujours avec Charles, Gaëtane et Paola : nous nous entendons très bien et c’est vraiment chouette de voyager à plusieurs.

Nous avons enfin fait la visite du site : il n’est pas immense mais la chaleur calme très vite les ardeurs. Heureusement, ici grâce à la végétation, certains points d’ombre existent (chouette!) seul bémol le taux d’humidité qui étouffe.

Cette cité Maya (une des plus grandes du Mexique) nous a conquis : nichée dans une végétation tropicale, le lieu est magique. Une petite partie du site était inaccessible (on ne connaît pas la raison) mais déjà avec ce que nous avons crapahuté/visité/ nous avions notre quotat ! Le temple des inscriptions (en haut d’une pyramide de 22m) recouvert de glypes. Le palais, le temple du soleil, l’incontournable jeu de pelote, le temple du comte et enfin celui des chauve-souris : ce dernier a été le terrain de jeu des enfants, des vrais explorateurs (Merlin nous a même fait une bonne blague en débarquant dans une salle en s’étant faufilé par un passage « caché »). Bref, on l’avoue on a fait l’impasse sur le musée : les enfants étaient sur les rotules. Un très très beau souvenir.

Une petite erreur s’est glissée dans ce magnifique programme : en partant de Palenque, Sam, gourmand comme on le connaît, a voulu tester quelques plats locaux. On se rappelera longtemps du bivouac le soir-même dans une pémex infernale (qui à mon avis devait être la plaque tournante de toute la circulation du chiapas) avec un Sam malade comme jamais (on a soupçonné un des plats à base de viande qui était un peu limite) Trois jours de quasi jêune par la suite, je vous laisse le niveau d’intoxication… Bref…

Nous avons fait « connaissance » avec une nouvelle sorte d’arrêt sur la route, différent des topes… les cordes tendues en travers de la route par les habitants pour arrêter les véhicules et tenter de vendre des fruits ou légumes. Je l’avoue cela m’a rendu assez mal à l’aise : impossible d’acheter à chaque arrêt, certains sont plus insistants que d’autres… des enfants s’accrochent aux rétros : on a acheté une fois ou deux, et certains regards face à notre refus étaient difficiles à soutenir…

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1 réponse à PALENQUE

  1. bah alors Sam, on marque son territoire? ou des offrandes aux dieux??? ha!ha!
    grosses bises de chez nous, Cécile.

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