TULUM

Nous étions sur le point de quitter notre bivouac pour aller sur le site, lorsqu’une voix française s’est fait entendre « mais comment avez-vous fait pour arriver jusqu’ici ? » et voilà on explique on papote. Hélène se partage entre la France, l’Ontario où sa fille, son mari et leurs filles se sont installés, et sa maison de bord de plage. Avec une extremme gentillesse, elle nous invite à venir boire un verre : ce que nous ferons après la visite du site avec plaisir.

Arrivés devant le site de Tulum… gloups !! 120 pesos de parking : le même prix pour nous que les bus touristes à 60 passagers. Pas moyen de négocier, ni une ni deux, Charles passe la marche arrière et on file demander à la pémex située à quelques mètres si on peut stationner contre une propina de 20 pesos et il acceptent. Nous arpentons l’entrée truffée de boutiques d’artisanat pour accéder enfin au guichet du site : Jesus y todos los dios !! Une file impressionnante nous précède… misère on a mal calculés, il est déjà le milieu de matinée, erreur de débutants. Ca nous aurait presque donné envie de faire demi-tour mais crotte, c’est Tulum quand même ! On prend notre mal en patience et nous pouvons enfin commencer la visite : le site n’est pas très grand, et les bâtiment n’ont rien de transcendants, mais la vue sur la mer des Caraïbes avec cette cité à proximité est réellement de toute beauté.

La visite aura été tout de de même laborieuse : les enfants saturent un peu des sites, ils ont chaud et faim, moi j’ai méga mal aux pieds dans mes chaussures neuves (pas chères mais mal coupées, aïe, aïe, ayeuuuuu). Gaëtanne aura pitité de moi et nous échangerons de chaussures les derniers mètres (les plus terribles) merci copine !

Nous avons juste le temps de déjeuner et surtout de nous réhydrater (les loulous ont été courageux, le soleil était de plomb). Et nous prenons la direction du pedacito del ciel, la maison d’Hélène. Nous trouvons sans problème, elle nous accueille et après avoir traversé le salon….. un bout d’éden s’ouvre à nos yeux : la plage de sable blanc, les cocotiers, au bout de leur terrasse, quelques mètres carrés de bonheur rien que pour eux. Aucune hésitation, et sur la proposition de la maîtresse des lieux les enfants sont en maillot, sautent dans l’eau et peuvent même utiliser des mini-planches, pendant que les adultes discutent ensemble. Hélène, Isabelle : si vous lisez ces lignes, nous voulions encore vous remercier ici pour ce merveilleux moment passé en votre compagnie. Encore un moment qui nous prouve que la richesse d’un voyage ne réside pas seulement sur les paysages qui s’offrent à nos yeux mais aussi (et surtout) sur les relations tissées au fil des rencontres. Merci beaucoup à vous deux.

Nous partons pour la lagune de Bacalar et peut être Chetumal : nous rencontrons des touristes qui se sont fait vandaliser leur véhicule à proximité de la lagune (c’est le deuxième incident de ce type que l’on nous rapporte sur cette zone, sans compter un autre plus important – Sam n’est pas franchement motivé…)

Info de dernière minute : la petite souris est de nouveau passée chez nous ! Avec beaucoup de surprise (et aussi parce que cette dent était abîmée avant le départ et avait été dévitalisée) NILS a perdu sa première dent. Notre luciole était le plus heureux des enfants de nous apprendre que sa dent bougeait, puis était tombée. Mais alors décrire son sourire lumineux à la vue de son billet de 20 pesos est impossible (il en avait quasi les larmes aux yeux). Il a passé la matinée le billet à la main (même au petit-déjeuner mdr) à nous dire « je suis content, je suis trop content, je suis trop trop mais alors trop content ».

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1 réponse à TULUM

  1. lezebredanslaplaine dit :

    mazette Sam !! comment tu fais pour avoir des bleus pareil sur les photos ?!!

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