Un souvenir incroyable. Déjà la rencontre avec un super guide qui nous conseillera une visite après 16h (moins chaud). Entre temps il nous apportera un iguane qu’il a acheté à un local 5$ pour le remettre dans la nature. Ledit iguane, posé à nos pieds, ne bougera pas d’un mm et nous pourrons l’observer à loisir, et même le caresser ! (ensuite il l’attrapera par la queue et le « lancera » contre un tronc d’arbre, l’animal se cramponnera et continuera tranquillement son ascension jusqu’à la cîme).
Sam profitera de ce temps avant la visite pour « charcuter » le pied de Charles : un bout de verre était venu se planter dans son pied, mais la peau avait repoussé par-dessus. Sam a été un infirmier en or, et Charles un patient docile (allez Gaëtane, boude pas, avec Sam, Charles n’a pas osé crier mdrrr).
C’était enfin le moment de la balade. Le guide nous a amené sur le territoire d’une famille de singes hurleurs. Nous les avons entendu un instant puis plus rien : il nous a alors annoncé que ces derniers nous observaient et qu’il fallait que l’on trouve où ils étaient. Nous avons cherché en vain, mais grâce à une branche qui a ployé, bingo !!! Une famille entière : des jeunes intrépides, le mâle dominant très très mais alors très bruyant (en plus le guide criait et le singe lui répondait). Grâce à des morceaux de banane les plus téméraires sont venus chercher leur pitance : un moment génial !!! ils accrochaient nos mains sans brusquerie, pour croquer le bout de banane. Leur fourrure était d’une douceur inouïe, leurs doigts fins et doux, et que dire de leurs regards… bien que les moustiques (voire les puces…) nous aient attaqués sans vergogne, cela restera un souvenir fort. A ce propos, les lutins sont devenus champions du cri des singes (qui ressemble à une inspiration très longue, rauque – limite asthmatique- qui se termine par quelques à coups. Après celui du lion, c’est le cri le plus bruyant!)
Par la suite nous avons pu découvrir quelques plantes : l’anacardier entre autres – qui donne la noix de cajou, toxique tant qu’elle n’est pas grillée, oups c’est bon de le savoir- de fines liannes qui servaient d’encens (et de cigarettes, on a testé mdr) des plantes dont le jus efface certaines lésions de la peau, un cactus regorgeant en son centre de l’eau si précieuse au milieu de la jungle (les enfants, prenez des notes, ça peut servir!) des petites plantes minuscules qui au contact de nos doigts se refermaient instantanément (on l’avoue on a beaucoup joué avec…) sans oublier les termitières, dont les locataires sont bourrées de protéines… euh oui mais non ! Le bivouac se fera sur le site : impossible de retranscrire les bruits incessants de la nature aux alentours. Le silence n’existe pas ; les insectes, les batraciens, singes et autres animaux font un barfouf de tous les diables.
Le lendemain, nous avons décidé de traverser la frontière pour le Guatemala : si nous avions eu plus de temps, nous aurions certainement poussé jusqu’à plalencia qui paraît être un endroit enchanteur… mais il faut faire des choix !