LAC ATITLAN

Il faut se lever tôt pour admirer le paysage sans la brume. J’ai fait une tentative à 6h30 en me disant que le soleil allait illuminer un peu plus dans une demi-heure : erreur fatale, à 7h la lumière était opaque, grrr.

Nous avons décidé de faire un tour en lancha pour aller jusqu’au village de Santiago de Atitlan, le plus éloigné de Panajachel où nous bivouaquons. Nous demandons un taxi afin de laisser Bernard sur la pelouse du bivouac : et là, surprise ! Nous voyons arriver un Tuk-Tuk. Euh nous sommes 5… (et je compte double) pas de probleme senora… hum hum… Heureusement le trajet était court. Nous prenons une lancha privada (et faisons exploser du coût le budget de la journée gloups) on se fait une traversée très agréable de 30mn jusqu’au village. Nous commençons à flâner dans les rues du marché mais j’avoue que les propositions incessante des marchands nous fatiguent. Impossible de s’arrêter plus de 5 secondes à un endroit sans qu’on tente de nous refourguer tout et n’importe quoi (et à n’importe quel prix) et devant notre refus, on a la tronche, sympa…

C’est à ce moment que nous faisons la connaissance de José : il est chauffeur de tuk-tuk (oui, oui encore…) et nous propose un petit circuit. Le prix annoncé n’est pas prévu dans le budget (même s’il est déjà parti en mille morceaux) finalement il nous propose la moitié et on embarque. Misère, j’ai été morte de trouille dans les petites ruelles en descente pendant que les enfants criaient de plaisir

Pourtant nous n’avons jamais regretté : il nous a emmené au mirador voir les volcans,le lavoir collectif, l’église etc… et apprenant notre périple, notre tour de 45mn a fait de la rallonge. Il n’a pas été avare en explications : comme tout Guatemaltèque qui se respecte, il est extremment fier de son pays et sait en parler avec amour et passion. Nous lui proposerons du coup de venir déjeuner avec nous pour discuter plus : il nous parlera de sa famille, de son travail, des conditions de vie ici dans le village où il est né et où il veut finir ses jours (il a quand même « voyagé » jusqu’à Ciudad Guatemala deux fois!!). Nous le quitterons avec regret, les poignées de mains ont été chaleureuses. Nous reprendrons notre lancha : le retour sera beaucoup plus mouvementé, le lac est très agité, les vagues fortes. Notre capitaine Luis, voudra absolument nous ramener à notre camping à bord de son bâteau (alors qu’il n’y a pas de ponton!!!) il fera donc s’échouer la lancha et heureusement qu’un jardinier du camping viendra nous aider à en descendre et aider aussi Sam à remettre à flot la lancha sinon c’était un naufrage mdrrr. Une journée totalement déraisonnable financièrement parlant, mais nous avons l’impression de connaître un peu mieux ce pays en discutant avec les habitants, et ça, cela n’a pas de prix !

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1 réponse à LAC ATITLAN

  1. hou la la! soyez prudents quand même! c’est rassurant de vous savoir avec des amis de route (bonjour Gaëtanne et Charles). Bises de Chamelet.

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