Un site incroyable de par les monuments mais surtout par la forêt tropicale qui l’entoure. Nous aurons crapahuté quelques heures en pleine jungle, croisant de nombreuses découvertes : singes araignée, coatis, toucans, dinde ocellé. La végétation elle aussi a tous les droits : Le Ceiba – arbre national et sacré (photo avec les enfants), le chicleros qui fournira la sève pour fabriquer la gomme à mâcher.
Au milieu du parc, les ruines occupent une surface de 16km2, c’est le centre de l’ancienne Tikal. Du fait des pluies tropicales, et de l’humidité de la jungle en général, la quasi totalité des stucs ont disparu (il faut imaginer les bâtiments en couleur vive). Nous aurons profité de la grande place où se font face le temple du grand jaguar (47m de haut, où se trouvait le tombeau du souverain) et le temple des masques (38m, le linteau de bois en sapotillier semble dépeindre la femme du souverain). Ensuite l’acropole et le monde perdu (il était le centre de l’astronomie maya – à chaque point cardinal se trouve un masque représentant Chaac, le dieu de la pluie).
Et qui dit jungle dit pluie diluvienne : nous en avons essuyé une et nous nous sommes abrités sous une palapa (enfin les grands parce que les petits sont restés sous les trombes d’eau, c’était plus drôle…) et Bétina a même pu admirer un phasme géant (et voilà une illustration parfaite de sa leçon de sciences).
Nous avons quittés fourbus ce lieu magique : direction le Lac Peten et surtout Flores.