Nous serons restés trois jours sur le site : et ce n’est pas l’accueil du bivouac qui nous aura séduit ; c’est toujours très désagréable de se faire « truander » – 15 jours auparavant, la journée était à 2 000 colones, nous le savions par d’autres voyageurs, elle est passée à 4 000 colones à notre arrivée, et est redescendue à 3 000 devant nos protestations. Nous avons eu affaire à la police – qui a un bureau mobile sur place – malgré cela il n’a pas eu moyen de négocier plus. Ce qui est le plus abbérant c’est que même le policier convenait que c’était anormal, mais vous comprenez, il n’est que policier, et face au propriétaire du terrain et son tarif à géométrie variable, il ne peut rien faire… ambiance…
La première journée a été dédiée à la plage (quoi, quoi j’entends encore – de notre côté on ne se lasse pas, encore moins les enfants.) Le deuxième jour nous avons parcouru le parc : c’est superbe ! Il m’aura fallu presque 40 ans pour découvrir en vrai un paresseux : j’ai été subjuguée par ses déplacements lents (ouais ça va, je m’en doutais) mesurés et gracieux. Le Costa Rica est vraiment un pays fabuleux pour découvrir bon nombre d’animaux : en quelques heures, sous nos yeux, des paresseux, des toucans, un serpent jaune (brrr j’aime pô) des crabes multicolores, des iguanes énoooooormes (l’un d’ailleurs pincera même la cuisse de Laurence – yeurk) et des capucins à tête blanche : que nous reverrons en fait, juste à deux pas du bivouacs, en fin de journée, au moment du repas – des mamans, leur bébé accroché sur leur dos, des jeunes jouant à se courser, en grignotant des mangues qu’ils laisseront choir allègrement sur nos têtes une fois leur repas terminé !
Pour réconforter les courageux qui ont été jusqu’au point de vue du mirador, un petit pique-nique sur une plage.
Le lendemain les Charles et les Risquetout étaient prêts à partir (nous attendrions les Luzoceltes et Marlène et Silvino) quand le moteur des Charles a fait des siennes : qu’à cela ne tienne, petit atelier mécanique sur la parking et c’est reparti, bravo les hommes !
Comme Manuel Antonio nous avait offert des moments délicieux, nous avons clôturé par un barbecue chaleureux, sur la plage, seulement éclairés par la lune, les enfants jouant sur le sable jusqu’à pas d’heure… Marlène et Silvino ainsi que les Luzoceltes nous ont rejoint (alors que les deux autres familles ont préféré partir du côté de Ballena) on échange de voyageurs, d’amis, mais nous gardons toujours le même plaisir d’être ensembles… Pas de photo, on profite de l’instant. Le lendemain, encore un peu de plage (mais pas trop, le soleil est impitoyable et malgré les combis et la crème solaire nous avons été échaudés par quelques coups de soleil…) un dernier pique-nique et nous partons en direction de Dominical. Pour Marlène et Silvino ce n’est qu’un au revoir, nous repasserons par San José d’ici une dizaine de jours (pour voir aussi pour la deuxième fois en un an mon ami Sté, une fois à Vegas une autre au Costa, j’aime!).
Salut les voyageurs j ai laisser un message sur votre boite mail mais je ne sais pas si vous l avez reçus ?
des belles pensées pour vous
alain gobert