PANAMA CITY

Ville de tous les contrastes : on passe de véritables bidonvilles à des quartiers couverts de buildings et d’hommes d’affaires. Nous allons surtout profiter de notre séjour pour harceler la compagnie maritime : nous avons enfin décidé, nous passerons par un cargo (RORO) – le ferry est toujours en Grèce pour des mises en conformité, sans compter que la Colombie freine des quatre fers pour sa mise en place (les fouilles pour éviter le transport de drogue seront plus ardues…) bref, même dans le meilleur des cas il ne sera en service qu’à mi-août, allez on avance !

 Nous avons retrouvé les Mistrals : un super repas partagé avec eux et les Charles. Et le lendemain le marathon a commencé.

 Sandra, les enfants et moi avons squatté un méga centre commercial pour tous nos achats (c’est que les lutins grandissent à vue d’oeil et que les lavages en lavanderia ne sont pas des plus tendres pour nos textiles…) pendant que les hommes et Muriel se démenaient pour commencer les démarches. On l’avoue, à 38 degrés, on aime la clim des grands magasins, mais pas pendant 6 heures… et ce, deux jours d’affilée… Nous aurons donné de notre personne moi je vous le dis !

 Les autres, quant à eux, n’ont pas vécu plus agréable : adresse éronnée de la compagnie maritime, après une bonne marche, taxi et négociation, nous avons notre tarif (gloups, on va manger des pâtes pendant trois mois) et un dossier contenant toute la procédure. Bravo à eux !

 Ce qui ne nous console pas, c’est l’accueil des panaméens : enfin devrais-je plutôt parler de leur non-accueil. A chaque fois que je suis entrée dans un magasin pour faire des achats les vendeurs et vendeuses nous tiraient la tronche, étaient franchement désagréables etc… charmant…

  • On demande si l’on peut prendre de l’eau soit au centre commercial soit à la marina et c’est un refus définitif. On l’avoue on remplira tout de même nos réservoirs au centre commercial : le gardien qui, pour plus de sûreté, avait demandé l’accord à son chef, n’était pas content de son refus (surtoût que nous avons plus que consommé dans ce lieu) et, une fois son chef parti, nous a dit « allez-y, remplissez, y’a pas de raison qu’on vous le refuse » Muchas gracias senor !.

  • On se gare sur un parking de centre commercial pour faire des courses et retirer des sous : le gardien en moto se jette sur nous pour nous demander de ne pas rester, de stationner à des bornes de là, alors que nous ne dépassons même pas des places…

  • Ah je dois être honnête, et j’allais l’oublier : nous avons eu deux commerçants panaméens souriants : un serveur et le coiffeur ! Petite coupe pour Bétina et moi : pas franchement encore une fois ce que je souhaitais, je suis maudite… bref… je ne m’étendrai pas sur le sujet… mais il était très agréable et m’a parlé tout le long de ma coupe, avec exhaltation, de la venue prochaine de Jenifer Lopez à Panama City pour une finale de Dancing with the Stars, chui trop contente dîtes donc !! et il semblait terriblement déçu pour moi quand je lui ai annoncé que, malheureusement, nous aurions quitté Panama city avant son arrivée…

 Nous avons enfin les dates du prochain départ de cargo : ce sera le 19 juin (dépôt du camping car le 15). Nous ne pouvons pas trop anticiper les démarches auprès de la police et des douanes car la validité n’est que d’une semaine. Alors nous partons nous réfugier à Valle de Anton de nouveau, pour plus de fraîcheur : je l’ai déjà mentionné mais je dois dire que cette fois Samuel a perdu tout plaisir du fait de la chaleur écrasante et des moustiques. Il dort très mal, nous aussi, tout le monde est à fleur de peau : même les enfants sont exécrables, ils fatiguent très vite. Je crois que nous sommes arrivés à nos limites. Nous ne rêvons que de l’Equateur et de ses hauts plateaux !

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à PANAMA CITY

  1. lezebredanslaplaine dit :

    l’occasion de se poser dans un hotel avec une clim ?
    juste pour de la fraicheur, meme en boite…

    je compatis… ca n a pas l air mais c est eprouvant…

Laisser un commentaire