Barichara

Nous avons cherché un bivouac dans le centre, sauf qu’un festival du film était en cours, plus un dimanche, autant dire mission impossible. Des policiers nous ont proposé une place à côté du cimetière mais les Charles n’appréciant que moyennement d’être pris en photo et d’être au centre des intérêts, nous avons filé à l’extérieur. Après avoir demandé à restaurant qui nous emballait moyennement, nous avons été un peu plus loin, et là… magie des voyages…. un couple de restaurateurs/baroudeurs nous ont offert l’accueil dans une partie herbeuse avec des jeux pour enfants, le top du top et la cerise sur le gâteau ils ne voulaient pas que nous payions quoique ce soit. Marco et Beatriz ont été d’une gentillesse incroyable et nous leur souhaitons de vite à leur tour, prendre la route pour de nouveaux voyages.

Nous serons donc restés deux jours lol.

Un village colonial, et pour nous un coup de coeur intégral.  Barichara fut fondée en hommage à la Virgen de la Piedra, la Vierge de la pierre. Ce village est un écrin, avec ses rues pavées, ses balcons en bois, ses églises aussi sont sublimes. L’artisanat aussi y a la part belle, surtout la taille de pierre. Bref, on le redit, pour nous une des plus belles villes de Colombie. Nous ne l’avons pas trouvé superficielle ou trop touristique, je l’ai trouvée vivante, accueillante, calme et authentique.  Seule déception (il en fallait bien une), la super boulangerie était fermée c’est un comble ! On s’est vengés sur d’autres boulanges et surtout des glaces succulentes. Nous aurons fait l’achat d’un hamac qui nous tendait les bras (enfin ceux de Bétina surtout) il faut dire qu’a rayures roses, mauves, blanches et violettes comment dire…. il était pour elle.

Le lendemain aura été le théatre d’un ratiboisage en règle. Il était temps de couper les cheveux des garçons : déjà c’était trop long, mais en plus depuis notre arrivée en Colombie les regards sur Merlin sont très insistants. Il est montré du doigts, pris en photo, des personnes se plantent devant lui pour le regarder jouer, le prendre en photo avec leurs propres enfants, reviennent avec la mamie qui n’a pas eu la chance de le voir etc… finalement c’était peut être plus moi qui ne gérait pas bien la chose à vraie dire. Du coup, nous avons profité de la super tondeuse de Sandra (et de son sabot plus long) que nous n’avons finalement pas utilisé sur Merlin, seulement pour Nils. Pour notre lutin ça sera la coupe « militaire » c’est Sam qui s’en est chargé et j’avoue que j’ai eu un choc en voyant le résultat : notre fils n’a jamais eu les cheveux si court, même à sa naissance ! Enfin tant pour lui que pour moi il y a eu un temps d’adaptation (il mettait son chapeau sans cesse et se caresser la tête mdr). Donc nous voilà avec deux crânes de poussins (Bétina a refusé la coupe à la tondeuse, quelle rabat-joie celles là !)

 

 

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