Salento

On a vraiment cru que les Charles nous avaient fait une bonne blague car les 80 premiers kms de route, se sont fait sur des routes à 4 voies. Bernard est monté jusqu’à 110 km/h vous rendez-vous compte ? ça lui a dégrippé les pistons dîtes donc.

Sauf que c’était pour nous appâter…. pour endormir notre vigileance…. les routes colombiennes sont fourbes moi je vous le dis. Car après ce temps béni, est arrivée LA route, la VRAIE celle qui serpente et monte et descend les 3   250 m d’altitude en un rien de temps (on parle de montagnes russes? mon oeil ce sont des montagnes colombiennes !). Sans compter qu’il n’y a que des camions dont les conducteurs doivent débrancher leur cerveau dès qu’ils se mettent au volant : et vas y que je te colle, je te double en virage, en pleine côte. Je vois rien ? c’est pas grave mon gars, je me rabattrai (sur toi si nécessaire). J’ai donc enclenché mon mode de survie à moi à savoir « ferme les yeux ma Nath » ok, ok soyons honnête,  j’ai bien poussé quelques petits couinements de souris aux moments où je pensais pouvoir regarder la route, preuve que j’étais encore en vie et que je n’avais pas succombé à une crise cardiaque. Les enfants, eux, n’ont RIEN vu de la route quasi : trop occupés à jouer à leurs consoles ou à bouquiner (il faudra m’expliquer comment Bétina fait pour ne pas avoir envie de vomir à lire des heures dans les routes de montagne, ça, je confirme c’est pas génétique !).

On rajoute que les péages en Colombie sont nombreux (correction TRES nombreux !) et que se retrouver dans la file pour le péage, en côte n’est pas des plus rassurants : Bernard allait-il réussir à repartir, ouiiiiii bravo Bernardo !

Enfin, Salento était en vue. Nous avons cherché un peu les Charles. Parce que voyez-vous nous sommes méga forts, on a fait la même route en 6h et qu’eux du coup, attendaient la fin de journée pour nous envoyer un sms et nous dire où ils avaient bivouaqué. Nous avons cherché dans deux premiers et enfin on a réussi à les joindre. C’est donc à l’Hostal Origen Colonial que nous avons attéri. Un petit jardin de l’hôtel accueillant, des poules que peut pourchasser le chat des Charles et la patronne et son employé tous les deux d’une gentillesse incroyable. Autant l’expression PURA VIDA nous aura accompagné tout au long de notre traversée du Costa Rica, autant ici en Colombie c’est TRANQUILOOOOOOO. De toutes les façons il ne faut pas s’en faire tout va bien se passer, et surtout ne pas s’énerver, surtout pas ! Sandra m’a alors annoncé que le village allait me plaire…. beaucoup….. très très très beaucoup… et là j’ai compris artiiiiiisaaaaanaaaat !!! Il faudrait une semaine entière je pense pour visiter toutes les échoppes, les petites cours intérieures qui recèlent aussi des stands etc… autant dire que notre activité principale aura été de flâner dans la portion piétonne et de prendre notre temps tout ce qu’on aime ! Bétina aura craqué pour une bracelet/fleur fait par des indigènes : et que nous avons préféré acheter à elles directement puisque leur production se trouvait aussi dans les magasins mais pour un prix double.

 

Nous n’avons pas été des plus aventureux niveau gastronomie, et les mets à la sauce hormiga culona n’a pas franchi notre bouche. Il faut savoir qu’un certain type de fourmis est utilisé, à savoir les fourmis à gros popotin et c’est soit en sauce sur une viande ou juste la partie charnue seulement, grillée en apéritif. Sam regrette de ne pas avoir eu l’occasion d’y goûter, moi moyennement…. lol.

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3 réponses à Salento

  1. Papy Daniel - Mamy Annie dit :

    Chez nous, les fourmis à gros popotin, elles font de la musique. C’ est mieux pour elles.

  2. J imagine ta tronche sur le siege passager… ca me fait sourire !
    attends, ils mangent des plats en sauce a base de fourmis ? j ai bien compris ?

  3. melanie D dit :

    Bonjour à toute la petite famille!

    J’éspère que tout va bien!
    Bonne fête à toi Nathalie
    Continuez de nous faire rêver!
    je vous embrasse
    Sr Mélanie

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