Nous ferons encore une journée de route avec un super bivouac dans un parc avec une multitude de jeux pour les enfants. La nuit a été moins réussie : je serai réveillée par Merlin gémissant « Maman…. maman… je me sens tout blanc… » Plus vive que l’éclair, j’ai eu le temps de dégainer la bassine. C’était parti pour la gastro qui nous aura tenus éveillés tous les deux toute la nuit. Le lendemain nous avions décidé de partir tôt (trèèèèèès tôt) pour passer la frontière de l’équateur… C’est ce que nous avons fait, avec un Merlinou couleur bidet et moi aussi tant qu’à faire, mon fils étant généreux et ayant partagé ses miasmes (l’amour maternel je t’en ficherai tiens…) Le trajet de montagne, à courir aux toilettes ou tenir la bassine, au choix, restera un « must ». Nous remercions au passage notre pilote hors pair pour nous avoir gentiment prévenu lors de freinages intempestifs afin que l’un de nous ne s’emplâtre pas la tête dans la porte de la salle de bains…
Le passage de frontière aussi sera memorable : je pense que la douanière de l’Equateur n’oubliera pas de sitôt Merlin qui était sur le point de vomir dans un joli sac en plastique sous son nez. Elle nous épargnera l’attente, muchas gracias microbias !
On pensait donc passer l’immigration equatorienne illico presto, mais ça c’était AVANT que les ordis ne tombent en panne (Babette si tu nous lis…) alors forcément, douane bloquée, et une heure après ouf, nous avons pu commencer notre périple dans ce nouveau pays. Bien que les paysages soient magnifiques, peu de photos, excusez la photographe qui avait d’autres impératifs basiques à assouvir.
Nous sommes finalement arrivés à Otavalo, jamais trajet ne nous aura paru aussi long…