On l’avoue on n’a pas fait très « couleur locale » car nous avons posé Bernardo sur le parking…. d’un Mc Donald mdr. En tous les cas, grâce à la gentillesse du gérant qui a accepté que nous restions le temps que nous voulions, c’était très pratique car nous nous trouvions à un angle du parque Ejido, juste entre le Quito moderne et colonial. Inutile de dire que nous avons croqué dans les hamburgers le soir-même.
Le lendemain, nous avons laissé Bernardo, avons pris un taxi pour le Quito colonial : nous étions dimanche et les rues étaient désertes, à l’exception de la partie coloniale, dont beaucoup de routes étaient rendues piétonnes et où une foule de locaux se reposaient. La Plaza de la indepedencia était très animée, avec des musiciens locaux. Nous avons pu voir le palais du gouvernement et la cathédrale. Une fois entrés dans le palais de l’Archevêché, nous avons assisté à un spectacle de danses traditionnels (enfants et adultes) : les enfants ne voulaient plus partir ! Nous avons trouvé très facilement à nous restaurer d’un plat roboratif (viande, riz – oh comme c’est original- haricots, frites et oeufs au plat…. protéines ? vous avez dit protéines ?) arrosé d’un jus de naranjilla délicieux. A l’intérieur d’un magasin rempli d’objets incroyables mais trèèèèès fragiles, Nils a accepté de resté assis sur une petite chaise croquignolette que la propriétaire avait sorti exprès pour lui. Nous avons ensuite été sur des rues alentour, pour finir par une bonne grimpette afin de rejoindre la basilico del Voto (plus néo-gothique tu meurs). Il était temps de rentrer, une fois que le soleil baisse, la fraîcheur est au rendez-vous.
Lundi, c’était ravioli… euh non c’était laveriiiiiiiiiie.Bref, nous avons déposé notre linge et avons fait les courses dans un supermarché comme nous n’en avions pas vu depuis longtemps : on se serait crus en France ! (et du coup le ticket de sortie était comme en France, gloup). Mais à nous la viennoiserie équatorienne qui n’a pas à rougir, contrairement à l’Amérique du Nord : des croissants délicieux, du bon pain et du nutella (et de LA nutella pardon Sté) – le coffre du taxi était rempli ! Je suis rentrée avec les loulous (Nils se sentait moyen) et Sam est parti à la recherche d’un logiciel de montage. Pendant que nous nous reposion, toquage de Bernardo : ohhhhhhh des voyageurs ! Nous avons donc fait la connaissance des Viajerosdelmundo, un couple franco-belge en vadrouille de l’Amérique du sud à l’Amérique centrale, avec leurs quatre enfants ainsi qu’une de leur tante en visite. Quoi, 7 ???? ah mais ils ont un méga camion aménagé. lol. Nous avons papoté un brin et avons finalement décidé de les suivre à la Laguna Quilotoa car ensuite ils partent vers Guayaquil puis redescendent en Argentine pour un retour en octobre. Les enfants s’entendent comme larrons en foire : Nemeya est proche en âge de Nils, Lou-India de Merlin et Jade et Maximilien ont 10 et 12 ans (imaginez la joie de Bétina de trouver une copine, en quelques minutes elles ont été inséparables).
En avant pour Quilotoa, 3800m d’altitude, on grimpe, on grimpe !
3800 metres ?! whouahhh. mais dis moi, quelle temperature la haut ? faut que je revienne avec le sac de duvets ???
Et la tisane de coca, ça fonctionne ???. Moi en Argentine j’avais chiqué de la coca (beurk, beurk, beurk, c’est dégueu !!!) et j’avais quand même souffert du mal de l’altitude (4200m) !!!.
Les couleurs sont somptueuses.
Les danseuses sont très belles, et les costumes de la pure tradition, au plus IN.