BANOS

Nous serons redescendus « en flêche » seulement 1800 pauvres mètres d’altitude : du coup la température s’en ressent et à nous de nouveau les manches courtes, on range provisoirement les gants/bonnets/écharpes etc… Autant le dire, le bivouac dont on nous avait parlé (hotel monte selva) a doublé ses tarifs mais bon, on voulait être tranquilles, avec internet pour parler à la famille alors tant pis, banco on sort les 10 dollars !

La ville est très agréable, on peut serpenter dans les ruelles et le petit passage artisanal était très tentant pour les loulous. L’après-midi nous avons fêté les 4 ans de Nils (ce sera un autre post rien que pour lui !)

Le lendemain, nous avons flâné dans le village et avons pris un repas au mercado central : des tas de petites tables avec des paillasses en carrelage où les cuisinières hèlent les clients avec de grands gestes. On le dit tout net : on s’est REGALES, tout est très propre, les assiettes généreuses pour 2 dollars par personne, avec en plus un bastido frais, hummmm. Les enfants goûteront à la confiserie locale, la melcocha : du jus de canne cuit, qui se transforme en pâte qu’on fixe à un crochet (un peu notre pâte à berlingots) ensuite elle est étirée en bâtonnets : bon c’est direct rendez-vous chez le dentiste si on est pas vigilants mais c’est délicieux. Nous irons faire un tour au parc pour enfants (génial, une tyrolienne !!) et  à la nuit tombée, nous sommes montés en taxi aux antenas, afin de voir peut être l’activité du volcan Tungurahua. Choux blanc, les nuages étaient de la partie : ce qui ne nous a pas empêché d’avoir une très belle vue sur Banos et de faire connaissance d’un couple charmant, tenant là-haut un petit café (enfin quelques tables dans leur maison, comme souvent en Equateur). Un bout de soirée comme on les aime.

Finalement nous aurons fait l’impasse sur les thermes :  l’idée de cuire comme des homards dans des piscines d’ eau trouble à 40 degrés bof… je crois que depuis notre immersion aux Liard hot springs au Yukon, un endroit magique et calme, nous sommes devenus difficiles mouarfff.

Nous aurons été à l’atelier/magasin El Cade, spécialisé dans le travail de la tagua : c’est en fait de l’ivoire végétale, le fruit d’un palmier. Comme on peut le voir sur une des photos, les noix de tagua se trouvent dans des gros fruits (il y a en a plusieurs par fruits). La propriétaire était adorable et nous a fait une démonstration de son artisanat : avec une jarre minuscule en cadeau (hum hum je l’avoue j’ai craqué pour des bijoux, une bague, un collier fleur ainsi que le collier vert que Samuel m’a offert, je ne pouvais pas refuser tout de même ! – et pis c’est pas lourd ça, c’est pas grave pour Bernardo mdrrr).

Nous partons en direction de l’Oriente (partie Amazonie) Puyo sera notre prochain point de chute.

PS : les billets de banque sont des « sucres » l’ancienne monnaie de l’équateur que Marcos, rencontré à notre bivouac, nous a gentiment donné, Merci Marcos !!

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1 réponse à BANOS

  1. Papy Daniel - Mamy Annie dit :

    A défaut d’ éméraudes, t’ as quand même du vert. Il est magnifique ce collier, et t’ as raison, Ma Fille, ça pèse pas lourd….mais ça fait un PLAISIR ENORME…je confirme.
    Félicitations,SAM, t’ as assuré sur ce coup la. Les pantoufles « ramasse poussière » sont oubliées, parole de Belle-Mére….

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