Un petit arrêt dans la ville de ICA histoire de remplir le frigo et direction l’oasis de Huacachina. On s’attendait à un petit écrin de verdure au milieu du désert : c’est quasi le cas, mais il faut rajouter à cela les nombreux hôtels qui gâchent le paysage… Nous avons dormi au pied d’une dune constellée de détritus. Les rabatteurs pour des tours en buggy nous ont mis le grappin dessus très vite, mais comme nous avions le temps nous les avons fait mariner : bien nous a pris, le prix de départ a bien baissé alors nous sommes partis tous les 5 pour un coucher de soleil au milieu des dunes, à nous faire secouer comme des prunes. Heureusement qu’on disait au chauffeur environ toutes les minutes qu’on préférait qu’il aille moins vite ! Bien que les loulous soient attachés ça a pulsé !!! D’ailleurs en voulant faire le malin à slalomer sur les dunes, le chauffeur s’est arrêté in extremis en haut d’une… et voilà ça fait les malins, mais après ça creuse avec les mains pour nous sortir de là et toc !
Les enfants en ont profité pour faire des descentes sur les fesses, je pense qu’un demi-kilo de sable est tombé de chaque culotte au moment du déshabillage… Mais on s’en fout, qu’est-ce qu’on a rigolé ! Ensuite on a sorti les planches et c’était parti pour dévaler la pente (enfin Sam lui en a fait une carabinée, le cri qu’il a poussé pendant la descente !!!) les enfants ont été un peu plus “petits joueurs” et ça glissait moyen mais fou rire garanti !
Même si le lieu a perdu son âme au nom du sacro-saint tourisme, se retrouver au milieu du désert a été une expérience délicieuse : le coucher de soleil sublime et le froid mordant dès que les derniers rayons avaient disparus. Bon OK on a traumatisé Nils qui en descendant du véhicule m’a dit “je retournerai plus jamais dans un buggy” mais bon… on lui laisse quelques années avant de recommencer !
Nous avons pris la direction de Nazca et de ses fameuses lignes, et en sortant de la ville de ICA, nous voyons deux auto-stoppeurs qui nous crient des “alleeeeeeeezzzz” en nous voyant les dépasser. Nous prenons la direction de Nazca, eux sur leurs panneaux indiquent Cusco ou Arequipa. On hésite quelques centaines de mètres et on fait demi-tour : il n’est pas dit que nous laisserons des français sur le carreau. Surprise !!!! C’est Daniel un colombien (parlant français) et Alexander un néerlandais. Allez on les embarque pour Nazca, ça les avancera !
Après les cimes enneigées, les dunes de sable, quel contraste…….