TULA

Nos premières ruines Toltèques. C’est ici qu’a régné Quetzalcoatl.

Cela nous a permis de nous initier aux divinités qui nous étaient totalement inconnues. Dans les grandes lignes (et si j’ai tout bien compris) les créateurs étaient le féminin et le masculin qui ont donné naissance à 4 fils. Ce sont eux qui vont créer les dieux mineurs, le monde et les hommes (pas mal comme job!). En Mezo-Amerique , deux des fils jouent un rôle important : Quetzalcoatl (dieu de la vie et de l’air), Huitzilopochti (dieu du soleil et de la guerre) et l’inévitable méchant de l’histoire Tezcatlipoca (et accessoirement frère du premier).

Mais revenons à Quetzalcoatl (serpent à plumes de son petit nom). Parce que lui il était trop fort, il était dieu mais aussi roi des Toltèques. Il est vrai que son histoire explique pourquoi il était vénéré. Il est allé en enfer pour récupérer les os des morts afin de créer un nouveau monde. Alors qu’il tente d’échapper aux dieux des enfers, il fait tomber les os (c’était pas la peine d’être un dieu et aussi maladroit…) Mais au lieu de fuir, il s’arrête au péril de sa vie pour les ramasser, les arrose de son sang et donne ainsi naissance aux hommes. Il prend soin de sa descendance, leur offre le maïs, leur enseigne l’agriculture et la science, leur apprend à polir le jade, invente le calendrier etc…

 Comme d’habitude tout allait bien dans le meilleur des mondes, sauf que le frangin débarque, le fait tomber dans le pêché de la chair (on revient toujours à la même chose, c’est d’un banal mdr). Le serpent à plumes quitte son royaume et son trône et prend la mer en annonçant qu’il reviendra un jour… C’est alors une sale période pour le Mexique, qui à la demande de Tezcatlipoca, se plie aux sacrifices humains (merci le Routard lol).

On ne va pas faire les difficiles mais le site de Tula est sympathique mais pas époustouflant. Nous avons tout de même admiré les Atlantes : les colosses guerriers de pierre, hauts de 4,5m. Un bout du mur des serpents était aussi visible, les fondations d’un palais à portique, ainsi que des jeux de pelote. Un marchand m’expliquera que la « balle » devait être envoyée par le coude, la hanche et la cuisse, et jamais la main (moi qui pensais sottement qu’ils utilisaient un « instrument » quelconque…). Le passage obligé devant une foule de marchands est un peu désagréable mais comme nous sommes très poires, pour 25 malheureux pesos, nous avons acquis deux xxxxx à trois tons. D’ailleurs le marchand, réalisant quelques mètres plus loin, que nous avions trois enfants, en offrira un à Merlin qui a été très touché par son geste (et moi j’ai eu un peu honte d’avoir marchandé avec lui quelques minutes auparavant…)

 Bref, entre deux averses nous aurons grimpé quelques marches : c’est un entraînement pour Teotihuacan qui nous attend demain.

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