Le passage de frontière Belize-Guatemala se passera largement mieux que le précédent : les douanniers sont souriants. Coup de chance, nous n’aurons pas à payer les 20 quetzales/passeport qu’ils demandent généralement pour donner un coup de tampon – totalement illégal bien sûr –. Sam est passé après un groupe de touristes dans un bus (dont les papiers ont été gérés par un transitaires guatémaltèque qui n’a rien payé donc) le jeune douanier a essayé de demander son dû à notre chef de famille mais Sam a fait semblant de ne pas comprendre, a parlé fort « quoi ? Rien à payer bien sûr ! » et le douanier a capitulé, sans doute trop de témoins mdrr. OK il y a de la paperasse et des allers-retours (et encore nous fournissons les photocopies) bref à part la chaleur écrasante qui a liquéfié les enfants (photo à l’appui) nous donnons les premiers tours de roue sur le sol guatémaltèque en milieu d’après-midi. Nous essuyons d’ailleurs un orage dantesque, mais nous ne nous plaignons pas, cela rafraichit tellement !
Nous remarquons très vite que devant n’importe quel magasin (pharmacie, grande surface etc…) des gardiens armés sont postés devant. Nous avions eu du mal à nous « habituer » aux militaires sur-équipés du Mexique, mais ici, nous avons l’impression que n’importe qui peut se procurer une arme lourde… c’est assez déstabilisant et peu sécurisant somme toute.
Direction Tikal où un bivouac est possible sur le site…. oui mais… arrivés à l’entrée du site, les frais sont énormes (150 quetzales l’entrée/adulte plus le camping – précision, pour les locaux le site coûte 25 quetzales, ouche ! ) et nos co-voyageurs n’ont pas assez de monnaie locale: et même en complétant avec nos fonds, ça ne fait pas assez. Nous sommes obligés de faire demi-tour et trouver un bivouac dans un village voisin : forcément, fin de journée, nuit qui tombe, hum, hum… finalement nous toquerons au commissariat d’El Remate et on nous proposera de nous garer devant en toute sécurité donc ! Le village est minuscule, le commissariat est au milieu des arbres, à côté de l’église (les chants des guatémaltèques lors de la messe nocturne accompagneront notre repas) et en début de nuit, celui des cochons domestiques qui carapatent de partout.
Ce qui nous saute aux yeux depuis notre arrivée ce sont les sourires et les petits signes de la main qui jalonnent la traversée des villages. Les enfants et souvent les adultes nous voyant arriver font de grands signes,nos lutins et nous-même répondons voire anticipons avec un réel plaisir. Nous retrouvons beaucoup de sensations du Chiapas : cette population est nourrie par la terre, le travail des hommes et des femmes est rude … les visages sont fermés au premier abord mais ensuite leur générosité apparaît très vite.
TIKAL – Le lieu des échos
Un site incroyable de par les monuments mais surtout par la forêt tropicale qui l’entoure. Nous aurons crapahuté quelques heures en pleine jungle, croisant de nombreuses découvertes : singes araignée, coatis, toucans, dinde ocellé. La végétation elle aussi a tous les droits : Le Ceiba – arbre national et sacré (photo avec les enfants), le chicleros qui fournira la sève pour fabriquer la gomme à mâcher.
Au milieu du parc, les ruines occupent une surface de 16km2, c’est le centre de l’ancienne Tikal. Du fait des pluies tropicales, et de l’humidité de la jungle en général, la quasi totalité des stucs ont disparu (il faut imaginer les bâtiments en couleur vive). Nous aurons profité de la grande place où se font face le temple du grand jaguar (47m de haut, où se trouvait le tombeau du souverain) et le temple des masques (38m, le linteau de bois en sapotillier semble dépeindre la femme du souverain). Ensuite l’acropole et le monde perdu (il était le centre de l’astronomie maya – à chaque point cardinal se trouve un masque représentant Chaac, le dieu de la pluie).
Et qui dit jungle dit pluie diluvienne : nous enavons essuyé une et nous nous sommes abrités sous une palapa (enfin les grands parce que les petits sont restés sous les trombes d’eau, c’était plus drôle…) et Bétina a même pu admirer un phasme géant (et voilà une illustration parfaite de sa leçon de sciences).
Nous avons quittés fourbus ce lieu magique : direction le Lac Peten et surtout Flores.
C est fou comme depuis peu je vois Merlin differement !
dis donc, il pousse le bonhomme !! il ressemble presque a un ado avec ses cheveux plats et sa grimace !
Betina a le regard bienveillant de la grande soeur et Nils me fait decidement marrer avec sa super trogne
je me demandais ce que devenaient les cours des ptis, ne lisant plus leurs actes de rébellion ! Je vois avec plaisir que la Nature offre sur place les cours de science !
Avec le Costa Rica qui s en vient ils vont etre calés !