SAN JOSE – PURA VIDA !!!

Premier bivouac au Costa Rica pour remonter le moral de tout le monde : sur une plage à Bahia Junquillal. Ok avec 13 kms de piste mais le jeu en valait la chandelle. Plage de sable noir, petite anse tranquille, et notre premier contact avec les ticos : très souriants, accueillants. Ca fait du bien !!

Et aussi premières courses : on est prévenus, ce n’est pas au Costa Rica que notre porte-feuille se sentira bien. Nous retrouvons les grandes surfaces d’Europe (la preuve, il faut mettre en sacs soi-même) : 76 000 colones por favor, mazette, j’ai eu l’impression d’avoir vidé notre compte en banque juste avec un demi-chariot ; les milliers de colones s’envolent pour le moindre bout de fromage, il faut que l’on se fasse avec cette nouvelle monnaie. Petit détail : en bécasse que je fais, je m’inquiétais que des rayons entiers du magasin soient bachés de grands morceaux de plastique noir, avec bandeau de la municipalité à la clé (genre ils ont eu des problèmes sanitaires)… Jusqu’à ce que je réalise que seuls les rayons alcool étaient concernées, les frigos de bières scotchés etc… mais nous sommes la semaine Sainte ! Pas d’alcool. Ok je sors ==>

Ensuite direction San José pour notre bivouac en camping : on l’attend depuis un moment. Il y a tout : terrain herbeux, laverie, internet, jeux pour enfants etc… On rentre les coordonnées GPS et on arrive en fin de journée… point de camping en vue : on demande à un gardien qui nous répond ne pas savoir où il se trouve, au deuxième que nous trouvons et à qui nous demandons, aura une réponse lapidaire « Ah oui, il y en avait bien un, mais depuis deux mois, c’est devenu une grande surface « max por menos ». Gloups, la tuile… Et grosse déception surtout.

Allez on cherche un wall-mart SAUF qu’ici ces enseignes sont fermées comme des enceintes et point d’autorisation de rester. Mais gentiment, ils nous proposent de nous garer juste derrière les barrières, sous une lumière et le gardien veille. Ce n’est pas idyllique mais on prend ce bivouac avec plaisir, il commence à faire nuit.

Le lendemain, on cherche désespérément une laverie (3 semaines sans lessive, c’est notre max) MAIS nous avons la bonne idée d’avoir ce genre de besoin un vendredi Saint (oui je sais, c’est pas futé…) on tournera sans en trouver une seule d’ouverte. On squattera une journée quasi un autre parking de wall-mart ; ils font une animation pour les enfants : sphère dans l’eau, foot etc… on est preneurs ! (même Charles testera la sphère, promis il a tenu quelques secondes debout) On poussera jusqu’au Mc Do d’à côté pour clôre cette journée hautement « n’importe quoi ». On retente notre chance auprès de cette autre grande surface pour une nuit, MAIS Charles et Sam seront accostés par Silvino (sûrement le seul Portugais du Costa Rica ) qui en voyant le drapeau « Portugal » de nos co-voyageurs a cherché à qui il appartenait. Il est marié avec une Tica, Marlène, et nous offrent de bivouaquer devant leur maison (bon nombre de rues résidentielles sont fermées par un portillon avec gardien, ce sera parfait).

Nous papoterons beaucoup avec ce couple charmant, qui fera tout pour nous conseiller et nous aider.

Il est temps pour nous de quitter nos co-voyageurs, leur famille les a rejoint.

De notre côté nous avons réservé trois jours à l’hôtel puisque Bernard va se faire une petite séance santé dans le garage Iveco. Comme le disait si bien Samuel : Maintenance pour Bernard, maintenance pour nous. Nous n’avons pas du tout été raisonnables mais autant en profiter : piscine (un peu frisquette, comment ça on fait les difficiles?) jacuzzi à débordement, laverie et internet youpiiii (rhooo l’utilisation du sèche-cheveux c’est trop du bonheur, clin d’oeil à Steph – marraine de Bétina-). Sur la photo des garçons endormis, on ne voit pas parce qu’ils sont sur le dos mais ils ont bien leurs ailes d’anges… qui disparaissent dès l’ouverture des paupières mdr… Vous avez remarqué comme ils ont bien profité des matelas moëlleux de l’hotel ?

Cerise sur le gâteau, la rencontre avec Christelle, une amie de Sam, avec son binôme universitaire Tatianna : un chouette aprem, le lendemain une recherche dans le dédale des rues de San José tous ensemble pour trouver un parc que nous trouverons 5mn avant sa fermeture… Bétina apprendra à Tatianna une comptine en français (Tatianna apprend notre langue et après seulement 7 mois, elle parle autant que nous après plusieurs années d’apprentissage de langues étrangères… hum hum…) . Des dessins, des fous rires, des moments très doux, merci les amies !

Lendemain, rendez-vous pour un rééquilibrage, on pensait avoir un peu de jeu…. mouais, mouais… tellement de jeu qu’il faut retourner au garage IVECO, qui ne peut rien pour nous (ils n’ont pas le plan du véhicule et le planning du prestataire est complet). – Finalement, ils nous ont envoyé un mail pour nous dire l’avoir reçu ce satané plan, et nous prendrons rv à notre retour dans la région après avoir éclusé les plages-.

Un petit message rien que pour IVECO, Rufo Rodriguez, Carlos Quesada Bermudes et sa fille Eugenia qui ont été d’une gentillesse et d’un professionnalisme sans faille ! Ils ont tout tenté, n’ont pas été avares de conseils et d’arrangements. Si des tours de roue vous mènent par San José n’hésitez pas à les contacter en cas de pépin, ils sont en or !!

Nous sommes retournés une journée chez Silvino et Marlène, puis départ pour Guanacaste enfin ! A nous les plages de la côte pacifique du Costa Rica. Nous avons fait notre l’adage costa ricain PURA VIDA ; cette phrase nous est « offerte » par tout le monde, tout le temps : à la sortie d’un magasin, pour dire au revoir etc… une vie douce, heureuse, simple, sans se préoccuper de l’avenir, profiter de l’instant présent notre Carpe Diem à nous bref !

Rien à voir, mais je ne résiste pas à l’envie de vous faire part d’un petit moment de vie de couple (on partage tout oui ou non?) La chaleur est étouffante, je n’ai plus aucune vélléité capillaire, et les cheveux (depuis le massacre d’Alaska pour ceux qui suivent) ont suffisamment poussé pour que je les attache, je respire ! C’est là que toute la « cruauté » de Samuel a fait son travail de sape…

Moi : comment tu me trouves les cheveux attachés ?

Sam : ouais j’aime bien…

Moi : t’es sûr ça me fait pas le visage de bouledogue ?

Sam : non… non… ça me fait penser à un truc, plutôt à quelqu’un… un acteur… (déjà ça commence mal c’est un homme)

Moi : ah bon ?…

Sam : oui tu sais le type, avec le catogan, il joue dans des films d’arts martiaux (baffff prends ça dans les dents, il m’aurait dit films d’arts et d’essai je dis pas mais là je m’écrase de plus en plus dans le siège, ça sent le roussi….)

Moi : hummmm c’est pas grave si tu te souviens pas

Sam: Ah si je sais c’est Steven Seagal !

Moi : ………………………..

Le muffle ! être capable de sortir une vacherie pareille après 20 ans de vie commune, je reste coite ; que tous ceux qui m’aiment envoient le mauvais sort suivant « Sam, tu vas perdre tes cheveux en une nuit, et aucun ne repousseront » Merci à tous… PS : pour info, j’ai envesti dans des pinces, j’essaie de m’éloigner visuellement de ma référence cinématographique…


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2 réponses à SAN JOSE – PURA VIDA !!!

  1. Micheline et Jacques dit :

    Superbes les enfants dodo !!!. Ouais te comparer à Steven Seagal …. il est inconscient Sam ou quoi ????.

  2. Papy Daniel - Mamy Annie dit :

    Attention SAM, je veille au grain, la mère poule, qui sommeille en moi, sort ses ergots, te moque pas de ma fille….. Tu en profites parce que je suis loin. Aucun respect à la mère de tes enfants…..lol…..

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