Notre premier bivouac se fera sur la plage de los Cocos : bof… la mer n’est pas très belle, la plage non plus mais ce n’est pas les raisons qui nous auront fait rester une deuxième nuit. Nous avons fait la connaissance de deux autres familles de voyageurs ! Les Charles (avec les trois enfants) et les Mistrals avec leur fils. Ca faisait une tripotée de baroudeurs en herbe qui ne voulaient plus se quitter… Nous avons levé le camp après une deuxième nuit (quasi en direct live de la discothèque du coin hum…hum… très reposante la nuit) pour rejoindre un petit coin de paradis la Playa Carrillo. En voilà une plage dont on tombe amoureux. Cela n’a été que farniente, papotage, jeux et planche (et accessoirement cramage pour Sam, depuis il pèle…… ahahahahah je l’ai ma vengeance mdr).
Nous avons fait la connaissance d’Arnaud, un havrais qui tient des chambres d’hôte : il nous proposera le plein d’eau… de profiter de la piscine (même sous la pluie, les enfants en rafolent) et de fil en aiguille… et bien nous y avons passé la nuit. Les deux perroquets de la maison sont venus faire un brin de causette, et l’un d’un est tombé sous le charme de Sam, il ne voulait plus le quitter !
Nous aurons profité aussi d’internet pour envoyer des fichiers pour les évaluations (on est à la bourre!!!!) et le lendemain nous sommes repartis pour rejoindre la Laguna Arenal et son volcan. Mais comme quand tout est parfait, c’est trop beau pour les DESREV, il a fallu que sur le trajet, à un moment où j’allais à l’arrière donner quelque chose aux enfants…. au secours !!! y’a de l’eau partout sur le sol !!!. On freine, je coupe la pompe, et là … misère : le joint de l’arrivée d’eau des wc a encore sauté (il faudrait vraiment que les ingénieurs de Laïka fasse des stages avec leurs engins pour se rendre compte de certaines abérrations techniques. Passons…) et voilà qu’on éponge, qu’on écope, qu’on perce même des trous pour vider l’eau qui s’est glissée sous les meubes (imaginez le traumatisme de Sam) on crie sur les enfants qui ne saisissent pas l’ampleur des dégâts et nous réclamment des jeux, des goûters etc… et bien sûr tout cela sous des trombes d’eau : ça aurait été trop simple qu’on puisse vider le camping car pour tout faire sécher n’est-ce-pas ?
Et voilà plus deux heures de perdues, les nerfs un peu à vif, et des monceaux de serviettes, torchons, trempés qui sècheront peut être d’ici quelques semaines… bref… Nous continuerons la route autour de la Laguna Arenal : une pure beauté ! Des chemins de montagne, le lac avec ses berges en dégradé de vert jusqu’au rouge de la terre. Une végétation que l’on pourrait décrire comme luxuriante et un bivouac tant attendu devant un café local : qui s’avèrera fermé cause vacances (ah y’a des jours sans, jusqu’au bout!). Un petit bivouac ma foi bien agréable tout de même, dans le silence des forêts avoisinantes, nous sommes heureux que la température ait chuté, seul bémol impossible d’ouvrir les fenêtre à cause des trombes d’eau et le degré d’humidité est impressionnant.
Nous apprenons à faire avec la brume du matin (voire du midi… ou du soir…) et espérons apercevoir un bout du volcan Arenal : ce n’est pas gagné, nous aurons passé trois heures à ses pieds sans nous en rendre compte, quand au détour d’un lever de brume, il se montrera enfin à nous.
Comme quoi, rien n’est perdu, nous trouverons même une laverie ! Petit bivouac en face du parc national, nous serons sur pieds et sur place dès l’aube (enfin pas trop quand même faut pas pousser…)
Ca rassure, on voit quand même un peu de soleil sur les photos !
Nath : tu aurais pu tout de même mettre une photo de toi en Seagal histoire qu’on sache vraiment si le sort vaut le coup d être jeté ou pas !
Je t ai fait confiance néanmoins et ai invoqué les grands esprits sur la page FB de Samuel.
Dis, le thermomètre n’indique pas l’hygrométrie… ça m’inquiète… il fait 41 degrés avec 100% d’humidité ?!