Le lendemain, oh joie nous avons retrouve nos amis les Charles au petit dejeuner – nous sommes descendus dans un hotel, tenu par un francais et recommande dans de nombreux guides. On le confirme, c est un havre de paix. Imaginez notre bonheur de decouvrir, qu il y a des crepes au petit dejeuner, on aurait presque verse une larme lol.
La chaleur est etouffante – 40 degres au bas mot, avec un taux d humidite de dingue – une seule envie rester au frais dans les chambres ou piquer une tete dans la piscine qui aura ete notre bouee de sauvetage durant ce sejour ( les enfants embaumaient le chlore). Nils a fait beaucoup de progres et etait dans le grand bain avec juste deux frites (on ne s attardera pas sur sa chute dans le grand bain sans protections – heureusement grace a ses reflexes il a attrape une frite).
Nous sommes partis a la decouverte de Cartagena de indias (ainsi nommee pour la differencier de Carthagene d Espagne) et ce, en debut de soiree quasi les trois premiers jours du fait de la chaleur. Carthagene, et plus particulierement le centre historique, est a couper le souffle. C est la ville mere de la Colombie, de ce point les conquistadors partiront a la quete de l Eldorado, les espagnols arriveront par galions pour piller tout simplement l or de ce pays. Les esclaves africains debarquaient sur le continent a cet endroit aussi. Forcement, la patte espagnole est omnipresente, encore plus dans l architecture coloniale – les batiments sont de couleur ocre, jaune et de couleurs tres claires. Forcement les portes ont attire notre regard, qu elles soient ouvragees en fer forge, ou en bois sculpte, elles ont toutes un charme incroyable.
Nous avons pris le temps de flaner, de prendre le rythme colombien, d admirer les marches et l artisanat . Nous avons fait l impasse sur la balade en caleche mais cela avait du charme, a la nuit tombee.
Les jours, dans l attente de l arrivee de Bernard se sont egrennees dans la douceur – baignade, promenade, glaces delicieuses dont la recherche a ete rudement menee par Sandra notre tete chercheuse. L’architecture en général de ville nous aura séduit, avec ses balcons en bois travaillé.
A l hotel nous ferons la connaissance de Nadine (une expatriée travaillant pour l’ambassade de France) et Jean Louis un professeur d’économie à la retraite qui conduira même Sam dans une boucherie afin de trouver de la bonne viande pour un barbecue qui va enflammer nos papilles. Les discussions seront passionnées, sur le voyage, le fait de vivre à l’étranger, les différences culturelles etc…
Petit bémol sur ce tableau parfait, dans un lieu idyllique et avec internet, voilà que notre Macintosh rend l’âme. C’était bien le moment, le budget avec la traversée en cargo était déjà à l’ouest… Du coup en attendant d’en trouver un à Bogota, point de nouveaux articles sur le blog. Vu que les sommes défilent, nous iront jusqu’à acheter une petite guitare aux enfants, et on s’initie en famille !
Nous étions à Carthagène depuis le mercredi soir, le bateau étant annoncé pour au pire samedi : mais il va falloir faire avec les retards/ajustements/ponctualité Colombienne. Maintenant c’est au mieux jeudi. Les enfants, on va manger des pâtes jusqu’à noël pour payer l’hôtel ! enfin non pas des pâtes (Sandra ira jusqu’à en jeter tellement elles étaient infects) on va continuer dans la lignée du riz depuis le Costa Rica, hummm.
Le jour J de la récupération de Bernard, c’est tension maximale. Depart des hommes a 7h45 retour a 17h30 une journe d enfer pour tout le monde. Nous récupérons Bernardo avec « seulement » une jante déformée (heureusement pour 10 euros dans une lantera, on nous redressera tout ça). Inutile de dire que, bien que l’hôtel soit agréable, il nous tardait de nous retrouver dans notre maison. Bivouac pas glamour sur un parking, au loin (enfin pas si loins que cela) sur un bateau ancien une boite de nuit va enchainer les décibels jusqu’à 2h du matin et en face idem jusqu a 4h du matin, nous avons cru devenir fous. Sans compter la chaleur, le matin a 8h il ne faisait dans bernard que 33 degres. On met les voiles les DESREV !
Ahhhhh ! Que c’est bon de vous retrouver !
bon, OK ca vous coute un bras de nous donner des nouvelles, mais vu comme on vous remercie, c’est pas cher !
C’est que bon, grave a vous on voyage pas cher 🙂
les photos prennent un teinte chaude tres plaisante, bravo les desrev.