PLAYAS – SALINAS et PUERTO LOPEZ

Guayaquil – Premier essai  : j’aime pôooooo. Trop de monde, trop de voiture, trop de tout. Alors que nous avions prévus de dormir là-bas, nous pousserons finalement jusqu’à Playas. Sur le chemin, nous serons étonnés – ou sidérés au choix, par l’omniprésence de panneaux publicitaires “arche” enjambant la route à 4 voix, dénaturer à ce point un paysage est une prouesse que l’Equateur a malheureusement réussi… Nous dormirons sur la plage, et au matin, les enfants trépigneront jusqu’au moment d’aller plouffer : rendez-vous compte, deux mois sans plage (depuis le Costa en fait !) nous avions hâte (enfin pas Sam, qui, lui,  est devenu phobique du sable dans Bernardo mdr, il faut le voir avec sa balayette en train d’épousseter les pieds des enfants avant qu’ils rentrent, bref…)

Autant être honnêtes tout de suite, la costa n’est pas brava. L’Equateur ne séduira pas avec ses plages qui ne sont  pas très propres (enfin peut être plus propres à Playas qu’ailleurs d’ailleurs). Après une matinée de jeux de sable, un petit ceviche au creux de l’estomac, nous irons à Salinas, poussés par l’enthousiasme des Charles : alors là mes aïeux, on a dû foirer quelque part, impossible que les Charles aient trouvé ça chouette, un seul mot HORRIBLE ! Pour vous faire une image mentale de Salinas, vous prenez un peu de La Grande Motte au plus fort de sa bétonisation, un peu de Côte d’Azur, des bateaux du yacht club du coin, beaucoup de touristes, du béton (oui je sais je me répète mais c’est proportionnel à sa présence), des panneaux publicitaires dans l’océan, un chouia (non un gros chouia) de pollution et…. tadaaaaam vous avez Salinas ! Pour parfaire ce décor idyllique, nous ferons un bivouac nature (mdrrr) en face de la caserne militaire, top moumoutte je vous le dis. Heureusement, Salinas étant LA station balnéaire d’Equateur, les plages sont nettoyées, dirais-je même aseptisées et nous assisterons à un retour de pêcheurs qui ravira les enfants.  Du coup le lendemain, on a fui pour Puerto Lopez, en se disant qu’on irait peut être faire une petite excursion sur l’Isla Plata (les Galapagos du pauvre paraît-il).  Après un échange mail avec les Charles, nous comprendrons le pourquoi de notre incompréhension : eux parlaient de Salinas près du volcan Chimborazo, c’est dommage nous, nous étions à Salinas ouatemille kms plus au sud, c’est ballot !

Tous nos espoirs étaient fondés sur Puerto Lopez, bliiiiiiiingggggg, aïiiie (ça c’est le bruit quand nous avons fait en chutant à l’arrivée). Déjà nous serons déçus de ne pas pouvoir manger au resto del hostal mandala qui n’est dorénavant ouvert que pour leurs clients, ensuite la plage est franchement dégueulasse (désolée, j’ai cherché un autre terme plus léger, mais non je confirme dégueulasse). Les enfants joueront en dépassant la limite des déchets ramenés par les vagues (ouhhhhh c’est bon les voyages parfois).  Bref c’était déjà mal parti : après avoir trouvé une agence proposant des tours à l’Isla Plata, deuxième coup de massue : 200 dollars pour toute la famille, pour une grosse demi-journée, avec un circuit accessible aux lutins sur place nous permettant de voir… des frégates à pattes bleues… alors je ne voudrais pas vexer ces chers volatiles mais le prix était un peu abusé juste pour eux, comme tout sur la côte en fait. Pour enfoncer le clou, la garua, sorte de brouillard maritime a opacifié le ciel depuis Salinas, et, dans le meilleur des cas, se levait seulement en milieu d’après-midi : punaise le ministère du tourisme équatorien devrait m’embaucher, je suis une guide hors pair pour la promotion de leur côte. Mais comme il y a toujours du positif, quelque soit la situation (même proche de la désespérance), le fait d’aller sur la Côte nous permettra d’apercevoir d’un peu loin, mais qu’importe c’est toujours un plaisir, quelques baleines en période amoureuse, c’était chouette !

Finalement, nous éprouverons beaucoup plus de plaisir à retrouver El Cajas et Cuenca. Ah et petite précision, deuxième test au retour pour Guayaquil, ça se confirme, c’est moche de moche. Tand pis j’assume !

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire