La route pour Vilcabamba est superbe, les reliefs de plus en plus verdoyants. Nous sommes donc arrivés dans un village où d’entrée, nous avons remarqué beaucoup de touristes nord-américains… ça commençait mal nous qui recherchions un endroit calme et isolé… Tout le monde avait les crocs, donc on parque Bernardo et on se met en chasse d’un almuerzo : et là c’est pas gagné, on voit que tout est fait pour le tourisme de masse, car vaste choix de hamburgers, pizzas, jus de fruits bio etc… MAIS qui voyons-nous au milieu de cette horde de baba-cool dreadlockés? Marie, Yohann et Nando ! Nando s’est blessé il y a quelques jours au genou, donc arrêt indispensable pour récupérer. Nous sommes ravis de les revoir surtout qu’ils ont une grande nouvelle à nous annoncer : ils ont décidé de prendre un vol à Lima en octobre direction…. l’Afrique du sud !!! Les amis, je vous admire, vivez vos rêves ! Bon ça nous a fait un petit pincement au coeur car du coup nous nous rendons compte que c’est sûrement la dernière fois que nous les voyions avant longtemps, mais d’un autre côté, que ces deux cyclistes en folie, amoureux de la vie et des autres, se donnent corps et âme à leur envies et ressentis nous réchauffe le coeur.
Un bivouac des plus agréables était envisageable avec wifi, eau et une jolie vue… sauf qu’arrivés sur place, le tarif de 4 dollars par personne, enfants compris nous a bien refroidis. Ca se confirme nous sommes dans un lieu hautement touristique : la majeure partie des hostals sont tenus par des expats (dans notre cas des allemands) qui appliquent le tarif européen. C’est du grand délire. On rajoute que les restos aussi sont tenus en grande partie par des étrangers, sans blaguer, on a eu du mal à entendre parler espagnol !4
Heureusement, nous profiterons de nos cyclo touristes le soir même pour un dîner riche en partage et échanges d’expérience sur des domaines autres que le voyage, dans notre maisonnette à roulettes. Nando jouera avec Merlin aux échecs : petit scarabée il te reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre le niveau du maître lol. Notre lutin s’entraîne déjà en vue de la prochaine rencontre ! Nous les avons quittés à minuit, ils repartaient le lendemain et nous allions en faire de même . Une chose est certaine, l’Equateur nous pousse vers la sortie par l’intermédiaire de nuits catastrophiques. Nous pensions nous garer dans une ruelle calme de Vilcabamba pour une nuit réparatrice. Mais à 1h du matin, à quelques centimètres du camping-car j’entends frapper énergiquementà la fenêtre de la maison : je comprends qu’il y a échange de bouteilles de bière contre monnaie sonnante et trébuchante. Je dois rêver, endors toi Nath…. Une demi-heure plus tard, même scénario : crotte ce n’est pas un songe, nous sommes garés devant un mini débit de boisson nocturne “clandestin”. Au bout d’une heure, nous capitulerons des consommateurs bruyants et de plus en plus nombreux, s’adossant à Bernardo et le faisant tanguer… à 3h du matin, Sam nous déplacera de quelques rues ouf…
C’est donc la tête bien dans le pâté que nous irons nous balader sur les hauteurs de Vilcabamba le lendemain matin, avec l’envie de faire un dernier coucou aux pédaleurs : oui je sais, c’est fou, on arrive pas à les quitter. Nous les rejoindrons, fourbement grâce à notre monture, quelques kilomètres plus haut. Mais comme nous sommes un arrêt ravitaillement trois étoiles, ils ne nous en voudront pas dans les stopper (et puis de toutes les façons le vent de face bien méchant se chargeait déjà de les ralentir considérablement). Un petit repas chaud, et un verre de liqueur requinquera la troupe.
Hasta luego Amigosn y Suerte !
En les quittant, Sam a remarqué une tâche d’huile sous Bernardo : cette fois c’est certain nous avons une fuite conséquente… je me disais aussi, ça faisait longtemps qu’on avait pas eu besoin d’un garagiste (humour quand tu nous tiens) Cela attendra Lima, nous surveillons depuis et ce n’est que quelques gouttes..
Coucou de mon iPad d’anniversaire en avance !
Bonjour de brides sous le soleil.
Je me débrouille comme un chef.
Papy a eu une riche idée’
Je ne pouvais pas rester 3 semaines sans vous voir.
Donnez nous vite de vos nouvelles.
Bisoussssssssss de BRides.
Mon emploi du temps est hard, je commence par des douches au jet a 7h12 du matin.
Oucheeeeeeeeee.