Nous reprenons la route d’Arequipa pour rejoindre Puno. Sur la route, nous croisons un camping-car français : on se fait un signe, ils ne font pas mine de de s’arrêter, pas l’endroit propice pour s’arrêter tand pis… Et trois minutes après, un autre camping-car arrêté sur le bas de la route : ça fait beaucoup ! Ils nous saluent, on s’arrête : et voilà comment on a fait la connaissance de Stéphane, Sandrine et de leur Simon (qui a le même âge que Nils). Forcément le temps de faire les présentations, les enfants de jouer, les parents de placoter, on les quittera une heure plus tard ! Eux, après un mois au Pérou saturent grave et ne rêvent que du Chili. De notre côté, nous avons décidé de donner sa chance à la Bolivie (de plus nous rêvons du salar d’Uyuni qui risque d’être innondé à notre retour d’Argentine, déjà là on est limites). Nous découvrons que nos deux familles souhaitent rentrer en France par cargo en juin : eh eh, sur le bâteau, seulement des cabines de 2. Alors… que fait une famille de 3 et une famille de 5 : 8 ! Nous gardons le contact : la compagnie maritime nous fera une proposition groupée avec des dates de disponibilité.
Et oui nous l’annonçons ici : nous rentrons en France en juin 2013. Nous avons toujours le souhait de visiter la Nouvelle-Zélande et l’Australie mais pour plusieurs raisons, nous préférons rentrer un peu en France pour tenter d’investir dans un petit bien immo pour repartir un an ou deux ans après pour faire notre voyage Australie (et en scolarisant les enfants là bas, tant qu’à faire !). Les envies, projets s’affinent au fur et à mesure des mois, des voyages, des rencontres : nous agissons encore plus selon nos ressentis. Nous avons donc rejoint un village à quelques kms de la frontière.
Le lendemain, c’était parti pour l’épreuve frontière. Sortie du Pérou : immigration fait, véhicule fait et au moment d’avoir le dernier tampon, le policier commence à dire à Samuel qu’il est dans le fichier de la police et sous-entendu… si tu veux sortir tu paies. Bref, du grand n’importe quoi ! Samuel a alors adopté la panoplie adéquate : regard incrédule, sourire benêt, espagnol pas au point, bref, il gagne du temps en leur en faisant perdre, et excédés, ils le lachent ; nous passons la frontière du Pérou, yiiiihaaaaa. Nous avons bien pris note du conseil des Mistrals qui sont passés quelques jours avant nous : surtout ne pas franchir la ligne de la frontière (même si tous les autres le font) sinon c’est 15 dollars de pénalité. On se gare et Sam part faire la paperasse. Nous le rejoindrons pour la légitime immigration et là, le douanier après nous avoir gentiment tout tamponné , nous indique un bureau où un policier se trouve. Il nous demande deux infos sans intérêt et nous demande enfin si nous voulons “cooperar” à savoir donner quelques bolivianos pour qu’il tamponne notre papier. Encore…. nous ressortons notre panoplie de neuneus et devant nos mines interloquées et le fait que nous n’avons pas encore de devise bolivienne, il nous tamponne le tout et nous partons… Reyiiihhaaaaa.
Bolivie, nous sommes un peu en retard, mais nous sommes là !
Je crois que depuis le début de notre voyage, c’est la première fois que nous ressentons le besoin de faire un “bilan” sur un pays. Le Pérou nous aura déroutés, certains lieux nous ont charmés, les péruviens nous ont franchement énervés, et malheureusement un peu déçus aussi… Nous sommes persuadés qu’ils ne laissent pas indifférent : ils peuvent être méga bruyants, sans gêne, opportunistes mais aussi PARFOIS émouvants, sincères et accueillants. On l’avoue la deuxième catégorie n’a pas été légion durant notre séjour de deux mois et demi : finalement les relations les plus sincères auront été créées au milieu de nulle part, Cordillière blanche, Capachica… Certaines familles ne possédant RIEN nous ont ouvert les bras pour nous expliquer leur pays dont ils sont tant fiers ! Les émotions auront été fortes et inoubliables.
Nous le savions avant d’aborder le pays, nous le confirmons : au Pérou, le touriste est pris pour une vache à lait, la corruption est omniprésente, et que dire de la pollution et de nos estomacs malmenés (alors que nous n’avons pratiquement jamais été malades depuis le début du voyage). Il est vrai que le Pérou possède quelques trésors mais c’est un pays dans lequel nous ne reviendrons pas… avant longtemps…
Hello ! Alors ca y est ?! une date est fixee pour un premier retour… et bien… J’espere juste que vous retrouverez l energie de repartir ! Egoistement je suis content car ca veut dire qu on pourra vous voir en vrai pour discuter de tout ca ou tout simplement prendre un peu de temps.
C ‘est les loulous qui vont etre désarçonnés par ce changement de vie et de retrouve une vraie chambre ! l avantage c est qu’a cet age ca ne va pas durer !
Sur toute l’Amerique du Sud le destination a venir est celle que j attends le plus. Une de mes envies de migration planquee dans ma liste. Alors je vais etre attentif a vos regards.
Continuez a bien prendre soin de vous. je vous mimise !