PANAMA CITY

Ville de tous les contrastes : on passe de véritables bidonvilles à des quartiers couverts de buildings et d’hommes d’affaires. Nous allons surtout profiter de notre séjour pour harceler la compagnie maritime : nous avons enfin décidé, nous passerons par un cargo (RORO) – le ferry est toujours en Grèce pour des mises en conformité, sans compter que la Colombie freine des quatre fers pour sa mise en place (les fouilles pour éviter le transport de drogue seront plus ardues…) bref, même dans le meilleur des cas il ne sera en service qu’à mi-août, allez on avance !

 Nous avons retrouvé les Mistrals : un super repas partagé avec eux et les Charles. Et le lendemain le marathon a commencé.

 Sandra, les enfants et moi avons squatté un méga centre commercial pour tous nos achats (c’est que les lutins grandissent à vue d’oeil et que les lavages en lavanderia ne sont pas des plus tendres pour nos textiles…) pendant que les hommes et Muriel se démenaient pour commencer les démarches. On l’avoue, à 38 degrés, on aime la clim des grands magasins, mais pas pendant 6 heures… et ce, deux jours d’affilée… Nous aurons donné de notre personne moi je vous le dis !

 Les autres, quant à eux, n’ont pas vécu plus agréable : adresse éronnée de la compagnie maritime, après une bonne marche, taxi et négociation, nous avons notre tarif (gloups, on va manger des pâtes pendant trois mois) et un dossier contenant toute la procédure. Bravo à eux !

 Ce qui ne nous console pas, c’est l’accueil des panaméens : enfin devrais-je plutôt parler de leur non-accueil. A chaque fois que je suis entrée dans un magasin pour faire des achats les vendeurs et vendeuses nous tiraient la tronche, étaient franchement désagréables etc… charmant…

  • On demande si l’on peut prendre de l’eau soit au centre commercial soit à la marina et c’est un refus définitif. On l’avoue on remplira tout de même nos réservoirs au centre commercial : le gardien qui, pour plus de sûreté, avait demandé l’accord à son chef, n’était pas content de son refus (surtoût que nous avons plus que consommé dans ce lieu) et, une fois son chef parti, nous a dit « allez-y, remplissez, y’a pas de raison qu’on vous le refuse » Muchas gracias senor !.

  • On se gare sur un parking de centre commercial pour faire des courses et retirer des sous : le gardien en moto se jette sur nous pour nous demander de ne pas rester, de stationner à des bornes de là, alors que nous ne dépassons même pas des places…

  • Ah je dois être honnête, et j’allais l’oublier : nous avons eu deux commerçants panaméens souriants : un serveur et le coiffeur ! Petite coupe pour Bétina et moi : pas franchement encore une fois ce que je souhaitais, je suis maudite… bref… je ne m’étendrai pas sur le sujet… mais il était très agréable et m’a parlé tout le long de ma coupe, avec exhaltation, de la venue prochaine de Jenifer Lopez à Panama City pour une finale de Dancing with the Stars, chui trop contente dîtes donc !! et il semblait terriblement déçu pour moi quand je lui ai annoncé que, malheureusement, nous aurions quitté Panama city avant son arrivée…

 Nous avons enfin les dates du prochain départ de cargo : ce sera le 19 juin (dépôt du camping car le 15). Nous ne pouvons pas trop anticiper les démarches auprès de la police et des douanes car la validité n’est que d’une semaine. Alors nous partons nous réfugier à Valle de Anton de nouveau, pour plus de fraîcheur : je l’ai déjà mentionné mais je dois dire que cette fois Samuel a perdu tout plaisir du fait de la chaleur écrasante et des moustiques. Il dort très mal, nous aussi, tout le monde est à fleur de peau : même les enfants sont exécrables, ils fatiguent très vite. Je crois que nous sommes arrivés à nos limites. Nous ne rêvons que de l’Equateur et de ses hauts plateaux !

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PANAMA – BOQUETE ou la Petite Suisse

Nous sommes dans la région de Chiriqui, à 1800m d’altitude. Nous ne ferons pas l’ascension de 12kms sur le volcan Baru : mais juste un bivouac pendant une semaine à ses pieds : il faisait frais ! Le chemin pour y accéder était très pentu, Bernard a bien travaillé et de notre côté nous avons presque sorti les rames mdr. La côte était entourée d’un côté comme de l’autre de centaines d’arbres, chargés de fleurs blanches, ressemblant à des belles de nuit géantes. Les travailleurs embauchés par les fincas, sont logés sur place : les enfants nous saluaient à chaque passage, avec la même candeur, la même joie.

Premier arrêt quasi « obligé » : le magasin du café Ruiz. Tout de même il paraît qu’il y a le meilleur café au monde ! Nous nous faisons expliquer les différentes sortes de café, de mouture etc… les caféiers se trouvent en altitude, et à l’abri du soleil car plantés aux pieds de conifères. Je l’avoue j’ai dégusté là-bas le meilleur café qu’il m’ait été donné de goûter. 

Un petit tour au jardin privé (mais ouvert au public) « mi jardin es su jardin ». Bon l’ensemble avait des côtés assez kitch dans la déco ou l’agencement, mais certaines plantes valaient vraiment de s’attarder. Nous avons été un peu plus dubitatif sur l’arrivée du toboggan… droit sur des barbelés… gloups. Et je ne résiste pas au plaisir de mettre une photo de Fredéric, en train de faire le petit train (il faut imaginer la ribambelle d’enfants qui le suivaient pour redescendre du « mirador »).

Avant de partir, il nous fallait bien trouver une solution pour tester les soins médicaux : c’est chose faite car Bétina a dû se faire enlever son écarteur, car enfin cette satanée dent pousse ! J’étais un peu craintive sur la possibilité de trouver un orthodontiste qui ait la fameuse pince.. mais nous avons trouvé. Ensuite deuxième petite « inquiétude » le prix : bien que ce soit l’affaire de 5mn, je sens que dans cette ville les prix peuvent s’envoler du fait de la présence de beaucoup de nord-américains venus s’installer ici, la retraite venue. Et bien nous avons été ruinés : 10 dollars ! Lol.

Nous avons beaucoup aimé cette région, et son climat bien évidemment : nous comprenons que les nord-américains viennent ici. Ils ont fait beaucoup pour le développement de la région, mais aussi y ont apporté quelques dérives de leur pays. Par exemple, ce sont des sortes d’immenses lotissements qui se sont créés : mais rien à voir avec des maisons classiques, ici le démesuré, le clinquant et parfois le mauvais goût se côtoient. Et comme ils n’aiment pas forcément se mélanger des locaux, ils ont créé des institus de santé, de beauté, église etc… un vrai village en quasi autarcie… dans lequel on peut tout de même rentrer (malgré que tout soit barricadé telle une forteresse, avec hautes clôtures, gardiens etc…) MAIS vous devez présenter votre passeport pour cela : si vous êtes étranger c’est gratuit… si vous êtes locaux… c’est 10 dollars… gloups…

Nous étions à l’affût de chaque information concernant le ferry. Il a été ardu de joindre la compagnie maritime pour les cargos et avoir les dates de leur prochain départ : ce serait le 13 juin. Nous penchons de plus en plus pour le RORO (cargo+avion). 

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CAHUITA – 2-

Nous avons donc retenté Cahuita, le côté Caraïbes du Costa Rica. Nous avons rejoint les Charles et les Risquetout, nous pensions sur un bivouac en bord de plage, mais finalement c’est dans le jardin de Winston que nous avons attéri à leurs côtés. Il loue des cabanas, et nous a laissé camper sur son terrain avec eau, électricté, wifi et machine à laver (pour une somme raisonnable).

 C’est sur ce terrain de jeux géant pour les enfants que nous aurons savouré notre séjour de quelques jours, passant par des moments euphoriques et par d’autres rageants… Les Charles nous auront inité aux plages avoisinantes qui sont, il est vrai, très agréables : les enfants auront admiré des petits poissons dans des bassins naturels où ils avaient largement pieds, chateaux, jeux, planches… pendant que les plus grands plongent, explorent, papotent. Une matinée entière aura été nécessaire à tous les enfants pour organiser un tournoi de tennis : construction du terrain, établissement des règles, des tours, partage des rôles etc… une vraie collectivité à eux tout seuls ! Lors d’un après-midi où je n’avais pas accompagné les enfants à la plage, j’ai eu la surprise de voir Winston toquer à la porte de Bernard : il voulait montrer aux enfants le paresseux qui se baladait dans le jardin ! Un moment unique, avec ce paresseux à deux doigts, qui mâchonait crânement sa feuille à un mètre de moi, absolument pas dérangé par ma présence. Enfin les magnifiques papillons géants les « morphos bleus » montreront le bout de leurs antennes : impossible d’avoir le temps d’attraper un appareil photo, mais ils resteront à jamais gravés dans nos rétines et c’est bien là le principal.

Les moustiques nous ont lâché la grappe, mais point de repos pour notre peau : ce sont les fourmis et leur acide formique qui nous détruisent les pieds. Il faut entendre le cri de Nils quand il met le pied près de ces guerrières sans pitié….  au lieu de quitter la chaussure, il part en courant et en hurlant… pas très efficace… vive le caladryl (crème apaisante).

Un jour de chaleur écrasante, Sam craquera littéralement et gonflera notre bâteau pour se faire une piscine lol. Il ne rêve que de l’altiplano argentin et de porter des manches longues et un bonnet…

C’est aussi dans ce jardin d’éden que nous apprendrons une nouvelle qui va un peu plomber le moral de tous les voyageurs : le fameux ferry que nous attendions tant ne sera sans doute pas en service avant des semaines (voire des mois). Nous avons freiné le voyage depuis déjà trois semaines pour le prendre : il était annoncé début mai, et après plusieurs reports, nous ne sommes même pas certains de son départ début juillet ! Il nous aurait fait économiser énormément d’argent et de démarches mais nous hésitons à l’attendre plus : l’Amérique du Sud nous tend les bras, et la saison des pluies aussi… du coup nous prenons la route pour le Panama avec les Charles pour prendre les dernières nouvelles : soit prendre le cargo du 13 juin soit attendre… les choix, même pour un voyage de rêve au bout du monde, sont parfois cornéliens.

L’entrée au Costa Rica avait été long et épique, la sortie aura été fulgurante : 15mn à tout casser ! Par contre, plein de notre euphorie, nous avons vite déchanté. Nous avons traversé le fameux pont recouvert de planches de bois, cassées, clouées etc… pour arriver à la migracion du côté Panama. L’entrée voyageur aura été rapide, mais l’importation du véhicule et l’obtention de l’autorisation pour le chat des Charles auront été un cauchemar. Quasi 5 heures auront été nécessaires pour obtenir le fameux sésame, après moults coups de tel, documents à remplir, photocopies et j’en passe… Bref… nous y sommes enfin !

Après avoir pris tant de retard lors de ce passage, il nous faudra trouver un bivouac : nous avons ressenti les mêmes émotions qu’au passage au Honduras ou au Nicaragua. La pauvreté est extremme par endroits, l’hygiène inexistante… Nous refuserons de faire un bivouac à Almirante : trop dégoûtant et peu sûr à mon goût. Nous poursuivrons un peu le chemin dans les terres jusqu’à apercevoir un énorme camion-hôpital : dans cette région, il y a seulement de minuscules dispensaires et ce camion ultra morderne permet des opérations. Il est stationné à côté d’une petite clinique, posée au milieu de nulle part… Nous demandons aux habitants de la maison voisine s’ils nous autorisent à rester. La réponse est oui : ils ont l’air sidérés par notre arrivée. Les enfants se défouleront enfin un peu dans une partie de foot endiablée après être restés enfermés quasi toute la journée enfermés dans le camping car.

Nous nous présenterons à nos voisins dans la soirée, en tentant d’échanger un peu : l’ambiance est lourde, les mots rares et pesés… Un homme criera dans la soirée, invectivant je ne sais qui dans la maison : aucune réponse ne lui sera donnée, seul son flot d’agressivité et de colère sera entendu… Le lendemain matin, la colère et les cris seront de retour… j’ai été très mal à l’aise de cette situation. Seul petit rayon de soleil, le matin : j’ai entendu (l’école du village se trouvant à un mètre de nous) les enfants compter, réciter… et ce, dès 7h30 du matin. Je m’étonnais de voir de jeunes ados toujours dans la maison à notre départ : l’école ici n’est obligatoire que jusqu’à 12 ans. Ensuite les inégalités sont de plus en plus criantes pour l’accès au collège. Nous sommes dans la région de Bocas del Toro : les infrastructures sont rares et couteuses, peu ont la chance de pouvoir s’offrir les frais de scolarité et les frais de transport pour rejoindre l’école.

De notre côté nos écoliers ont presque fini leur année ! Les dernières évaluations sont parties. Merlin a battu pour la première fois son père aux échecs… à la régulière… misère… Alors Nils commence à apprendre avec lui, c’est sûr ils ne tiennent pas cela de leur mère…

Quant à Bétina elle a découvert le dessin animé « Un Monstre à Paris » avec la bande musicale interprétée par Vanessa Paradis et M. On l’entend en boucle depuis deux semaines !

Oeuvres en pâte à modeler : Bétina un éléphant, Merlin le village de Kirikou avec les fétiches et la chenille de Nils.

 

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SAN JOSE 3

Nous voilà de retour dans la Capitale pour un petit point mécanique. Je ne vais pas faire dans les détails : nous serons restés trois jours dans un garage (ah c’est sûr on a avancé les cours…) et pour une somme plus que conséquente nous savons d’où ne viennent PAS nos problèmes… Et pour que vous partagiez tout cela, une série de photos très tendres de moteur, injecteur et ban de contrôle – on a tout de même touché aux entrailles de Bernard.

Petit rayon de soleil de notre séjour : nous avons fait la rencontre de Mario et Leda qui nous ont proposé de bivouaquer dans une impasse en bout de lotissement. Royal ! Merlin a même conduit un quad : croyez-vous qu’il était heureux ? Pour les remercier, un repas a été organisé. On aime ces petits moments… On aime moins quand, la veille, Swana a dévalé une bonne descente à vélo, et que son pied s’est bloqué dans ledit vélo : bilan un nez cassé… c’est rude mais cela aurait pû être bien pire…

Une autre raison pour vider notre porte-monnaie, se rendre à la librairie française… Mais on ne pouvait pas faire autrement : ils avaient Harry Potter 5 et 7, les seuls manquants ! Nous sommes désormais tranquilles pour quelques semaines. Et Bétina, bien sûr dès le retour dans Bernard, le sourire aux lèvres, s’y est plongée.

 Le 18, tadaaaaaaam : on rejoint Sté et Denis à leur hôtel. C’est toujours aussi étrange et délicieux de revoir des personnes si loin de leur quotidien. Nous en avons profité pour refaire un petit repas au Mirador Sanchiri : nous nous sommes régalés – aussi bien par les assiettes (et la Pina Colada délicieuse : je vous prierai de ne faire aucun commentaire sur la photo, Sam était censé prendre en photo mon verre…) bref, régal aussi bien par les assiettes que par les conversations échangées. Ca fait du bien un peu de France et des amis !!!! Ils ont gentiment accepté de ramener les évaluations des enfants (hum hum ainsi qu’un gros sac de choses « superflues » je sens qu’ils vont nous maudire quand ils feront les transferts lors de leur retour… mais ce sont eux qui ont proposé…)

Ensuite un petit crochet chez Silvino et Marlène : on profite du week-end pour bûcher et envoyer encore quelques évals (dernière ligne droite, il faut le temps d’acheminement en France). Et aussi se faire un petit barbecue, au son des klaxons de victoire de la région de Heredia, championne nationale de football, et ce après 19 ans d’attente… je vous laisse imaginer le volume sonore…

Aux dernières nouvelles, le ferry sera « loin » d’être prêt fin mai – plutôt début juillet. Plus ça avance et plus on se dit qu’il faut qu’on arrête de l’attendre. Deux possibilités s’offrent à nous :

  • traverser au pas de course le Panama et tenter d’avoir le cargo de fin mai (et ce n’est pas gagné)

  • Quitte à attendre le prochain à mi-juin, pourquoi ne pas attendre jusqu’à début juillet l’hypothétique départ du ferry (et l’économie de 4000 euros tout de même-. A suivre

Nous avons décidé, entre temps, de redonner sa chance aux Caraïbes du Costa : les Charles et les Risquetout y sont et il ne pleut pas ! Les adieux, cette fois, à Silvino et Marlène ont été noyés dans les larmes de la gente féminine. J’espère qu’ils savent à quel point leur amitié, leur accueil a été source de bonheur intense chez tous les membres de notre famille. Sans doute les adieux ont aussi été émouvants car nous savons très bien d’un côté comme de l’autre, que la possibilité de nous revoir un jour est faible… pratiquement aucune chance pour Marlène de dégotter un visa, parfois je me dis que l’ouverture des frontières n’est qu’une fumisterie… 

Dès notre arrivée à Cahuita, nous reprenons contact avec la moiteur et la chaleur… on est loin de la fraicheur d’Heredia. Sam a toujours autant de mal, et encore une nuit passée sur le sol dans l’allée du camping-car, pour Bétina et lui.

En vrac : Merlinou a perdu une deuxième dent. Encore une fois la petite souris a été un peu désorganisée… elle était en retard sur sa tournée, elle n’est passée qu’après le petit-déjeuner. Mais le billet était là, oh la joie ! Et notre grand Nilsounet, définitivement seul gaucher de la famille, a accepté de tenir son crayon correctement (à savoir autrement qu’à pleine main) Il est très fier de lui et a fait du coloriage tout un après-midi, sur son carnet reçu à Noël (merci marraine !).

 J’en profite pour mettre ici un tas de photos pris de l’iphone qui étaient passées à l’as durant les mois précédents, les enfants voulaient absolument en mettre quelques unes. Aucun rapport donc avec le texte.

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DOMINICAL ET BALLENA

Nous profitons des matinées et un peu de l’après-midi car ensuite ce sont des pluies diluviennes qui s’abattent sur nous. A Dominical, les enfants joueront à Robinson avec des cabanes en palmier et troncs, même sous une pluie tropicale, impossible de les faire rentrer. Nous apprendrons le résultat de l’élection présidentielle : nous le fêterons à coups de pina colada et autres cocktails des tropiques, tchinnnnn Monsieur le Président !!!! Et comme un bonheur ne vient jamais seul, nous trinquerons aussi à notre première année sur les routes (déjà?).

Ensuite nous irons encore un peu plus au sud pour aller à Ballena. Petit bivouac de trois jours à 4 familles de voyageurs : un air de vacances, des grandes tablées où il y a plus d’enfants que d’adultes… de la plage… des éclats de rire… des jeux jusqu’à pas d’heure (ok ok… l’équipe des hommes nous a battu d’un cheveu au brainstorm, pfffff) le temps est suspendu et c’est bon…

La compagnie Panama ferry arrivera peut être à nous sortir un tarif compréhensible: c’est un peu le jeu de piste MAIS Frédéric de la famille Charles veille au grain ! Le premier départ reste toujours au 31 mai, on croise les doigts.

PS : une photo de la belle Paolo juste pour la famille Barbat (James, j’ai bien reçu le message).


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PARC MANUEL ANTONIO

Nous serons restés trois jours sur le site : et ce n’est pas l’accueil du bivouac qui nous aura séduit ; c’est toujours très désagréable de se faire « truander » – 15 jours auparavant, la journée était à 2 000 colones, nous le savions par d’autres voyageurs, elle est passée à 4 000 colones à notre arrivée, et est redescendue à 3 000 devant nos protestations. Nous avons eu affaire à la police – qui a un bureau mobile sur place – malgré cela il n’a pas eu moyen de négocier plus. Ce qui est le plus abbérant c’est que même le policier convenait que c’était anormal, mais vous comprenez, il n’est que policier, et face au propriétaire du terrain et son tarif à géométrie variable, il ne peut rien faire… ambiance…
La première journée a été dédiée à la plage (quoi, quoi j’entends encore – de notre côté on ne se lasse pas, encore moins les enfants.) Le deuxième jour nous avons parcouru le parc : c’est superbe ! Il m’aura fallu presque 40 ans pour découvrir en vrai un paresseux : j’ai été subjuguée par ses déplacements lents (ouais ça va, je m’en doutais) mesurés et gracieux. Le Costa Rica est vraiment un pays fabuleux pour découvrir bon nombre d’animaux : en quelques heures, sous nos yeux, des paresseux, des toucans, un serpent jaune (brrr j’aime pô) des crabes multicolores, des iguanes énoooooormes (l’un d’ailleurs pincera même la cuisse de Laurence – yeurk) et des capucins à tête blanche : que nous reverrons en fait, juste à deux pas du bivouacs, en fin de journée, au moment du repas – des mamans, leur bébé accroché sur leur dos, des jeunes jouant à se courser, en grignotant des mangues qu’ils laisseront choir allègrement sur nos têtes une fois leur repas terminé !
Pour réconforter les courageux qui ont été jusqu’au point de vue du mirador, un petit pique-nique sur une plage.

Le lendemain les Charles et les Risquetout étaient prêts à partir (nous attendrions les Luzoceltes et Marlène et Silvino) quand le moteur des Charles a fait des siennes : qu’à cela ne tienne, petit atelier mécanique sur la parking et c’est reparti, bravo les hommes !

Comme Manuel Antonio nous avait offert des moments délicieux, nous avons clôturé par un barbecue chaleureux, sur la plage, seulement éclairés par la lune, les enfants jouant sur le sable jusqu’à pas d’heure… Marlène et Silvino ainsi que les Luzoceltes nous ont rejoint (alors que les deux autres familles ont préféré partir du côté de Ballena) on échange de voyageurs, d’amis, mais nous gardons toujours le même plaisir d’être ensembles… Pas de photo, on profite de l’instant. Le lendemain, encore un peu de plage (mais pas trop, le soleil est impitoyable et malgré les combis et la crème solaire nous avons été échaudés par quelques coups de soleil…) un dernier pique-nique et nous partons en direction de Dominical. Pour Marlène et Silvino ce n’est qu’un au revoir, nous repasserons par San José d’ici une dizaine de jours (pour voir aussi pour la deuxième fois en un an mon ami Sté, une fois à Vegas une autre au Costa, j’aime!).

 

 

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UN AN DEJA – Attention giga long….

Comment imaginer il y a un an que le temps filerait si vite… 6 mai 2011, un avion nous déposait à New-York, première étape de notre périple. Nous trouvons que c’est le bon moment de faire une petite pause afin de regarder derrières nous, et de nous rendre compte de ce que nous avons parcouru : New-York, Nouvelle-Ecosse, Quebec, Canada, Alaska, Etats-Unis, Mexique, Belize, Guatemala, Hondura, Nicaragua, Costa Rica. Vu comme ça on pourrait croire que nous n’avons pas beaucoup avancé, mais pourtant nous avons tellement appris des personnes qui ont croisé notre chemin,, tellement vu de paysages grandioses, d’animaux mythiques ; mais peut être le plus important… tout ce que nous avons appris sur nous…

Un an où nous avons du réapprendre tous les gestes du quotidien, et apprivoiser Bernard : notre vie de globe-trotteur a totalement changé notre mode de fonctionnement , même s’il y a toujours le temps école (deux heures au minimum – mais ce temps nous demande d’être présents et nous laisse donc moins de temps pour le reste-) il nous faut aussi faire avec la logistique.
Nous n’avions pas imaginé que cette dernière allait nous prendre autant de temps : on réalise que ce n’est pas toujours évident de ne pas savoir où nous dormirons le soir-même (et surtout d’un endroit où nous ne nous ferons pas déloger…) les repas prennent autant de temps qu’en étant sédentaires, les courses sont plus fréquentes (petit frigo) les lessives moins aisées (une journée de plage c’est une sacrée gestion au retour dans Bernard pour éviter d’en mettre partout) la recherche de l’eau enfin est vitale (d’ailleurs à quoi reconnaît-on un voyageur ? À sa capacité à repérer un robinet à des kms à la ronde !). Finalement nous sommes très recentrés sur des besoins essentiels dont nous ne nous préoccupions même plus en France par habitude et facilité d’accès, et pourtant… Enfin tout ceci se greffe aux aléas mécaniques, aux découvertes qui nous font rester plusieurs heures à un endroit (voire plusieurs jours!), les rencontres qui sont toujours un bonheur etc… voilà la raison aussi de notre « lenteur » nous prenons essentiellement le temps de vivre.
Des automatismes sont acquis: tout bien ranger avant de partir sous peine de le voir valdinguer au premier virage (tiens j’ai des souvenirs d’un plat de pâtes ayant fait l’avion, hum hum…) consommer léger (et donc moins!) ne pas hésiter à jeter des choses inutilisées depuis plusieurs mois (et si, même avec un chargement minimum, on arrive à encore avoir du superflu) etc…
Enfin, nous ne vivons pas de la même façon notre vie en « autarcie » aux USA et au Costa Rica : maintenant, les choses, paradoxalement, sont beaucoup plus simples.
Les enfants sont plus concernés par ces préoccupations basiques : limiter sa consommation d’eau (remarquez vu leur entrain à prendre des douches, parfois c’est l’inverse qui se passe) limiter les besoins électriques (la chasse aux lampes allumées est acharnée, malgré les panneaux solaires) ne pas trop salir leurs vêtements pour éviter des frais en laundromat (ah ah c’était une blague, je voulais savoir si vous suiviez…).

Notre séjour Canada a été pour nous le symbole de la nature (le Yukon reste notre coup de cœur intégral) et surtout du respect de l’environnement. Les animaux dans leur lieu naturel, des sensations fortes qui resteront dans nos cœurs. Les premières rencontres ont été un brin hésitantes : arriver chez des inconnus est un peu intimidant (Micheline, Jacques, Nelly, Serge, Pierre et Hélène, merci pour tout ce que vous nous avez offert : et le plus précieux votre amitié)

Notre séjour aux USA a été le symbole de la surprise et de l’émerveillement face à des paysages fabuleux. Bryce, le Grand Canyon, Arches, Monument Valley entre autres (pour les parcs) nous ont enchanté ; New-York, San Francisco côté ville nous ont séduit. Kim et Paul, merci de votre accueil.
L’Alaska nous aura offert notre première expérience avec les contrées reculées et la nature à l’état pur : Kelly et Micah y ont apporté une amitié sincère.
Nous avons découvert ici aussi une culture du « gigantesque » qui ne nous a pas franchement convaincus… et une démarche peu respectueuse de notre planète qui nous a dérangé tout au long de notre séjour (laisser tourner le moteur du véhicule des quart d’heure entiers pendant que l’on fait ses courses, des déchets jetés un peu n’importe où, une surconsommation générale..)
Nous avons été confrontés à beaucoup de homeless américains dans les villes, transportant le peu d’affaires qui leur appartient encore dans des caddies de supermarché : des discussions et des questions sont apparues (l’argent, le respect de la personne humaine, la solidarité etc…) je trouve les enfants plus soucieux des autres, ils se questionnent, cherchent des raisons/des solutions, s’insurgent, s’indignent parfois ! la peur de l’autre, de la différence, laisse la place à un sourire échangé….

Le mexique aura été le début du « dépaysement «: nous avons découvert des bivouacs sur des plages idylliques, notre plus grande frayeur avec l’attaque de Bétina par des chiens, un mode de vie « léger » mais aussi des régions où la vie est rude (je pense au Chiapas) mais aussi au cadre fabuleux : c’est notre premier contact avec la jungle, Indiana Jones n’a qu’à se rhabiller. Les enfants découvriront des enfants de leur âge, non scolarisés, qui tentent de rapporter quelques pièces au sein de leur foyer en vendant tout et n’importe quoi. Les pyramides et sites archéologiques, nous les aurons pratiquement tous arpentés ! Les enfants étaient déjà calées grâce aux cités d’or, mais ici, ils ont passé leur deuxième degré. La gastronomie locale est adoptée par toute la famille, heureuse de retrouver du pain, et des fruits et légumes délicieux ! Nous sommes devenus les pros du guacamole, tortillas de maïs, quesadillas, tacos (et la coriandre reste bannie par tous les membres de la famille, difficile par ici!). La péninsule du Yucatan est impresionnante de beauté : les plages sont juste sublimes. Nous aurons eu tout de même du mal avec l’hygiène local (ou plutôt son manque d’hygiène) la nature est par endroits recouverte de détritus, des décharges à ciel ouvert, certains étals d’épicerie ont failli aussi me faire tourner de l’oeil.

Le Bélize n’aura été qu’un passage mais grâce au sanctuaire, nous aurons fait la connaissance avec les singes hurleurs, jusqu’à les toucher, inoubliable !

Le Guatemala, en seulement quelques jours nous a charmé : l’accueil est chaleureux, les paysages incroyables. Les marchés sont une découverte pour nous et les couleurs, que ce soit des textiles ou des fruits et légumes, est un ravissement. C’est ici que nous aurons rencontré jusqu’ à présent le plus de sourires, saluts de la main, tous spontanés. Les Guatémaltèques sont fiers de leur pays et ils ont raison : nous reviendrons, je ne sais quand, pour découvrir en profondeur cette pépite qu’est ce pays.

Le Nicaragua et le Honduras resteront inconnus pour nous, 5 jours pour les traverser, qu’en dire ? …

Le Costa Rica, pour nous c’est le début et nous aimons beaucoup !!!

Un an que notre route croise celle d’hommes et de femmes qui, en quelques minutes entament avec nous des discussions impromptues, sur un parking, dans une forêt, au milieu du rayon surgelé, au bord de l’océan, etc… nous offrent spontanément leur aide ou leur amitié, quand ils ne nous ouvrent pas la porte de leur foyer. D’autres voyageurs aussi forment maintenant avec nous une chaîne du voyage où les sentiments sont forts : il nous est impossible de tous les citer, mais ils ont une place privilégiée dans nos cœurs et nos souvenirs à tous.

Un an que nos familles et nos amis ont accepté, bon gré mal gré, notre choix et notre départ : nous savons qu’il est parfois difficile pour eux de nous savoir loin. De notre côté, nous avons aussi quelquefois la gorge serrée de ne pas être aux côtés de ceux que nous aimons et qui vivent parfois des situations difficiles ou au contraire des étapes importantes de leurs vies. Mais nous espérons qu’ils savent à quel point cette aventure était importante à nos yeux et que nous nous devions de partir.

Un an que nous découvrons des modes de vie différents du notre, encore plus depuis que nous descendons en Amérique Centrale… Nous n’avons jamais vécu dans une tour d’ivoire, mais parfois, les conditions de vie dans certaines régions du Mexique, du Guatemala ou du Honduras nous rappelent à l’ordre : nous venons d’un pays riche, où le fruit du travail – dans des conditions humaines – permet généralement de vivre dans de façons décente, l’accès aux soins est généralisé et accessible et la scolarisation est développée. Nous saisissons encore plus notre chance, avec, de temps en temps, une certaine culpabilité à sillonner ces contrées avec toute la richesse que nous transportons dans nos quelques mètres carré…

Un an que nous nous sommes transformés en enseignants. Il y a des jours où on se dit, le CNED, et plus généralement l’instruction en famille, c’est génial ; à d’autres on aimerait bien coller nos chères têtes blondes à l’éducation nationale et ne pas devoir puiser au fin fond de notre patience pour ne pas exploser face à une attitude négative, des notions loin d’être acquises, une mauvaise foi incroyable (euh là je précise c’est un truc typiquement féminin chez les DESREV – note pour plus tard, il va falloir que j’assume d’avoir engendré une fille me ressemblant énormément sur ce point, damned-).

Merlin a beaucoup progressé et est très volontaire. Il lit bien, il se débrouille rudement bien en calligraphie (il a toujours du mal à s’y mettre, traîne les pieds mais au final c’est un champion). Les maths restent tout de même sa marotte.

Bétina quant à elle est égale à elle-même : est douée dans plein de domaines (lecture, rédaction, maths) MAIS est étourdie à en défaillir (ah tiens faut que je rajoute ça sur la liste des trucs héréditaires) papillonne toutes les 30s (maman, si tu fais un seul commentaire je te bannis de skype) est bavarde comme une pie et ne s’arrête jamais de parler (maman, j’ai dit bannie!!!!) et fait un blocage sur l’écriture : il faut savoir que pour notre lutine, écrire deux phrases peut prendre 15mn… et encore ça peut être pire ! Et c’est parti généralement pour des plaintes dignes d’un oscar. Par contre la miss n’éprouve aucune difficulté à écrire, pour son plaisir, des histoires sorties tout droit de son imagination.
Alors oui parfois le temps passé pour l’école m’effraie un peu pour la suite du voyage : arriverons-nous à tenir le niveau ?(je trouve le CE2 rudement dur lol)  On a confiance, parfois on flanche, mais heureusement entre Sam et moi on s’épaule sinon bonjour la galère !

Un an, qu’au fil de nos rencontres, nous entendons certaines phrases fréquemment comme : « vous avez de la chance ! » « vous pouvez le faire, c’est super » « un an de vacances pour nous c’est impossible ! » etc… alors maintenant, je n’ai plus de « scrupules » à dire : c’est à votre portée, petit ou grand voyage, dans des contrées lointaines ou juste à côté… à vous de tout bousculer, de fermer les yeux et de tout lâcher, ou de lever la tête pour prendre le temps de regarder ailleurs. ALLEZ SAUTEZ !

Un an que nous vivons en famille, 24h/24 : il faut bien l’avouer, parfois c’est difficile de ne pas trouver de temps pour soi, ou une petite bouffée d’oxygène en solo. Mais la majorité du temps nous dégustons ce temps passé ensemble comme il se doit, un pur nectar d’amour familial. Nos enfants grandissent sous nos yeux : c’était une des raisons de notre décision de partir, profiter d’eux jusqu’à la lie, pendant qu’ils sont « petits » et les aider à prendre confiance en eux, en la vie, en l’humanité et notre planète afin qu’ils deviennent des adultes indépendants, respectueux, libres et citoyens du monde.

Enfin un an et notre inventaire à la Prévert : 1 pare-brise « poqué », 1 direction malmenée, 9 pays traversés, 45 000 kms, 48 degrés d’amplitude de température vécue, 4,5 t de PTAC, des milliers de photos emmagasinées, 1 poignée cassée, 1 paillette d’or trouvée, 2 613 moustiques électrifiés, 3 dents tombées, 2 prises injecteurs changés, 3 filtres à huile, 4 filtres à gasoil, 20 heures passées aux frontières, 0 pneu crevé (c’est à souligner!) 3 chiens qu’on aurait bien dégommé, 4 glaciers admirés, 2 nageurs supplémentaires, 1 paire de mains menotée, 1 inondation, des centaines d’animaux rencontrés, 5 anniversaires, 1 coupe de cheveux ratée, 1 ligament déchiré, ouatemile évalutations CNED envoyées, 2 souris tapettisées, 42O parties de Uno et 210 de petits chevaux, 1 enlisement, 5 engueulades familiales dantesques, fous rire (nombre non communiqué – mais sûrement à trois chiffres) 365 jours d’amour immodéré, de rencontres enrichissantes et émouvantes, de découvertes ininterrompues … et encore tellement à venir : l’aventure continue !

Enfin, surtout pour faire plaisir à la famille, assoiffée de petits détails qui leur manquent, les DESREV c’est en vrac :
Nils parle tellement bien que toutes les petites expressions « faussées » qui nous faisaient craquer s’envolent… adieu les orèles (oreilles) et les petits chuintements «je voudrais manchhhhhher pour manger », mais ouf il nous reste les tartines de mutella et « se casser la marmoulette » ou « regarde, j’ai dessiné un bodomme ».
Merlin est de plus en plus espiègle et nous fait des blagues dès qu’il peut : « malheureusement » son sourire le vend une fois sur deux, et quand ce n’est pas le sourire, ce sont les étoiles dans les yeux lol.
Sam et ses boîtes, son optimisation du rangement qui sera au point certainement à notre retour en France.
Nath qui se cramponne à sa vaisselle en ceramique et ses bols en verre (il paraît que c’est à cause de cela qu’on dépasse notre PTAC)
Merlin et son acharnement à ne pas vouloir aller se coucher, provoquer l’excitation et l’énervement de tout le monde.
Bétina et sa répartie…
Moi : Bétina ça suffit maintenant cette attitude, je ne supporte plus que tu me parles comme ça. Tu arrêtes immédiatement ! (imaginez les décibels, car dans ces cas là, Bernard vibre de toutes parts).
Bétina : ouais, ouais c’est bon…
Moi : comment ça c’est bon ???? mais non ce n’est pas bon, pas bon tu tout !!! tu te tais je ne veux plus qu’un mot sorte de ta bouche !
Bétina muette : mais me lance un regard noir de tueuse à gage
Moi : et tu ne me regarde pas ainsi je te préviens, le regard noir, c’est, copyright Nathalie Desthieux alors tu te trouves autre chose
Bétina baisse les yeux (croise les bras, bat la mesure du pied genre tu me saoules)
Moi : mais enfin Bétina comment veux tu qu’on s’en sorte ? Si tu as quelques chose à me dire, tu arrêtes tes crises d’hystérie et de récriminations, tu utilises des mots ok ?
Bétina muette
Moi : dis donc je t’ai parlé ça te gênerait de me répondre ? Et puis regarde moi quand je te parle
Bétina explose : ouais ben faut savoir ce que tu veux, un coup faut que j’arrête de te regarder, et puis maintenant faut que je te regarde, un coup il faut que je me taise et là tu veux une réponse, pffff j’en ai marre moi !!!
Moi : ……………………….
Nils qui préfère choisir l’option « cris et hurlements » à un explication verbale.
L’incapacité qu’ont nos TROIS enfants à rester à table plus de 10 minutes.
La capacité qu’ont nos TROIS enfants à donner des jouets, des vêtements à des personnes qui en ont plus besoin qu’eux.
Sam et ses blagues/jeux de mots qui désamorcent bien des conflits
Nath, la maîtresse en chef qui gère en grande partie l’école,les évaluations etc…
L’affront de Sam à la mère de ses enfants en lui offrant des pantoufles à semelles « accroche-poussière »
Le côté tire-au-flanc de Nath à ne pas vouloir vider la cassettes des toilettes.
Les parties endiablées de petits chevaux avec Nils
Les parties endiablées de mille bornes avec Merlin (j’ai capitulé pour les dames, je me fais pulvériser à chaque fois…)
L’obsession de Nils et Merlin pour l’ipad et les jeux de construction de villages etc… au détriment parfois du reste…
Le plaisir de Bétina quand elle ouvre un nouveau livre, son excitation à l’idée de passer un moment avec les mots : comme elle nous dit si bien « j’adore me mettre dans ma bulle, encore plus avec Harry Potter »
L’obsession de Bétina quand elle ouvre un nouveau livre : on peut toujours courir pour qu’elle mette la table ou partage un moment avec nous.
Nils qui réclame plusieurs fois par jour un calin/bisou/calin d’amour très fort.
Les petits « bonne nuit » à n’en plus finir dans Bernard, échangés entre tout le monde et les déclarations d’amour toutes douces du soir, chuchotées au creux des oreilles (une fois que tout le monde est à sa place… au bout d’une heure quoi…)
Bétina qui lit des histoires à Nils ; lui lové contre elle.
Merlin qui grandit de 15 cm instantanément lorsqu’il a en charge son petit frère, avec la voix posée et raisonnable qui va avec…
Sam et ses « y’a pas un bruit là ? » et Nath avec ses faux « non, non j’entends rien »

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TARCOLES, ses Aras et ses crocodiles

Nous avons fait une nuit à l’intérieur d’un hôtel à Tarcoles, nous n’avons pas du tout senti le quartier où nous aurions pu dormir comme d’autres voyageurs : un bout de village très pauvre, des visages fermés et pas du tout accueillants, la nuit qui tombe bref… pas notre nuit la plus économique, mais nous avions accès à internet et la piscine : et que dire de cette piscine, lieu où notre deuxième nageur de la famille s’est révélé !!! Ayé Merlinou nage, il est trop fier notre lutin et il peut ! (d’ailleurs quelques heures après le premier essai, il s’essayait à la brasse sous l’eau c’est dire…) Nous avons pu admirer des dizaines de Aras aux couleurs flamboyantes : impossible de faire une photo qui rende bien, à contre-jour, pendant leur vol majestueux (rarement en solo d’ailleurs).

Ensuite nous ne pouvions quitter Tarcoles sans aller sur le pont sous lequel des dizaines de crocodiles farnientent. Bien que notre fille ait décidé qu’ils n’étaient pas si gros que cela (hum, hum) nous avons été impressionnés. Et imaginez quand le plus gros d’entre eux, a ouvert la gueule en grand !!!! brrrr j’en ai encore des frissons le long de l’épine dorsale… Je tenais fermement Nils qui, pour voir quelque chose, était debout sur le muret, pas possible pour lui de bouger d’un mm mais c’était fait pour mdr.

Après cela, direction Jaco où nous avons retrouvé deux autres familles que nous avions déjà croisés quelques semaines auparavant : Bétina a retrouvé sa meilleure amie Swana ainsi que Thaïs, Merlin ses copains Nino et Tilio, quant à Nils il fait bien la paire avec Louca. Les luzoceltes étant de la partie, cela nous fait si nous comptons bien, 3 camping-cars, 8 voyageurs en herbe qui passent du bon temps ensemble dans les vagues, sur le sable, ou à regarder un film (nos enfants ont découvert Louis de Funes) des adultes qui ont toujours énormément de plaisir à se retrouver : que demander de plus ? Nous avons pris le parti de descendre un peu plus pour le Parc Manuel Antonio. Nous allions aussi retrouver les Luzoceltes ainsi que Silvino et Marlène venus pour le week-end  (Micheline, tu as raison, ces rencontres se dégustent comme du petit lait, se retrouver plusieurs fois d’autant plus!).

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SARCHI et ses carioles

Un petit tour dans le village de Sarchi, qui, il faut bien le reconnaître, à part sa concentration d’artisans, n’a rien de folichon. Mais nous voulions découvrir les fameuses carioles peintes : nous avons eu le plaisir de visiter un atelier, c’est toujours un peu magique de voir naître des objets. Pour être honnête, j’ai failli rester dans le magasin jusqu’au lendemain, juste pour admirer encore, et encore, et encore une cariole qui me faisait de l’oeil : mais aussi c’est du vice, elle a été créée pour moi je n’en doute pas – les motifs, les couleurs, tout… ( j’ai même le prix du shipping, c’est dire si j’étais motivée)… enfin peut être dans une autre vie…

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SAN JOSE 2

De retour chez Silvino et Marlen, nous avons eu la bonne surprise de voir aussi Charles, Gaëtane et Paola ! Nous avons passé trois jours délicieux.
Au programme :
Discussion en anglais, espagnol ou portugais qui finissent à point d’heure (pour nous seulement les deux premières langues)
Une virée shopping juste entre filles de plus de 15 ans (ceux qui me connaissent bien savent qu’après nos 4 heures de shopping fringues, j’ai ma dose pour au moins la prochaine année ; mais c’était bonnnnnnn d’avoir du temps rien qu’à soi)
Des apéros
Des jeux entre les petits voyageurs ; Nils et Paola ont retrouvé leur complicité « je t’aime/ je t’embête », Bétina son rôle de baby sitter et Merlin celui du troublion de service mdrr
Et des petits ateliers cuisine : les enfants ont montré à Marlen comment faire un gâteau au yaourt qui a été adopté illico, et Sam a ravi Silvino avec une mayonnaise maison.
Alors forcément, on a eu du mal à partir.. mais la bonne nouvelle c’est que nous nous reverrons dans quelques jours pour passer un peu de temps au Parc Manuel Antonio. Pour l’instant nous rejoignons Jaco (peut être pour retrouver les Charles et les Risquetout) et nous descendrons tout doucement la côte. Les Luzoceltes de leur côté (Gaëtane and co.) retournent sur les plages de Guanacaste. Hasta luego amigos !

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