TIKAL – Lieu des échos

Un site incroyable de par les monuments mais surtout par la forêt tropicale qui l’entoure. Nous aurons crapahuté quelques heures en pleine jungle, croisant de nombreuses découvertes : singes araignée, coatis, toucans, dinde ocellé. La végétation elle aussi a tous les droits : Le Ceiba – arbre national et sacré (photo avec les enfants), le chicleros qui fournira la sève pour fabriquer la gomme à mâcher.

Au milieu du parc, les ruines occupent une surface de 16km2, c’est le centre de l’ancienne Tikal. Du fait des pluies tropicales, et de l’humidité de la jungle en général, la quasi totalité des stucs ont disparu (il faut imaginer les bâtiments en couleur vive). Nous aurons profité de la grande place où se font face le temple du grand jaguar (47m de haut, où se trouvait le tombeau du souverain) et le temple des masques (38m, le linteau de bois en sapotillier semble dépeindre la femme du souverain). Ensuite l’acropole et le monde perdu (il était le centre de l’astronomie maya – à chaque point cardinal se trouve un masque représentant Chaac, le dieu de la pluie).

Et qui dit jungle dit pluie diluvienne : nous en avons essuyé une et nous nous sommes abrités sous une palapa (enfin les grands parce que les petits sont restés sous les trombes d’eau, c’était plus drôle…) et Bétina a même pu admirer un phasme géant (et voilà une illustration parfaite de sa leçon de sciences).

Nous avons quittés fourbus ce lieu magique : direction le Lac Peten et surtout Flores.

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QUETZAL, que dalle….

Dans notre palmarès de « l ‘arnaque » après les grottes de Loltun, je demande le Quetzal. Nous étions méga motivés, avec des arguments tout droit sortis de nos guides : on était dans la meilleure période pour voir cet animal mythique au Guatémala, c’est la période des amours, ils sont moins farouches… tu parles Charles (euh non pas toi Charles, c’est une expression).

On a mis toutes les chances de notre côté et avons fait de la route pour rejoindre Coban. Déjà en arrivant au biotope, petit coup de mou : l’entrée et le bivouac n’est pas donné et en plus le gardien nous dit qu’on aura du mal à en voir : il n’y a pas leur nourriture préférée qui est un gage de leur venue… ça commence mal…

On décide de pousser quelques mètres plus loin : un hôtel possède un jardin où les quetzals viennent. Un prix pour une nuitée pas piquée des hannetons, sans négo possible (punaise ici ce n’est pas comme au Mexique, si tu n’es pas content du prix, tu t’en vas : ils ne doivent pas manquer de touristes… bref…) Ils nous montrent une photo prise le matin même de l’oiseau tant convoité, au beau milieu de leur jardin. Allez on bivouaque ici. Au lieu d’un apéro nous prendrons un chocolat chaud maya (Charles a sorti les manches longues, la polaire à capuche, toute la panoplie, il faut dire qu’il fait 19 degrés!).

Réveil le lendemain à 6h (quand je vous dis qu’on a tout fait) et bernique, que dalle, choux blanc et j’en passe. Nous aurons même fait un tour dans la forêt jouxtant l’hôtel pour aller au bord de la rivière, lieu où les quetzals vont parfois. Décidément, ce ne sera pas pour cette fois. Nous sommes repartis dépités.

Nous devons maintenant prendre la direction du Lac Atitlan. On nous prévient que la route est parfois mauvaise et qu’il nous faudra 5 heures pour arriver à bon port, gloups.

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POPTUN

Pas d’autre mot que géniaaaaaaal. Pour un prix tout à fait raisonnable nous avons posé nos casas rolantes dans un écrin de verdure, avec baignade au lac, barbecue et petit repas sympathique le soir pour l’anniversaire de Gaëtanne (je n’irais pas jusqu’à donner son âge, c’est totalement indécent pour les croutons que nous sommes).

Et puis nous avons retrouvé avec plaisir Karen et Mike, des cycliste américains rencontrés il y a quelques mois à Baja (juste après l’accident de Bétina avec les chiens) qui étaient ravis de voir que notre miss allait mieux. Ils sont vraiment adorables et continuent de descendre tranquillement (jusqu’à Ushuaïa, nos routes se croiseront encore, enjoy!!!).

Difficile de lever le camp, on était tellement bien. Mais bon, le quetzal nous attend.

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FLORES

Une petite ville qui se trouve sur une île au milieu du lac Peten Itza. Un joli bivouac et le matin une balade pour Sam et Nils (le programme pour Merlin, Bétina et moi : écooooole). Il faut dire aussi que depuis quelques temps, Nils déborde d’énergie incontrôlable. Il est en train de passer un cap, mais on espère vraiment que la cap arrive à grand pas, car il est franchement insupportable. Je disais justement à nos co-voyageurs que j’avais dû me tromper en pensant que les voyages formaient la jeunesse, et Charles de me répondre « et déforment les parents » sympa…

Bref, une bonne balade pour eux et à leur retour une jolie surprise : nous avons ENFIN rencontré la famille de doux dingues qui sillonnent le continent en vélo avec leurs trois enfants !!! On ne refera pas la scène : papotage, papotage (coups de soleil aussi ouille ouille ouille) et nous espérons les recroiser en Amérique du sud (ils vont à un moment nous doubler en prenant un bâteau, petits malins!).

Cerise sur le gâteau, ils auront réussi l’exploit de se délester d’un poids considérable (Harry Potter 6 !!!! Bétina aura mis 4 jours à la dévorer. Bon Ok il lui manque le 5 mais qu’à cela ne tienne, quand on aime on ne compte pas n’est-ce pas?).

Nous reprenons la route pour Poptun : nous souhaitons faire un bivouac tranquille pour fêter dignement l’anniversaire de notre jeunette (alias Gaëtanne) qui arrive à grands pas.

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FRONTIERE BELIZE- GUATEMALA

Le passage de frontière Belize-Guatemala se passera largement mieux que le précédent : les douanniers sont souriants. Coup de chance, nous n’aurons pas à payer les 20 quetzales/passeport qu’ils demandent généralement pour donner un coup de tampon – totalement illégal bien sûr –. Sam est passé après un groupe de touristes dans un bus (dont les papiers ont été gérés par un transitaires guatémaltèque qui n’a rien payé donc) le jeune douanier a essayé de demander son dû à notre chef de famille mais Sam a fait semblant de ne pas comprendre, a parlé fort « quoi ? Rien à payer bien sûr ! » et le douanier a capitulé, sans doute trop de témoins mdrr. OK il y a de la paperasse et des allers-retours (et encore nous fournissons les photocopies) bref à part la chaleur écrasante qui a liquéfié les enfants (photo à l’appui) nous donnons les premiers tours de roue sur le sol guatémaltèque en milieu d’après-midi. Nous essuyons d’ailleurs un orage dantesque, mais nous ne nous plaignons pas, cela rafraichit tellement !

Nous remarquons très vite que devant n’importe quel magasin (pharmacie, grande surface etc…) des gardiens armés sont postés devant. Nous avions eu du mal à nous « habituer » aux militaires sur-équipés du Mexique, mais ici, nous avons l’impression que n’importe qui peut se procurer une arme lourde… c’est assez déstabilisant et peu sécurisant somme toute.

Direction Tikal où un bivouac est possible sur le site…. oui mais… arrivés à l’entrée du site, les frais sont énormes (150 quetzales l’entrée/adulte plus le camping – précision, pour les locaux le site coûte 25 quetzales, ouche ! ) et nos co-voyageurs n’ont pas assez de monnaie locale: et même en complétant avec nos fonds, ça ne fait pas assez. Nous sommes obligés de faire demi-tour et trouver un bivouac dans un village voisin : forcément, fin de journée, nuit qui tombe, hum, hum… finalement nous toquerons au commissariat d’El Remate et on nous proposera de nous garer devant en toute sécurité donc ! Le village est minuscule, le commissariat est au milieu des arbres, à côté de l’église (les chants des guatémaltèques lors de la messe nocturne accompagneront notre repas) et en début de nuit, celui des cochons domestiques qui carapatent de partout.

Ce qui nous saute aux yeux depuis notre arrivée ce sont les sourires et les petits signes de la main qui jalonnent la traversée des villages. Les enfants et souvent les adultes nous voyant arriver font de grands signes,nos lutins et nous-même répondons voire anticipons avec un réel plaisir. Nous retrouvons beaucoup de sensations du Chiapas : cette population est nourrie par la terre, le travail des hommes et des femmes est rude … les visages sont fermés au premier abord mais ensuite leur générosité apparaît très vite.

TIKAL – Le lieu des échos

Un site incroyable de par les monuments mais surtout par la forêt tropicale qui l’entoure. Nous aurons crapahuté quelques heures en pleine jungle, croisant de nombreuses découvertes : singes araignée, coatis, toucans, dinde ocellé. La végétation elle aussi a tous les droits : Le Ceiba – arbre national et sacré (photo avec les enfants), le chicleros qui fournira la sève pour fabriquer la gomme à mâcher.

Au milieu du parc, les ruines occupent une surface de 16km2, c’est le centre de l’ancienne Tikal. Du fait des pluies tropicales, et de l’humidité de la jungle en général, la quasi totalité des stucs ont disparu (il faut imaginer les bâtiments en couleur vive). Nous aurons profité de la grande place où se font face le temple du grand jaguar (47m de haut, où se trouvait le tombeau du souverain) et le temple des masques (38m, le linteau de bois en sapotillier semble dépeindre la femme du souverain). Ensuite l’acropole et le monde perdu (il était le centre de l’astronomie maya – à chaque point cardinal se trouve un masque représentant Chaac, le dieu de la pluie).

Et qui dit jungle dit pluie diluvienne : nous enavons essuyé une et nous nous sommes abrités sous une palapa (enfin les grands parce que les petits sont restés sous les trombes d’eau, c’était plus drôle…) et Bétina a même pu admirer un phasme géant (et voilà une illustration parfaite de sa leçon de sciences).

Nous avons quittés fourbus ce lieu magique : direction le Lac Peten et surtout Flores. 

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SANCTUAIRE DES SINGES HURLEURS

Un souvenir incroyable. Déjà la rencontre avec un super guide qui nous conseillera une visite après 16h (moins chaud). Entre temps il nous apportera un iguane qu’il a acheté à un local 5$ pour le remettre dans la nature. Ledit iguane, posé à nos pieds, ne bougera pas d’un mm et nous pourrons l’observer à loisir, et même le caresser ! (ensuite il l’attrapera par la queue et le « lancera » contre un tronc d’arbre, l’animal se cramponnera et continuera tranquillement son ascension jusqu’à la cîme).

Sam profitera de ce temps avant la visite pour « charcuter » le pied de Charles : un bout de verre était venu se planter dans son pied, mais la peau avait repoussé par-dessus. Sam a été un infirmier en or, et Charles un patient docile (allez Gaëtane, boude pas, avec Sam, Charles n’a pas osé crier mdrrr).

C’était enfin le moment de la balade. Le guide nous a amené sur le territoire d’une famille de singes hurleurs. Nous les avons entendu un instant puis plus rien : il nous a alors annoncé que ces derniers nous observaient et qu’il fallait que l’on trouve où ils étaient. Nous avons cherché en vain, mais grâce à une branche qui a ployé, bingo !!! Une famille entière : des jeunes intrépides, le mâle dominant très très mais alors très bruyant (en plus le guide criait et le singe lui répondait). Grâce à des morceaux de banane les plus téméraires sont venus chercher leur pitance : un moment génial !!! ils accrochaient nos mains sans brusquerie, pour croquer le bout de banane. Leur fourrure était d’une douceur inouïe, leurs doigts fins et doux, et que dire de leurs regards… bien que les moustiques (voire les puces…) nous aient attaqués sans vergogne, cela restera un souvenir fort. A ce propos, les lutins sont devenus champions du cri des singes (qui ressemble à une inspiration très longue, rauque – limite asthmatique- qui se termine par quelques à coups. Après celui du lion, c’est le cri le plus bruyant!)

Par la suite nous avons pu découvrir quelques plantes : l’anacardier entre autres – qui donne la noix de cajou, toxique tant qu’elle n’est pas grillée, oups c’est bon de le savoir- de fines liannes qui servaient d’encens (et de cigarettes, on a testé mdr) des plantes dont le jus efface certaines lésions de la peau, un cactus regorgeant en son centre de l’eau si précieuse au milieu de la jungle (les enfants, prenez des notes, ça peut servir!) des petites plantes minuscules qui au contact de nos doigts se refermaient instantanément (on l’avoue on a beaucoup joué avec…) sans oublier les termitières, dont les locataires sont bourrées de protéines… euh oui mais non ! Le bivouac se fera sur le site : impossible de retranscrire les bruits incessants de la nature aux alentours. Le silence n’existe pas ; les insectes, les batraciens, singes et autres animaux font un barfouf de tous les diables.

Le lendemain, nous avons décidé de traverser la frontière pour le Guatemala : si nous avions eu plus de temps, nous aurions certainement poussé jusqu’à plalencia qui paraît être un endroit enchanteur… mais il faut faire des choix !

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BELIZE

Enfin la frontière du Belize : nous avons été studieux. Plus de fruits/légumes/viandes etc dans le frigo on est réglos mesdames et messieurs. Première erreur stratégique : ne pas avoir regardé un calendrier . La famille DESREV a donc décidé de quitter le Mexique un jour férié ! (l’anniversaire de la naissance de Bénito Juarez le seul indien devenu Président : banco les DESREV) Avec pour conséquence l’impossibilité d’annuler notre permis d’exportation de notre véhicule sur le sol mexicain : tand pis, nous aurons un autre doc d’importation d’un autre pays. Soit… ça c’était sur le sol encore mexicain, tout va se gâter dès le foulage de pied du Belize… sans vouloir blesser quiconque… nous tombons sur les pires douanniers qu’ils nous ait été donné de rencontrer pour l’instant.

Dès l’arrivée nous aurons eu droit à des douaniers méprisants qui ne nous adresseront même pas un regard… nous rendant nos passeports et nous laissant poireauter sans nous dire que c’est ok… charmant… mais le pire est à venir.

Sam et Charles, au volant des véhicules passent la frontière d’un côté pendant que nous autres passons en « piétons » nous attendons… Charles est en début de file et on sent que ça coince : le douanier leur refuse de garder le lait pasteurisé qu’ils ont acheté au mexique (tout est le double du prix méxicain au bélize pour info). Gaëtane essaie de négocier, c’est pour Paola ! Pas moyen, le douanier un brin moqueur, lui dit que lui vend du lait de l’autre côté, et qu’elle n’avait qu’à pas faire de réserve, confisqué ! Déjà ça met un brin de mauvaise humeur mais la grosse tuile arrive quelques minutes après : Ils n’ont soit-disant pas l’autorisation pour faire entrer Birshka (leur super toutou!). Oui sauf que c’est ici à la frontière qu’il faut la demander « Ah mais monsieur il fallait venir seul, passer la frontière, demande l’autorisation d’importer un animal, l’obtenir puis retraverser et amener le chien ! » on rajoute que du coup il y a amende (60$us) et qu’ils ne sont pas autorisés à retraverser la frontière avec leur véhicule pour chercher des dollars. Kafkaïen !!!! Résultat, nous téléphonerons à un attaché d’ambassade qui n’est pas très au fait de tout ceci, et qui, à part nous conseiller d’avoir un reçu ne nous apportera pas d’aide. Nous avons de notre côté encore des $us, Birshka sera sauvée lol.

On point où ils en étaient, Gaëtane en remet une couche pour le lait, et le responsable capitule, elle repartira avec ses packs de pasteurisé, non mais (pour info, de notre côté nous sommes passés « les doigts dans le nez » alors que nous avions aussi du lait dans notre frigo qui a pourtant été inspecté… cherchez pas, y’a aucune logique).

Le premier contact avec le Belize n’est pas franchement cordial. On va pour remonter enfin dans les véhicules pour tracer en direction de Belize City mais nous sommes accostés par un algéro-franco-canadien qui nous proposera de venir bivouaquer devant sa pizzeria. C’est un excentrique de première catégorie, mais nous acceptons sa proposition (allez on l’avoue Gaëtane et moi nous n’étions pas chaudes du tout…) au final on boira un verre dans son resto et passerons une nuit devant.

Le lendemain, Bernard décide de faire des siennes au moment du départ : Sam en est quitte pour encore un bidouillage en règle (houuuuu on la sent bien la révistion au Costa Rica….) Bref, nous reprenons la route pour le baboon sanctuary : le sanctuaire des singes hurleurs. On fait une entorse à notre souhait de traverser le Bélize en deux jours pour profiter de ce site.

Le Bélize (ex-honduras britannique) dénote avec le Mexique que nous venons de quitter. Lieu de mixité incroyable : population noire (descendants des esclaves importés de Jamaïque) des asiatiques, des européens, ainsi que des ménonites qui forment un incroyable choc culturel. Ce pays est aussi remarquable pour ses centaines de petites îles et sa barrière de corail que nous ne visiterons pas (un jour peut être…) 

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LAGUNA BACALAR non, CHETUMAL OUI !

Finalement les réticences de Sam et le fait que Gaëtane ait besoin d’internet pour contacter sa famille, fait que nous ne ferons pas un arrêt à Bacalar, mais irons directement à Chetumal (la dernière ville avant la frontière du Bélize). Nous profiterons d’internet sur un bivouac en centre-ville le premier soir et n’irons au camping que le lendemain (il est cher et nous préférons passer la frontière lundi, donc deux nuit au moins, on explose le budget, mdr).

Nous arrivons au camping au bord de la lagune, et on tombe nez à nez avec une super caravane canadienne…. avec un drapeau français ! Eric, Laurence, Swana et Tillio font comme nous : ils sont malheureusement bloqués par un problème mécanique sur le dodge. Nous passerons deux jours délicieux avec eux : Swana a deux ans de plus que Bétina mais elles se sont bien trouvés (Bétina et elle ont souvent pesté de trouver rarement des voyageuses – Jade et Avril exception faite- ) du coup c’est copinage, parfumage, échange de livres, danses et activités « anti-garçons «  etc… Tillio a l’âge de Bétina et s’entend bien avec Merlin. Le camping est doté d’une piscine qui va faire la joie de tous ! On échange nos infos bivouacs, on nettoie/range le véhicule pour le passage frontière mais surtout on passe du bon temps ensemble (avec une médaille d’or pour Gaëtane qui offrira aux enfants un moment de pur délice : un atelier pâte à sel en plein air, merciiiiiiii)

 Une dernière pina colada sur le sol mexicain sans un pincement au cœur : nous les reverrons sûrement plus tard en Amérique centrale, hauts les cœurs les amis, bientôt vous décollerez de nouveau !

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TULUM

Nous étions sur le point de quitter notre bivouac pour aller sur le site, lorsqu’une voix française s’est fait entendre « mais comment avez-vous fait pour arriver jusqu’ici ? » et voilà on explique on papote. Hélène se partage entre la France, l’Ontario où sa fille, son mari et leurs filles se sont installés, et sa maison de bord de plage. Avec une extremme gentillesse, elle nous invite à venir boire un verre : ce que nous ferons après la visite du site avec plaisir.

Arrivés devant le site de Tulum… gloups !! 120 pesos de parking : le même prix pour nous que les bus touristes à 60 passagers. Pas moyen de négocier, ni une ni deux, Charles passe la marche arrière et on file demander à la pémex située à quelques mètres si on peut stationner contre une propina de 20 pesos et il acceptent. Nous arpentons l’entrée truffée de boutiques d’artisanat pour accéder enfin au guichet du site : Jesus y todos los dios !! Une file impressionnante nous précède… misère on a mal calculés, il est déjà le milieu de matinée, erreur de débutants. Ca nous aurait presque donné envie de faire demi-tour mais crotte, c’est Tulum quand même ! On prend notre mal en patience et nous pouvons enfin commencer la visite : le site n’est pas très grand, et les bâtiment n’ont rien de transcendants, mais la vue sur la mer des Caraïbes avec cette cité à proximité est réellement de toute beauté.

La visite aura été tout de de même laborieuse : les enfants saturent un peu des sites, ils ont chaud et faim, moi j’ai méga mal aux pieds dans mes chaussures neuves (pas chères mais mal coupées, aïe, aïe, ayeuuuuu). Gaëtanne aura pitité de moi et nous échangerons de chaussures les derniers mètres (les plus terribles) merci copine !

Nous avons juste le temps de déjeuner et surtout de nous réhydrater (les loulous ont été courageux, le soleil était de plomb). Et nous prenons la direction du pedacito del ciel, la maison d’Hélène. Nous trouvons sans problème, elle nous accueille et après avoir traversé le salon….. un bout d’éden s’ouvre à nos yeux : la plage de sable blanc, les cocotiers, au bout de leur terrasse, quelques mètres carrés de bonheur rien que pour eux. Aucune hésitation, et sur la proposition de la maîtresse des lieux les enfants sont en maillot, sautent dans l’eau et peuvent même utiliser des mini-planches, pendant que les adultes discutent ensemble. Hélène, Isabelle : si vous lisez ces lignes, nous voulions encore vous remercier ici pour ce merveilleux moment passé en votre compagnie. Encore un moment qui nous prouve que la richesse d’un voyage ne réside pas seulement sur les paysages qui s’offrent à nos yeux mais aussi (et surtout) sur les relations tissées au fil des rencontres. Merci beaucoup à vous deux.

Nous partons pour la lagune de Bacalar et peut être Chetumal : nous rencontrons des touristes qui se sont fait vandaliser leur véhicule à proximité de la lagune (c’est le deuxième incident de ce type que l’on nous rapporte sur cette zone, sans compter un autre plus important – Sam n’est pas franchement motivé…)

Info de dernière minute : la petite souris est de nouveau passée chez nous ! Avec beaucoup de surprise (et aussi parce que cette dent était abîmée avant le départ et avait été dévitalisée) NILS a perdu sa première dent. Notre luciole était le plus heureux des enfants de nous apprendre que sa dent bougeait, puis était tombée. Mais alors décrire son sourire lumineux à la vue de son billet de 20 pesos est impossible (il en avait quasi les larmes aux yeux). Il a passé la matinée le billet à la main (même au petit-déjeuner mdr) à nous dire « je suis content, je suis trop content, je suis trop trop mais alors trop content ».

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AKUMAL (lieu des tortues)

Si le paradis existe, ils ont dû copier sur Akumal pour le créer… Nous avons bien tenté de faire des plages entre Cancun et Akumal MAIS les difficultés pour les accès nous ont copieusement énervés. Sauf à Akumal qui commence tout de même à être trop tourisque mais nous avons pu rester sur le parking (publique ! Et gratuit) de cette plage. Et ce pendant 4 jours. Nous étions à 5mn de l’eau… un pur bonheur. Seuls frais, la petite propina (pourboire) pour celui qui place les véhicules.

Autant vous le dire tout de suite, on a failli perdre Charles en route, qui ne rêve plus que d’une chose, acheter un petit pied-à-terre ici et basta ! Il est vrai que nous comptions y rester deux jours mais que les baignades, les pâtes de sable sur une plage de sable blanc plus doux que de la farine… le snorkling (plongée masque tuba) avec d’énormes tortues de mer qui broutent les algues sur le fond marin, des bancs de poissons qui sont juste à quelques enjambées de la plage (euh et des raies aussi mais promis pas de trop près) bref… tout ceci a donc fait que personne ne souhaitait lever le camp ! Nous avons dû nous faire violence (juré!) pour reprendre la route. On descend encore doucement la côte (tout doucement… on se délecte… on prend notre temps… on savoure…. on est bien…).

Nous avons atteint Tulum, mais il nous faut reprendre contact avec les visites de sites en douceur… alors on se fait un aprem sur la playa Maya : aussi belle qu’Akumal, avec des rouleaux en plus. Les enfants commencent à être de plus en plus intrépides (enfin je parle plutôt pour Nils et Bétina : Merlin lui est en train de se transformer en dauphin mdr). Ils affrontent les rouleaux, se font brasser pour leur plus grand plaisir. Ils ne sont plus dorés comme des petits pains, ni caramel on attaque le chocolat, hummm ils en sont encore plus appétissants… quand nous ne sommes pas en train de jouer ensemble dans l’eau, j’aime les voir sortir de l’eau en courant (cela arrive parfois), le souffle court, pour sauter dans une serviette, faire un calin, grignoter un biscuit, se réchauffer et repartir de plus belle. 

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