CANCUN

Comment dire…. je le savais, Cancun est une ville faite pour les touristes qui viennent par avions entiers se bronzer sur les plages de rêve. C’est confirme, tout le bord de mer est couvert d’hôtels plus luxueux les uns que les autres, exhubérants aussi… et souvent de mauvais goût. Franchement c’est moche, laid, beurk, pas beau. On a du mal à imaginer qu’à peine 50 ans en arrière ce n’était que jungle et plages désertes (le bon temps!!!) MAIS !!!!!! cette mer !!!! Un choc pour les yeux, ce dégradé de couleurs turquoise, mais c’est incroyable ! Nous avons fait tout de suite un arrêt pour en profiter : malheureusement les accès publiques aux plages sont rares. Enfin ce n’est pas tout à fait cela : tout vient d’un déséquilibre. On plante le décor : Normalement la loi mexicaine fait que le bord de mer est propriété fédérale (il appartient donc à tous) et les propriétaires sont censés créer des accès au littoral. Si on continue le raisonnement, bien que des hôtels s’alignent en rang d’oignon le long de la mer, on devrait pouvoir y accéder. Seulement, à l’entrée de l’hôtel, il y a guérite, gardien et tout le tintouin et s’il n’est pas décidé à vous laisser passer, c’est mort. On rajoute que bien sûr devant ces dits hôtels, interdiction de se garer… on comprend que les méxicains viennent à la plage en bus et surtout qu’ils s’arrangent pour se faufiler entre les immeubles (les grillages sont copieusement découpés). Il est vrai que je nous voyais mal traverser le hall d’un hôtel avec marbre, fontaines etc… avec mes trois marmouzets en claquettes pour accéder à ladite plage. Alors on a fait comme tout le monde, on s’est trouvé une petite plage publique (il y en a encore quelques unes si, si!) et on en a profité pleinement. Ce jour-là seul hic, le drapeau de vigilance était hissé, beaucoup de vagues, mais la baignade a été possible (après qu’un maître nageur nous ait conseillé de nous déplacer de quelques mètres car des courants étaient présents là où nous nous étions installés). Nous avons squatté pour la nuit un parking de supermercado (et une soirée avec nos amis avec au menu sushi – oh ça va je sais c’est pas mexicain- charcuterie et fruits, miam!). Le lendemain nous avions pensé partir pas trop tard : c’était sans compter le papotage invétéré de Charles et Sam avec d’autres voyageurs (ah ces deux là se sont bien trouvés je vous le dis!) avec Gaëtane on est pas des sauvages mais tout de même. On a tout tenté pour décoller : tout préparer dans le camping car pour partir, fermer les fenêter, rappeler deux fois, trois fois que les enfants en avaient marre, Gaëtane a même été jusqu’à mettre en route leur véhicule, j’ai cru qu’on allait jamais y arriver ! Mais ouf, nous vous rassurons nous avons réussi à partir mdrrr. On descend la côte !

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VALLADOLID

Une très jolie ville qui a le mérite d’être moins touristique que les autres. Et franchement, cela s’apprécie. Nous avons fait un tour dans le zocalo et ensuite nous avons pris nos pénates sur le parking du petit hôtel/restaurant du cénote. Une pure merveille ! Pour un prix dérisoire nous profitions de la piscine et du cénote. Ce dernier est vraiment enchanteur : les cénotes sont des réserves d’eau naturel souterraines. J’ai trouvé celui-ci impresionnant : l’acoustique aide aussi à la magie. Nous étions seuls aussi, ce qui rajoute à toutes ces impressions et sensations qui se sont bousculées… Vous l’aurez deviné, ce lieu m’a conquis. Nous pouvions logiquement nous y baigner : les enfants étaient réticents. Il est vrai qu’à part la halo dû à l’ouverture sur le ciel, point de lumière et surtout une myriade de poissons chats. Ils ont quand même fait un petit tour dans l’eau, mais en baroudeurs haut de gamme comme ils peuvent l’être parfois, ils ont préféré plonger dans la piscine lol. Le lendemain aussi nous avons profité du lieu et aussi de la gentillesse et de la curiosité du barman : grande discussion entre Sam et lui sur le café entre autres (il faut le savoir, ici au Mexique, ils carburent quasi tous à l’instantané, Jesus !!!!! après avoir eu droit à un jus de chaussette local, Sam a obtenu un jus qui ressemblait plus à du café, siiiiiiiii).

Nous allons maintenant attaquer la riviera Maya, les enfants ne tiennent plus en place, à nous les plages des Caraïbes !!!

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MERIDA

Je confirme c’est moche, moche, moche. Il faut dire que nous avons fait essentiellement la zone d’activité pour trouver nos fameux pneus. Nous avions fait trois revendeurs quant les hommes ont décidé de faire leurs prospections en solo (Nos co-voyageurs avaient des pièces à trouver pour leurs panneaux solaires). Ils nous ont « lâchement » abandonnées Gaëtane et moi avec les 4 lutins dans un centre commercial en nous laissant miroiter la possibilité de faire du patin à glace. Imposteurs !!!!

Une fois qu’ils ont été partis, nous sommes arrivés devant la patinoire : fermée !!!

Gloups, petit moment de solitude : comment allons-nous occuper nos monstres ? On pase devant un coiffeur et Gaëtane a l’illumination suprême : pourquoi ne pas leur faire couper les cheveux ? Banco ! Cela nous a bien occupés. Avec un entracte jus de fruits, un autre glace, il était 19h et nous commencions à tourner en rond. Nous sommes donc allés dans le camping car de Gaëtane attendre le retour des hommes. Ce fut chose faite peu de temps après : deux pneus étaient changés, les autres n’attendaient que notre visite demain yesss. Notre fidèle destrier a de nouveaux « sabots » des plaquettes de freins qui ne sont pas à changer de suite, parfait ! 

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Celestun

Encore un bivouac dans une pemex (ce sera notre dernier juré, 2h du matin les cris des hommes, les chants des coqs mexicains qui n’ont rien compris et chantent toute la nuit, le vrombissement des voitures, les jappements de chiens hystériques, les effluves d’hydrocarbures BASTANTE!)

 Bref, nous sommes partis assez vite direction dans la ville voisine, réputée pour ses chaussures : ça tombe bien Gaëtane va bientôt marcher pieds nus et nos lutins ont les orteils qui dépassent des sandalettes mdr. Des dizaines de magasins où finalement nous avons trouvé deux paires pour Bétina : on a acheté une première paire sans grande conviction mais à 100 pesos pourquoi hésiter ( modèle très pin-up et pas du tout baroudeuse, Suri Cruse tu n’as qu’à bien te tenir au niveau des chaussures à talons) et finalement une paire bien plus raisonnable à 80 pesos. J’ai cru que la vendeuse se trompait : le prix de la paire de chaussures j’hallucine. Nils aussi est chaussé, malheureusement pour Merlin pas de modèles assez confortables à sa taille. Ce n’est que partie remise.

Nous prenions la direction de Celestun et voulions profiter de la plage, donc ravitaillement en eau potable et courses et on démarre : on se dit benoîtement qu’on a le temps, il est à peine 14h pour parcourir les 40 kms. C’est celaaaaaaaaaaa ouiiiiiiiii.

Déjà nous avons décidé de contourner Merida et de prendre des petites routes, là on commençait déjà avec des points de pénalité, ensuite on se paume (je ne vous refais pas le film de la dispute entre Sam et moi – moi j’ai la carte et je lui jette quasi à la figure à la fin, lui a le GPS et fait quasi de même, sauf que quand même c’est un GPS crotte bref…) On continue sur nos petites carreteras secondaires parce qu’on est des voyageurs oui ou non ? On traverse des villages paumés où les sourires fleurissent sur les visages à notre passage, les coucous aussi. C’est tellement agréable ! Il est 15H ah tiens on a fait à peine la moitié du trajet… hum…. Allez hauts les cœurs on continue… Ah tiens c’est plus une route en dur, c’est une piste ? Même pas peur !…. quelques kilomètres plus loin (et quasi une heure surtout) Ah la piste est pas pire à partir d’ici sauf qu’il y a des trous dignes de météorites… go, go, go on y va…. les lutins soyez courageurs il ne reste plus que 1,5kms : mouais sauf que là on cherchait les endroits sans trous, 30mn minutes pour traverser se fichu 1,5km. Les enfants craquent à l’arrière, Nils gémit « j’en ai maaaaaaaaare de rouuuuuuuuuler encooooooooreuuuuuu » allez les loulous la plage n’est plus qu’à 22kms sur une route géniale. Le soleil se couche et finalement on se fera un bivouac au départ des lanchas pour la réserve de flammants roses. C’est le 3 mars, les moustiques nous sautent dessus donc pas de plage MAIS une petite fête d’anniversaire pour fêter dignement les 41 ans de Sam : cumpleano feliz !!!! A 8 dans Bernard, à dégouliner littéralement (enfin sauf Charles, lui il est thermiquement protégé, les mystères de la génétique). On commence à se dire qu’on va tracer directement en Patagonie, on est pas faits pour les 42° degrés où l’humidité est tellement importante que même les petites culottes mettent deux jours à sécher, misère….

Mais vraiment une chouette soirée avec nos amis, des ballons, un gâteau, de l’amour et de l’amitité que demander de plus (un ventilo !!!! oui je sais je rabâche). Et des personnes qui vous offrent un bac à glaçons, compte-tenu du climat ici, on peut les appeler des amis mdr.

La nuit le vent s’est déchaîné et au petit matin il faisait frais, oui frais !!! On en a profité comme vous ne pouvez pas imaginer. On en était à se dire qu’on repoussait notre balade en lancha mais les nuages s’éloignaient, autant faire un tour avant de mourir de chaud.

Je trouvais Charles peu enthousiaste, j’ai mis cela sur le compte de la température, mais non… Pour tout vous dire, la dernière fois que Charles était monté sur un magnifique bateau (tout en bois comme il dit) ledit bateau avait sombré avec eux à bord en quelques minutes au large de Marseille. Depuis point de Charles sur un bâteau. Or pour faire plaisir à sa dulcinée, il nous a accompagné, sans une certaine appréhension. Tout s’est bien déroulé : nous avons navigué à vive allure aux abords de la mangrove, en direction du sanctuaire. Et à quelques mètres, afin de ne pas faire s’envoler les oiseaux d’un rose spectaculaire, le pêcheur a ralenti la lancha…. enfin elle a ralenti d’elle même vu que le moteur s’est arrêté et n’a pas voulu redémarrer (imaginer la tête de Charles…) Pendant 10mn/15mn le pêcheur a tenté de redémarrer, nous avons évité de faire des blagues vaseuses.

Finalement au bout de 15mn, bravoooooooo le moteur est reparti (je crois que j’ai entendu Charles soupirer mdr) Et nous avons enfin pu être au milieu de ces magnifiques oiseaux. Nous avons appris que leur couleur ne provenait pas forcément des crevettes qu’ils ingéraient mais aussi des larves rouges dont ils se nourrissaient. Ce qui est génial c’est que l’eau de la lagune, pendant le temps où les flammants roses sont là, est pleine de ces larves et donc se teinte de rose, alors qu’une fois que la migration commence (leur nourriture étant « épuisée ») l’eau reprend sa couleur verte.

Pour être honnête, l’eau loin du sanctuaire, était couleur gros bouillon lol. Nous avons bien eu le temps d’admirer ces volatiles pour ensuite passer dans un tunnel sous la mangrove (magique!!!) et lors du retour au quai nous avons perdu la corde d’amarrage (cette fois, c’était certain pour Charles, encore un signe comme quoi il ne doit pas flotter sur l’eau). Bref, moment très chouette et féliciations à notre courageux co-voyageur.

Les estomacs des voyageurs étaient tous au top alors on a enfin pu se faire notre petit resto. La Playita, un resto les pieds dans le sable, au menu : poulpe à la diable, poisson à la plancha, crevettes à l’ail. Tout était succulent, une adresse que l’on n’oubliera pas ! Nous avons même eu droit à la discussion avec un client du restaurant qui s’était rué sur Merlin pour lui dire qu’il était un trésor, précieux etc… l’a pris dans ses bras et l’a embrassé : notre lutin était au sommum de la terreur… Mais c’était réellement par pure gentillesse. Il habitait à Campeche et voulait même nous inviter à manger chez lui, malheureusement la suite de notre voyage est dans la direction opposée. Un des membres de sa famille nous a même chanté deux chansons accompagné de sa guitare, un très bon moment comme on les aime.

 Direction Mérida : on se doute qu’il n’y a pas grand chose à voir là-bas. Une grosse ville comme on ne les aime pas. MAIS il faut absolument changer les pneus de Bernard et vérifier voire changer les plaquettes de frein.

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Grottes de Loltun

Allez on ne s’arrête pas au musée du chocolat, on clôt la journée avec Loltun et ses grottes. Alors tout de suite un seul mot : LA PURGE ! Nos co-voyageurs qui avaient préféré faire quelques sites sur la route Puuc, nous avaient rejoint. Et bien ils s’en rappeleront et nous aussi… Déjà l’entrée du site est chère (merci le guide qui donne le prix d’entrée pour des locaux pas pour des étrangers : majoration 75%) il faut rajouter le pourboire au guide (qui n’est pas salarié) MAIS surtout il faut compter avec la fatigue des lutins (et surtout de Nils) et le terrain qui était très accidenté à deux reprises. Bref, aucun plaisir durant cette visite où nous avons dû gérer les enfants et leurs bagarres/crises, un guide espagnol parlant un anglais quasi-incompréhensible (car nous étions avec d’autres visiteurs américains, et il faut bien choisir une langue) et enfin et surtout un lieu insignifiant.

Franchement, Edward Thompson aurait du aller se promener plus loin, car je veux bien croire qu’il y ait certaines peintures rupestres mayas (pas des plus convaincantes) mais cela ne vaut pas tripettes.

Seul point positif : les enfants auront vu des stalactites et des stalagmites mais sorti de là…. vous l’aurez compris on passe à autre chose sans regrets.

Ah si pour être honnête, la sortie des cavités, avec sa forêt en sous-sol baignée de lumière provenant d’un trou dans le ciel de la grotte là je dis « vraiment joli ! ». Rendons à Thompson….

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Musée du Cacao

Quand on a la chance de partir de Uxmal en fin de matinée, on peut faire une autre visite. Nous avions prévu d’aller dans les grottes de Loltun, mais sur notre chemin, damned, l’éco-musée du cacao ! Nous étions en avance sur un horaire de visite à Loltun, qu’à ne cela ne tienne, on fonce sur le cacao. Pour être tout à fait honnête, le musée qui est constitué de petites palapas, au milieu d’un parc est un peu fourre-tout. On parle du cacao (heureusement!) les explications sont très didactites mais on traverse aussi des parties du parc qui expliquent un peu mieux la vie des mayas par leur consommation de plantes, leurs outils et instruments de cuisine etc… MAIS ce qui vaut réellement le coup est la dégustation de chocolat Maya !

Nous sommes arrivés dans une palapa où deux personnes nous ont montré les fèves, les ont fait grillées (nous les avons goûtées à ce stade, pour une choc addicted comme moi, un pur moment de bonheur!) puis les peaux ont été retirées, et les fèves ont été moulues sur la pierre. Ensuite est venu le mélange : cacao, on rajoute un peu de cannelle, une épice rouge venant d’une plante que l’on avait apperçue un peu avant dans les jardins et qui servait de colorants pour certains rituels (on l’avoue on est petits joueurs, du temps des mayas, on prenait un peu de sang des guerriers, mouais bof sans façon) du miel et du piment. Le tout avec de l’eau et mis à chauffer : le résultat ? Un cacao à tomber par terre !!!!!

 Maintenant nous sommes un peu plus calés sur le chocolat, et d’autant plus gourmands de cette petite fève qui était rare et une monnaie d’échange considérable : pour exemple, 10 fèves contre un lapin ou 100 fèves pour un esclave en bonne santé (ah ouais quand même, vallait mieux se lancer dans l’élevage d’esclaves).

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UXMAL (ouchmal)

Nous sommes arrivés sur le site en fin de journée et avons fait un bivouac sur le parking (pour 130 pesos tout de même…) mais un intérêt notoire : être sur place pour le spectacle son et lumière de nuit et partir visiter tôt le lendemain matin, à la fraîche.

Le spectacle le soir était une explication de la cité avec éclairage des différents bâtiments. Nous étions dans le quadrilatère des nonnes, et les 45mn sont passées à toute vitesse. Certains détails des reliefs étaient très visibles au spectacle, et beaucoup moins à la visite de jour le lendemain. A 8h nous étions à l’entrée. La pyramide du devin tout d’abord : selon la légende, elle aurait été érigée en une nuit par un nain aux pouvoir magiques (soit…) Mais sa forme ovale et ses 35m nous ont laissé pantois. Ensuite ce fût le carré des oiseaux, le quadrilatère des nonnes où se trouvedes représentations du dieux CHAC, le dieu de la pluie. Ainsi que Quetzacoatl, le serpent à plumes (encore!) Nous avons, grâce à ce site, pris connaissance du style PUUC : des frises, des motifs, des ornements et des pierres taillées en parfait état (comme nous nous disions avec Gaêtane, punaise on va pouvoir briller dans les dîners mondains en parlant du style PUUC. Quoi ? Je ne vais pas dans les dîners mondains, et alors ? Mdr). Le jeu de pelote (j’entends des « encore ????? !!!! » oui mais là mesdames et messieurs, il y avait l’anneau dans lequel il fallait faire passer la balle ! D’ailleurs apparemment les historiens n’arrivent pas à savoir si les personnes offerts en sacrifice après une partie – souvent pour fêter une saison ou un cycle de vie- étaient les gagnants pour leur force ou les perdants. Charles m’a proposé de prendre ce système pour l’équipe de France, je transmets…

La maison des tortues. Le monolithe de Picota : une sorte de cylindre en pierre avec plusieurs hypothèses sur sa fonction, dont un élément de culte phallique (sachant qu’il y a un temple avec des gargouilles en pierre représentant des phallus et sur une façade de palais – des nonnes – des personnages exhibant leur sexe, moi je dis banco pour cette version!) le trône du jaguar à deux têtes, la grande pyramide (seuls Merlin, Bétina et Sam auront eu le courage d’y grimper) et enfin le pigeonnier. Il était 11H et le flot des touristes se déployait sur le site alors que nous le quittions, on est trop forts !!!!

 

 

 

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CAMPECHE L’ETAT ET LA VILLE

Le Chiapas, c’est déjà terminé : je l’avoue c’est l’état qui m’aura le plus boulversé. La pauvreté et les visages fermés par la dureté de la vie nous ont tous éprouvés. Mais la jungle qui s’est offerte à nous nous a aussi captivés ! Un état et des sites que je recommande chaudement (Sté, je dis ça….)

Nous sommes maintenant dans l’état du Campeche. C’est le lendemain de la nuit blanche PEMEX qui restera dans les anales, que nous avons atteint la ville. Non sans mal : en effet, c’est là que nous avons eu affaire aux flics les plus pénibles, insistants depuis notre départ.

Ils se sont jetés sur nous (nos co-vageurs étaient devant nous). Coup de sifflet, moulinet du bras et hop au contrôle : ils nous auront tout fait ! Ils ont tenté de nous faire comprendre que l’on avait pas le droit de conduire notre bernard avec notre simple permis voiture, que la date sur la carte grise attestait que nous devions nous acquitter de frais en plus, le contrôle technique était-il en règle, et cerise sur le gâteau : les enfants portent-ils tous une ceinture de sécurité ? (sachant que l’on croise depuis notre entrée au mexique des véhicules blindés de passagers genre bétaillère, des enfants portés à bout de bras sur des motos et j’en passe, c’est un peu du foutage de bobine). Bref, ils avaient juste envie d’empocher quelques centaines de pesos (vu que les amendes se paient directement, genre vous nous donnez l’argent à nous et on vous fait une ristourne, sans verbalisation) mais devant notre déterminisme nos explications etc… dépités ils ont du nous laisser partir.

Bienvenue à Campeche !

De la ville, nous n’aurons vu que l’aire de jeux et le wall-mart : Sam se remettant péniblement de son intoxication.

Le lendemain, nous étions prêts à repartir, direction Edzna. Un site mythique juste parce qu’il était DESERT ! Et c’est rudement agréable de visiter un lieu en s’y croyant seuls au monde. On l’avoue on est rentré dans Edzna après le déjeuner, point d’ombre, 43°, l’enfer à l’état pur. Au bout de 2 heures, nous avons quittés les iguanes et la cité pour prendre une douchette histoire de faire baisser la température corporelle en-dessous des 40° lol.

Le site d’Edzna comprend juste quelques édifices, très proches les uns des autres : c’était agréable de visiter un site « concentré ». Le plus impressionnant, el edificio de los cinco pisos : 31m de haut avec un temple en haut (malheureusement, seul le premier étage est accessible). C’est là que Sam a découvert LA méthode pour gravir les marches des temples et autres pyramides : depuis le départ je trouvais étrange la hauteur des marches sachant que les mexicains sont plus petits que nous. Mais ils sont malins ! Souvent il y a des demi-marches (sorte de petite pierre carrée se trouvant à espace régulier, si on gravit les marches en diagonale!) et cela permet une progression plus douce. Bon on l’avoue, ça ne marche pas sur tous les sites mais on va progresser en théorie de grimpette, on vous promet !

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PALENQUE

Nous sommes allés faire une nuit dans un camping dans le parc proche des ruines. Une grosse erreur…. ils nous ont vraiment pris pour des gringos et nous ont chargé l’addition sans discussion possible : c’est assez désagréable… (remarquez ça nous fait une introduction au chiapas en général : pour bon nombre de sites, le coût est 50% plus cher pour les étrangers).

Du coup au lieu de rester deux nuits, nous n’y sommes restés qu’une (mais en profitant de la piscine à fond les manettes non mais oh !). La nuit a été agitée, avec les singes hurleurs qui étaient à deux pas dans la forêt (non rectification, NOUS étions à l’entrée de leur domaine nuance…) et donc ces singues hurlent vraiment toute la nuit, c’est vraiment impressionnant quand on connaît leur taille qui est diamétralement à l’opposé de la force de leur cri ! La deuxième nuit à Palenque s’est faite pour une poignée de pesos devant un hôtel de cabanas. Parfait !

Nous sommes toujours avec Charles, Gaëtane et Paola : nous nous entendons très bien et c’est vraiment chouette de voyager à plusieurs.

Nous avons enfin fait la visite du site : il n’est pas immense mais la chaleur calme très vite les ardeurs. Heureusement, ici grâce à la végétation, certains points d’ombre existent (chouette!) seul bémol le taux d’humidité qui étouffe.

Cette cité Maya (une des plus grandes du Mexique) nous a conquis : nichée dans une végétation tropicale, le lieu est magique. Une petite partie du site était inaccessible (on ne connaît pas la raison) mais déjà avec ce que nous avons crapahuté/visité/ nous avions notre quotat ! Le temple des inscriptions (en haut d’une pyramide de 22m) recouvert de glypes. Le palais, le temple du soleil, l’incontournable jeu de pelote, le temple du comte et enfin celui des chauve-souris : ce dernier a été le terrain de jeu des enfants, des vrais explorateurs (Merlin nous a même fait une bonne blague en débarquant dans une salle en s’étant faufilé par un passage « caché »). Bref, on l’avoue on a fait l’impasse sur le musée : les enfants étaient sur les rotules. Un très très beau souvenir.

Une petite erreur s’est glissée dans ce magnifique programme : en partant de Palenque, Sam, gourmand comme on le connaît, a voulu tester quelques plats locaux. On se rappelera longtemps du bivouac le soir-même dans une pémex infernale (qui à mon avis devait être la plaque tournante de toute la circulation du chiapas) avec un Sam malade comme jamais (on a soupçonné un des plats à base de viande qui était un peu limite) Trois jours de quasi jêune par la suite, je vous laisse le niveau d’intoxication… Bref…

Nous avons fait « connaissance » avec une nouvelle sorte d’arrêt sur la route, différent des topes… les cordes tendues en travers de la route par les habitants pour arrêter les véhicules et tenter de vendre des fruits ou légumes. Je l’avoue cela m’a rendu assez mal à l’aise : impossible d’acheter à chaque arrêt, certains sont plus insistants que d’autres… des enfants s’accrochent aux rétros : on a acheté une fois ou deux, et certains regards face à notre refus étaient difficiles à soutenir…

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AGUA AZUL

En quittant le Rancho, nous pensions avoir un trajet de 3-4h pour rejoindre Agua Azul…. C’est cela… nous comprenons de plus en plus que nos moyennes vont chuter au chiapas !!! des routes où des centaines de topes nous empêchent d’avancer sereinement, sans compter les trous et la nouveauté les « deslaves » : sorte d’éboulement de la route, annoncé par un joli panneau (donc inutile de penser que la route sera réparée avant des années) tout ça pour plus de fun en plein virage sans aucune visibilité. Nous avons quand même fait une moyenne sur 6h de trajet à 30 km/h ! un record ! Nous sommes enfin arrivés à Agua Azul en fin de journée et contre tout attente, nous avons retrouvés Gaëtanne, Charles et Paola : ils ont eu un trajet très difficile la veille, Paola a été malade tout le long, nuit courte et temps couvert, ils ont préféré attendre pour profiter des cascades.

Après un goûter express (avec des mangues délicieuses, merci les amis) direction les chutes : les couleurs sont sublimes ! Les enfants se sont bien défoulés dans l’eau (euhhh on l’avoue les parents l’ont trouvée trop froide) et cerise sur le gâteau, une vue incroyable en montant au mirador. Ok il faisait déjà trop sombre pour les photos, désolés !

Et juste pour prouver que le chiapas, c’est vert, quelques photos à l’appui.

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