SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS

Il fallait être motivés pour trouver le Rancho San Nicolas où nous devions passer la nuit : après avoir traversé le centre-ville (imaginez des ruelles étroites, des sens uniques pas indiqués, avec un Bernard qui bien qu’il fasse des efforts, ne peut pas rentrer le ventre ou baisser la tête c’était chaud!) le GPS était complètement aux fraises et nous a envoyé sur les hauteurs de San Cristobal…. point de rancho en vue. Je demande donc à un couple dans une voiture et après avoir tenté de nous expliquer, l’homme préfère nous y conduire en voiture, muchas gracias !!!

Enfin il nous a conduit à l’entrée secondaire, à l’opposé de centre-ville… nous étions ravis, pas de ruelles à traverser… mouais… sauf que du coup nous nous sommes retrouvés à descendre une piste en pente vertigineuse, avec gros cailloux et trous à la clé. La descente s’annonçait bien mais forcément, une voiture monte en sens inverse : damned, on se serre (enfin nous pas trop côté ravin tout de même…) ouf ça passe ! Quelques mètres de plus, ahhhhhhh un petit camion misère on ne passera jamais…. l’autre véhicule fait des manœuvres pour se coller à flan de colline (il était en équilibre précaire, j’aime poooooo) on arrive à passer et là Sam me dit « tu vas voir on va se taper un mega truck c’est obligé » et bien non, à la place du truck nous nous retrouvons face à…… un camping-car avec un joli drapeau français ! Non mais je rêve ! Nous avons donc fait la connaissance de Gaëtane et Charles ainsi que de leur petite Paola (deux ans) – sans oublier leur compagnon à quatre pattes Birshka. Ils partaient du Rancho direction Agua Azul : oui mais voilà, on discute, on fait connaissance, les enfants s’amusent, il était déjà tard pour parcourir la distance, et voilà demi-tour pour cette famille et ils nous accompagnent pour une nuit.

Nous ferons aussi la connaissance d’un couple de retraités Bernard et Gill qui au volant de leur 4×4 avec cellule sillonnent la planète (ils ont été en Mongolie, notre rêve!!!!) Et voilà encore des rencontres géniales : Bétina joue la baby-sitter avec Paola, les garçons sont aux petits soins pour elle. Nils fait si grand à côté d’elle. Nous nous rendons compte que nous comptons faire quasi le même parcours et nous allons certainement voyager ensemble quelques temps, ne serait-ce que pour traverser l’Amérique centrale en « convoi ». Ils partiront le lendemain pour Agua Azul, nous les rejoindrons à Palenque, il nous faut visiter San Cristobal.

C’est ce que nous ferons le lendemain : la ville est très jolie, une des deux églises a une facade arrière des plus somptueuse (ciselée à l’envie!). On voit que le zocalo est refait de neuf, les facades sont entretenues, avec encore une fois des couleurs chatoyantes. Nous flânons aussi dans le marché où il est difficile de résister à toutes ces tentations. Bétina trouvera un chapeau (l’autre n’en peut plus de la mer et du soleil) il nous faudra faire plusieurs stands pour trouver sa taille. Et voilà c’est reparti pour un chapeau au crochet (rose, était-ce utile de préciser ? Mdr). Je regrette de ne pas avoir eu assez de monnaie pour acheter un centre de table qui me faisait de l’oeil : allez ce n’est que partie remise. D’un autre côté il est difficile de différencier le textile fait au mexique, et celui importé du guatemala (ici pas de doute, nous étions dans la partie du marché occupée par une coopérative de femmes de la région, le travail était somptueux).

Nous dégusterons des paletas (glaces) au jus de fruits : euhhh par contre les bâtonnets riquiqui tout mous pour des glaces lourdes, je vous laisse deviner le dégoulinage sur les bras, vêtements, etc…

 Les enfants commençaient à fatiguer, donc retour au camping. Je les soupçonne d’avoir un peu forcé la fatigue pour retourner à leur bricolage : ils ont construit en équipe un bâteau, cela a été un drame le lendemain quand ils ont réalisé qu’on ne pouvait l’emmener… mais au moins ils auront passé un chouette moment ensemble !

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MITLA

Allez soyons fous, on quitte Monte Alban pour se faire le site de Mitla dans la même journée. On calcule, sachant qu’il faisait très chaud déjà à 9h à Monte Alban, quid quelle température à Mitla à 14h ? réponse : proche de l’enfer !!!
Les enfants ont été courageux mais après deux heures de visite, ils ont capitulé. On les comprend…
Personnellement, j’ai beaucoup aimé Mitla : un marché assez sympathique, une église coloniale aux dômes rouges et des édifices disséminés dans la « ville ».

La suite cela a été deux jours de route assez difficiles avec les topes qui nous ralentissent considérablement, la chaleur écrasante, un bivouac pas des plus glamours sur une pemex, mais heureusement aussi de jolis paysages… Les derniers kilomètres ont été éprouvants : un camion rempli de Corona s’était renversé, des kilomètres de bouchons (en côte bien sûr…) avec les mexicains qui ne se posent pas de questions, doublent les files de voiture arrêtées au risque de se prendre les voitures arrivant en face, on a un peu halluciné quand même sur ce coup…

Bienvenido y buon viaje nous a dit un policier fédéral à un poste de contrôle au Chiapas : j’ai pensé à toutes mes amies de France, un mexicain booooooo mais boooooo, charmannnnnnt mais charmannnnnnt…. comme je n’en avais encore jamais vu (même Sam l’a remarqué, c’est dire!) Bref, j’ai pas osé prendre une photo pour les copines, mais je vous jure ça aurait valu le coup.

Nous avons atteint le Chipas, l’aventure continue !

 

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MONTE ALBAN (Suite Oaxaca)

 

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OAXACA (on prononce Oarrrrrraca) Berceau de la civilisation Zapothèque

Nous sommes arrivés dans la ville portant le même nom que l’état en lui-même, et avec une vue magnifique sur un volcan en activité : cela a bien impresionné les enfants qui n’ont eu de cesse de nous demander les signes avant-coureurs d’un jaillissement de lave (téméraires mais pas trop…) Nous avons rejoint un camping en centre-ville pour prendre un taxi le lendemain afin de nous rendre sur le site archéologique de Monte Alban que nous avons beaucoup apprécié. Il est vrai que nous y sommes arrivés un peu tard dans la matinée (9H) et il a fait très chaud très vite….

Ce site se trouve tout en haut d’une colline (appelée colline du jaguar) avec une vue superbe de toute la vallée de Oaxaca. Nous avons retrouvé les fameux jeux de pelote (il y en avait 5) : en forme de I majuscule, il servait à commémorer les cycles de la vie et les saisons de l’année. Deux plateformes se font face, l’une au nord, l’autre au sud. De la haut, la vue était incroyable sur l’ensemble du site.

Puis Los Danzantes : un édifice à côté duquel sont regroupées des dalles sculptées représentant des hommes nus, dans des positions bien loin de la danse. Apparemment ce devait être des prisonniers de cités voisines, vouées au sacrifice, charmant…

Un bâtiment avait aussi la fonction d’observatoire astronomique. Sa pointe en éperon avait un rapport avec le soleil à son zénith (l’ombre des fidèles disparaissait et avec elle, leur âme. Pas fous les prêtres, ils étaient sûrs d’avoir un ascendant terrible sur tous leurs fidèles avec des pratiques pareilles). « Malheureusement » il était en réfection.

Le musée était lui aussi très intéressant (et j’ai fait preuve d’un courage incroyable en ne cédant pas à la tentation de certains bijoux, reproductions fidèles d’anciens….)

Nous avons continué la visite par le centre historique, son zocalo (centre piéton) sa poste (pour envoyer des tonnes d’évaluation au CNED) et son marché couvert : je l’avoue, l’allée « boucherie » a été évitée sciemment. L’odeur des viandes accrochées en pleine chaleur (aucun frigo en vue) m’a soulevé le cœur à des mètres à la ronde… Mais comme nous sommes joueurs, nous nous sommes faits un petit resto pour goûter à une des spécialités locales : le Mole Negro (une sauce noire, à base de piments, succulent ! Sur laquelle nageait un enchiladas de poulet). Nous avons aussi fait quelques petites emplettes chocolat, café (que l’on a fait moudre sur place, hummm un délice) et aussi du fromage d’Oaxaca (une boule de fromage à pâte cuite, on dirait une pelotte de laine que l’on déroule et qui est généralement utilisée pour garnir les quesadillas, un must dans la famille DESREV mdr). Bref, Oaxaca aura été une étape « gourmet ». On l’avoue, on a fait l’impasse sur le Mezcal…

Ps : je ne sais pas comment les garçons font pour supporter le regard et les cris des mexicains en voyant des blondinets. Merlin détient (encore) la palme, il est bonne pâte mais parfois je trouve ça un chouia pesant… impossible de les retenir de passer leurs mains dans la chevelure de notre lutin. Sans compter les demandes de photos de certains parents qui souhaitent que leur progéniture pose avec les notres. Mais bon, il gère bien, tant mieux !

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MEXICO

Désolée pas de texte, je ne connais que par les photos ramenées par Sam. 

 

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TEOTIHUACAN

Ca c’est de la pyramide ! Celle du soleil mesurait à l’origine 63m de haut, et 215m de côté… ouche… Seuls Merlin, Bétina et leur papa auront les mollets pour arriver jusqu’en haut. Il faut dire qu’avant il y avait eu l’ascension de la pyramide de la lune (soit plus petite mais tout de même…) cette dernière est entourée d’autels. Nous n’avons fait que le petit musée intéractif mais Bétina et Sam étaient captivés. Merlin et Nils préféraient crapahuter sur les marches … à chacun sa manière de s’approprier les lieux !

La citadelle et temple de Quetzalcoatl comporte une multitude de têtes de serpents à plumes.

A son apogée, Teotihuacan couvrait plus de 20km2 et probablement 200 000 habitants. Plusieurs hypothèses ont tenté d’expliquer la disparition de cette civilisation : la plus probable est une révolution sociale contre le pouvoir en place (seuls les principaux monuments, symbole du pouvoir, ont été brûlés).

Nous avons trouvé le site vraiment très impresionnant, et avons apprécié la visite, malgré l’insistance lourde des marchands à tout bout de champ. Ah c’est sûr j’aurais pu acheter des masques en obsidienne à la pelle, des bracelets en argent rutilants (et comme m’a dit un marchand, « si pas pour toi, cadeau pour la beldoche – en « français » dans le texte, j’étais pliée de rire). Finalement nous aurons craqué pour une flûte qui me faisait de l’oeil (mais c’est la « faute » de la famille Louis ce sont eux qui ont commencé). Je confirme que le soleil de midi au pied des pyramides est impitoyable : après un petit retour en centre-ville pour nous restaurer, le retour sous les nuages ne m’a pas gêné… Demain ce sera journée repos pour les enfants et moi (enfin plutôt évaluations…) Sam accompagne les Louis à Mexico City.

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TULA

Nos premières ruines Toltèques. C’est ici qu’a régné Quetzalcoatl.

Cela nous a permis de nous initier aux divinités qui nous étaient totalement inconnues. Dans les grandes lignes (et si j’ai tout bien compris) les créateurs étaient le féminin et le masculin qui ont donné naissance à 4 fils. Ce sont eux qui vont créer les dieux mineurs, le monde et les hommes (pas mal comme job!). En Mezo-Amerique , deux des fils jouent un rôle important : Quetzalcoatl (dieu de la vie et de l’air), Huitzilopochti (dieu du soleil et de la guerre) et l’inévitable méchant de l’histoire Tezcatlipoca (et accessoirement frère du premier).

Mais revenons à Quetzalcoatl (serpent à plumes de son petit nom). Parce que lui il était trop fort, il était dieu mais aussi roi des Toltèques. Il est vrai que son histoire explique pourquoi il était vénéré. Il est allé en enfer pour récupérer les os des morts afin de créer un nouveau monde. Alors qu’il tente d’échapper aux dieux des enfers, il fait tomber les os (c’était pas la peine d’être un dieu et aussi maladroit…) Mais au lieu de fuir, il s’arrête au péril de sa vie pour les ramasser, les arrose de son sang et donne ainsi naissance aux hommes. Il prend soin de sa descendance, leur offre le maïs, leur enseigne l’agriculture et la science, leur apprend à polir le jade, invente le calendrier etc…

 Comme d’habitude tout allait bien dans le meilleur des mondes, sauf que le frangin débarque, le fait tomber dans le pêché de la chair (on revient toujours à la même chose, c’est d’un banal mdr). Le serpent à plumes quitte son royaume et son trône et prend la mer en annonçant qu’il reviendra un jour… C’est alors une sale période pour le Mexique, qui à la demande de Tezcatlipoca, se plie aux sacrifices humains (merci le Routard lol).

On ne va pas faire les difficiles mais le site de Tula est sympathique mais pas époustouflant. Nous avons tout de même admiré les Atlantes : les colosses guerriers de pierre, hauts de 4,5m. Un bout du mur des serpents était aussi visible, les fondations d’un palais à portique, ainsi que des jeux de pelote. Un marchand m’expliquera que la « balle » devait être envoyée par le coude, la hanche et la cuisse, et jamais la main (moi qui pensais sottement qu’ils utilisaient un « instrument » quelconque…). Le passage obligé devant une foule de marchands est un peu désagréable mais comme nous sommes très poires, pour 25 malheureux pesos, nous avons acquis deux xxxxx à trois tons. D’ailleurs le marchand, réalisant quelques mètres plus loin, que nous avions trois enfants, en offrira un à Merlin qui a été très touché par son geste (et moi j’ai eu un peu honte d’avoir marchandé avec lui quelques minutes auparavant…)

 Bref, entre deux averses nous aurons grimpé quelques marches : c’est un entraînement pour Teotihuacan qui nous attend demain.

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SAN MIGUEL DE ALLENDE

Nous avons retrouvé Jumbo à San Miguel, et après une nuit sur un supermarché de la périphérie, nous avons pris un taxi pour le centre-ville. Nous voulions seulement rester quelques heures donc nous avons été directement à la Parroquia de San Miguel Arcangel : nichée au cœur d’un jardin, cette église avec ses tours roses valait le détour. Nous avons flâné dans les rues alentours et avons profité des cours intérieures pratiquement invisibles à l’oeil nu de la rue… et pourtant… des océans de verdure, des jardins en cloître au cœur de la ville. J’ai vraiment beaucoup aimé. Les bâtiments ocres, rouges, bleus, verts… ont aussi beaucoup de charme.

Les enfants sont restés un long moment devant les vitrines proposant des figurines très « funestes » : ici la mort n’est pas tabou et est « fêtée » comme un autre moment de la vie. C’est un peu déstabilisant mais finalement tous ces objets ont une âme particulière.

Les estomacs vides de quelconque petit déjeuner nous ont dirigé vers un petit café/brasserie où les papilles ont été à la fête : molletes (tartines avec frijoles – purée de pois-, fromage gratiné, chorizo etc…) des chocolats chauds à la canelle et à la crème fouettée, des quesadillas bien sûr et enfin des fruits, hummm.

Un petit regret pour moi, ne pas avoir été au jardin botanique… tant pis il nous fallait rejoindre Tula et le temps se couvrait dangereusement.

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TEQUILAAAAAAAAAAA

Allez le ferry c’est fait, ouf. Six heures de traversé (dont les deux dernières heures ont un peu brassé l’estomac des parents) où la clim est réglée sur « grand froid », le bar pris d’assaut par des aficionados de karaoké volume maximal – petite information si vous cherchez un métier d’avenir, essayez prothésiste auditif au Mexique, je suis sûre qu’il y a des débouchés- la cafétéria immense et rutilante dont le serveur (l’unique!) vous annonce alors que vous avez derrière vous trois enfants affamés, qu’ils ne servent pas de repas à 19h (il fallait venir avant 17h) et qu’il ne reste que des flans (donc pour compléter, on se rabat sur les distributeurs, repas nickel chips et cacahuètes au citron – beurk-).

Nous pensions le plus dur derrière nous en ayant accosté, mais il a fallu sortir dudit ferry. Nilsounet était endormi dans mes bras, les deux grands surexcités alors que Sam était le seul à être autorisé à rejoindre Bernard et sortir du ferry par voie « routière ». De mon côté je devais quitter le bâteau en tant que piéton, et réussir à retrouver ma « moitié » et notre fidèle destrier après avoir sinué dans des files, le terminal et enfin le parking, hummm que j’aime…

Après un bivouac sur le parking du port (Jumbo à nos côtés qui de sa taille, nous protège lol) un autre aux abords d’une grande surface, nous continuons nos nuités très «aventurières » avec une autre passée à l’arrière d’une usine Coca-Cola, ça ne s’invente pas ! (merci les Exploracy).

Nous étions donc à Téquila, qui comme son nom l’indique est le chantre de la fabrication de ???? la Téquila ! c’est bien vous suivez (au cas où nous ne l’aurions pas deviné, des bouteilles géantes de cette boisson légendaire couvrent le territoire de l’état de Jalisco). Il nous fallait donc percer le secret : nous avons préféré aller dans une hacienda dans le village de Amatitan, L’ Hacienda San Jose del refugio, en compagnie de la famille LOUIS.

Alors oui la Tequila provient bien de l’agave bleue : il faut une agave de xxx à 8 ans pour qu’elle soit à maturation. Ensuite les feuilles sont coupés (avec une dextérité qui nous a laissé pantois) elles seront broyées et serviront de compost, rien ne se perd au Mexique quelque soit le produit. Ensuite la racine est coupée en deux et le cœur prélevé (qui rendrait le jus amer) et enfin ils sont mis dans des fours immenses. Sous l’effet de la cuisson, le jus s’écoule et est récupéré dans des bacs. La racine est débitée en lamelles et pressée afin de récupérer encore un peu de jus, et surtout équilibrer le taux de sucre. Soit dit en passant, les lamelles d’agave cuites sont délicieuses ! Ensuite ce jus, mélangé aux fibres, part en fermentation est filté puis direction la distillerie. Il faudra deux distillations pour passer du jus brut à la tequila. Pierre, toujours curieux, demandera à goûter les différents jus obtenus : le guide lui apprendra alors que le premier le rendrait très malade, direction hôpital, que le deuxième pourrait le rendre fou voire aveugle…. ok alors on va faire comme tout le monde on va goûter la Tequila point.

La visite était très instructive mais j’ai préféré le moment de la découverte de l’ancienne usine (pourtant fermée seulement en 1962, quand on voit les conditions de travail, c’est assez incroyable. Je fermerai les yeux sur la remarque de Maxime – 16 ans- « ben quoi, 1962 c’est hyper vieux, ça fait longtemps que c’est fermé en fait » punaise les jeunes sont parfois rudes).

Bref, une usine impressionnante avec des machines absolument fascinantes : de celle broyant les fibres, à la meule tiré par un âne ou un cheval servant à extraire le jus, les cuves creusées dans le sol, les alambics en cuivre, les pavés au sol (installés sur la tranche) permettant l’écoulement des jus etc… un saut dans le temps qui a fasciné les grands (on l’avoue les petits commençaient à trouver le temps long, on les comprend). Ensuite la fameuse dégustation et un petit tour à la boutique de l’hacienda pour acquérir un bouteille de Jimador Anero. Nous quittons provisoirement Jumbo et filons vers Villa Corona (non, non faut pas pousser, là-bas ils ne font pas la bière).

Ce qui nous attendait là-bas était bien mieux : la famille Paille. Nous les avions rencontrés sous la neige à Bryce, c’est dans la piscine et les toboggans d’eau thermale des sources chaudes que nous les retrouvons. Et comme souvent, du papotage et des apéros entre adultes, des jeux sans fin pour les enfants et une surprise de taille : BÉTINA NAGE !!! On ne l’a pas vu arriver celle-là. Grâce à Avril, qui l’a mise en confiance, c’est parti pour notre petit poisson, on est rudement fiers d’elle. Elle a aussi réussi l’exploit de vaincre sa peur et de descendre dans les toboggans (ça a été laborieux mais là aussi elle n’a pas lâché le morceau). Inutile de dire que Merlin,lui, ne s’est pas posé beaucoup de questions mdr, il fonçait et même en buvant la tasse à l’arrivée, rien ne l’empêchait d’y remonter sans reprendre son souffle. Nils quant à lui s’entraîne à mettre la tête sous l’eau (comprenez, y plonger le nez, c’est tout de même un début).

Il nous a pourtant fallu les quitter, eux montent en Alaska. Merci les amis pour ce temps précieux passé à vos côtés, vos conseils, et bonne route !

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BAJA SUITE ET FIN

Playa los Suenos : nous y serons restés deux jours avec Stéphane, Myriam et leurs lutins. Farniente, playa, cervesa, guacamole et cumpleano feliz Stéphane !!! Eux sont partis pour le sud de Baja et nous, nous sommes remontés à La Paz, réceptionner notre colis (merci la Lachassagne Team et DHL!). Petite blague de Nils qui marchait d’une façon « étrange » sur la plage, mais son explication est pourtant limpide « Je vais faire croire que c’est les empreintes d’un animal, et les gens, ils vont se demander, quel animal c’est… » et voilà la confirmation que notre luciole est tout aussi espiègle que son frère et sa sœur, ça promet…

La veille de notre départ nous avons eu la surprise et la joie, de voir arriver nos cyclistes suisses préférés : Marie et Yohann (rappelez-vous nous avions fait leur connaissance en Alaska, ils en ont fait du chemin ils nous ont même rattrapés c’est dire…) accompagnés cette fois d’un autre cycliste, Zack. Ils sont restés une nuit pour notre plus grand plaisir et celui des lutins. Ils n’ont pas échappé à la balade pour les loulous dans la cariole et la course entre cyclistes et piétons (et avec des pointes à 25km/h, respect Monsieur Yohann !).

Le lendemain, nous sommes partis prendre notre ferry et là…. tadam ! On « tombe » sur Jumbo. Pierre, Odile, Alice et Maxime ne devaient embarquer que quelques jours après, mais finalement un tarif tombé du ciel les a fait partir comme nous le jour même (ok pas sur le même bâteau mais bon… quant à Manon, elle a « lâché » un temps le reste de la troupe pour visiter l’Australie, la veinarde !) Résultat nous faisons un bout de route avec eux, chouette !

Cette fois c’est sans regret que nous disons adios à Baja, nous y serons restés un mois. On ne peut pas dire que nous ayions adoré cette partie du Mexique : certes il y a des plages superbes, nous avons fait de belles rencontres aussi, mais les dépotoirs à ciel ouvert gâchent un peu tout… Par contre notre mode de consommation et de vie a bien changé :

  • les fruits et légumes s’achètent au bord des routes chez des marchands itinérants (le prix est dérisoire et ils sont savoureux)

  • pour l’instant, pas d’achat de viande « fraîche », c’est un peu trop « hygiène locale » pour moi. Il faut parfois avoir le cœur bien accroché pour faire ses courses dans les abarrotes (épiceries) et autres petits commerces. Et aussi pour savoir si ce lieu est en pleine décrépitude ou toujours en activité.

  • Nous avons retrouvé du pain, enfin !!! du vrai !

  • Plus de laundry mais des lavanderia où l’on dépose son linge un jour et on le récupère le lendemain lavé, plié.

  • Des bivouacs super simples, c’est fini « l’angoisse » de se dire « la police va t elle nous virer en pleine nuit ? » On peut toujours s’arranger auprès d’un gardien. Pour l’instant nous n’avons jamais essuyé de refus et sinon beaucoup de plages sont ouvertes au bivouac (même en cas de frais, c’est assez dérisoire, pour un lieu idyllique)

  • un plein d’essence à 550 pesos

  • Une cuisine mexicaine qui ravit les papilles de toute la famille : tacos, tortillas, quesadillas, empenadas, guacamole etc…

Mais le mexique c’est aussi des routes plus proches de la terre battue qu’autre chose, des trous énormes jamais bouchés, et une institution locale, les TOPES ! Parce que les ralentisseurs européens on connaît, mais les mexicains sont joueurs, eux préfèrent faire des TOPES : une sorte de bordure de trottoir qui nous fait toucher le plafond quand on ne le voit pas et que la vitesse n’est pas proche du zéro. Et comme apparemment c’est le seul moyen pour que les mexicains ralentissent, il n’y en a pas un, mais trois voire plus, qui se suivent à deux mètres de distance, avec des variantes dans les formes, les matières, quelle inventivité je vous le dis ! Enfin, on va s’y faire… ou pas… lol.

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