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Franchement ça pourrait très vite nous miner ces déconvenues depuis que l’on a foulé le sol mexicain, mais on ne va pas se laisser démoraliser. On a eu un coup de mou je l’avoue à Cabo, genre « mais on nous en veut ou quoi ? »

Heureusement quelques jours de plage on remonté le moral des troupes, Sam a enfin fait du jetski ! (et regardez la tête de Merlin et Bétina, croyez-vous qu’ils aient apprécié ? Ils étaient aussi fous qe joie que leur père).

Mais surtout deux chouettes rencontres. Sans ces problèmes mécaniques, nous n’aurions jamais fait la connaissance de Myriam et Stéphane avec leur deux loulous Driss et Leny (dont le petit dernier est né au Mexique!) Et la famille LOUIS : Odile et Pierre avec trois jeunes adultes Manon, Alice et Maxime (merci à vous les jeunes pour votre patience avec nos lutins). Et voilà c’était reparti pour entre autres les apéros discussion que l’on n’a jamais envie de finir, les jeux, les fou rire, le plaisir des voyages quoi ! Bétina est tombée sous le charme du camion aménagé de la famille LOUIS (comme nous tous d’ailleurs mdr) elle nous a dit « ça au moins c’est une maison! mais bon Jumbo reste avec les Louis, bon voyage les amis !

Nous allons maintenant à la Playa Los Suenos avec Myriam et Stéphane pour deux jours, ensuite retour à La Paz. le colis devrait être là lundi, yesssssss !

On nous avait prévenus, Cabo c’est THE lieu de villégiature de nombreux américains et canadiens : on confirme… franchement on a détesté (et se faire truander par un camping, ça met aussi les nerfs en pelotte, passons). Des bords de mer couverts d’hôtels plus luxueux les uns que les autres, véritables forteresses séparant bien les vacanciers des locaux. Tout est fait pour se croire aux USA : Mc Do, Wal-Mart, Starbuck and co. Aucune âme…

Du coup nous étions sur le point de partir de San José san regret, quand… tadaaaaaam : le voyant des injecteurs s’allume au nouveau. Je ne peux le croire, Bernard, tu déconnes là !! Donc c’était reparti pour des bidouilles astucieuses de Super Sam et à trois pattes, nous avons atteint Los Barrilles (La Paz était trop loin et un petit bivouac plage n’est jamais de refus chez les DESREV). Cerise sur le gâteau, en cherchant notre lieu de bivouac sur la plage à 18h, on s’enlise. Faut dire qu’on avait eu tellement de bol ces derniers temps… C’est notre premier chéri, qu’est-ce que je fais, une petite danse ? Groumphhhh.

A part Sam, tout le monde est descendu du véhicule et notre chauffeur adoré a commencé les manœuvres, en ayant auparavant dégagé le sable des roues avec ses petites mimines (plaques de désensablage, on les avait trouvées superflues… passons…) Et là, rencontre du troisième type au milieu d’un petit chemin, la nuit tombe, un cycliste solitaire débouche de nulle part, et nous demande in english si nous sommes bien allemands. Je réponds que non, nous sommes français. Ca tombe bien il est français lui aussi lol. Et voilà comment Bruno, qui réside aux USA hors vacances, nous aide dans les manœuvres, yessss. Finalement nous sommes restés trois jours à Los Barrilles, on s’y sentait très bien, les enfants se sont régalés et s’y sont fait trois amies (papa allemand, maman mexicaine, vivant au canada et behhhh. Ils ont pris une année sabatique et sillonnent le Mexique). Et on a eu le plaisir de voir des raies volantes, trop chouette !

Bernard est l’objet de toutes nos pensées et nous rallions La Paz et notre campestre/point de chute. Ce n’est pas pour nous déplaire : il y a des jeux, internet, c’est calme et cela nous permet d’établir un plan de sauvetage des injecteurs grâce à Eric et Gé notre lachassagne team !!! Merci encore à vous deux, on ne vous le dira jamais assez. Des pièces doivent nous arriver par DHL sous quelques jours (non, non je ne prêterai qu’une oreille distraite à la patronne du camping qui m’annonce que la dernière fois des voyageurs allemands, par le même transitaire, ont attendu leur colis trois mois, arrgghhh). On fait les lessives, on recharge le frigo et les tanks d’eau et on file à Tecolote : décidément cette plage on s’y sent bien.

Petit détour au port du ferry pour établir le permis d’importation de Bernard (nécessaire à partir du mainland seulement) bouclé en 10mn. Je me renseigne tant que j’y suis sur les horaires et prix des ferry, croisage de doigts pour que l’on puisse le prendre lundi prochain.

La primera vez !!!! C’est la première fois, une date importante : Merlinou a perdu une dent. Vous me direz, un article rien que pour ça c’est abusé. Oui mais je fais ce que je veux et en plus il y a une petite anecdote rigolote.

Merlin avait préparé le soir sa petite boîte contenant sa dent avec un mot prévenant la petite souris mexicaine qu’il voulait garder sa quenotte (C’est Sam qui l’a rédigé, il progresse en espagnol, hum hum). Je reprends, la dent, le petit mot et le lendemain matin…..

• Merlin : Ouiiiiiiiiii !
• Les parents se font un clin d’oeil complice.
• Maman, maman, la petite souris est passée !
• Chouette mon chéri, elle t’a laissé quelque chose ?
• Oui, un billet de 200 pesos !
• Et bien c’est super ça, mais tu veux dire 20 pesos
• Petit silence de quelques secondes : Non, non maman 200 pesos ! Comment elle est gentille la petite souris !
• Gloups… re-regard complice des parents, mais cette fois teinté de questionnement, puis d’amusement.

Alors vous le gardez pour vous, mais mon avis est que la prochaine fois que la petite souris, se rendra compte à 7h du matin qu’elle a oublié quelqu’un dans sa tournée, elle chaussera ses lunettes, pour ne pas confondre les billets, parce qu’à ce rythme, elle va perdre son triple A en deux coups de cuillères à pots…. C’est plus une souris, c’est une taupe !

M’enfin Merlin est content, et commence à tirer des plans sur la comète sur ses futurs investissements, rayonnant de bonheur (il peut le bougre…)

Alors oui, nous avons retrouvé une méga ville. Le malecon (promenade de la jetée) est très agréable mais nous avons préféré aller à Tecolote. Une plage superbe un peu seuls au monde. Pas mal de vent le deuxième jour (nous avions essayé la playa ballandra mais le coin nous plaisait moins). On s’est régalés.

Nous reviendrons à La Paz après notre boucle au sud afin de prendre le ferry, on essaiera de visiter un peu mieux la ville.

Notre prochaine étape a été la playa Santispac (apparemment une étape « obligatoire » pour tout voyageur lol) c’était sympa. Deux jours à se reposer, profiter des joies de la plage. Les enfants ont fait honneur à Bernard et à l’origine de son nom en fabriquant un château/refuge pour Bernard l’hermite. Cela les a occupé tout un après-midi. Seul petit bémol, il y avait trop de monde à notre goût alors nous avons suivi les conseils d’Alain, en avant pour Juncalito : une plage très préservée. Quelques campeurs seulement étaient présents et nous avons vécu deux jours incroyables : au programme sauts au-dessus des vagues, chateaux de sable mais surtout farniente ! Je précise qu’on a quand même fait l’école (on est plus rigoureux, comme quoi tout arrive) nous avons tout de même dû faire une pause pour aller admirer un banc de dauphins qui traversait.

Nous avons fait la rencontre d’une famille originaire de Californie avec deux garçons, nous avons passé un chouette moment à leurs côtés. Et encore une fois, une belle rencontre : Dominique qui faisait du kayak qui nous a invitée à la rejoindre, elle et son mari Georges, sur leur campement sur une autre plage. Ils sont français mais ont navigué entre France et USA depuis trente ans. Nous avons trouvé un autre petit coin de bonheur à leurs côtés : encore des promenades en Kayak avec des découvertes de Bernard l’hermine énormes (encore !), des poissons aux couleurs chatoyantes, une mue de langoustine qui a drôlement impressionnée Bétina, des étoiles de mer etc… le soir, Nils s’est endormi, épuisé, dans mes bras, devant le feu, après s’être régalé de tacos de poisson (pêché le matin même) poisson, purée d’avocats, salade, tomates, miammm.

Dominique et Georges, merci beaucoup pour votre accueil ! Et cerise sur le gâteau les enfants ont fait la connaissance de Lumey une petite américaine de 5 ans qui était aussi contente que nos lutins de rencontrer des enfants de son âge, 1-2-3 soleil à n’en plus pouvoir. Je vous raconte pas les cris de plaisir…

Prochaine étape, La Paz.

Il a été difficile pour nous de mettre un article depuis les baleines car, bien que tout aille bien maintenant, nous avons vécu une expérience traumatisante.

L’après-midi de notre retour des baleines, nous étions au camping donc, et alors que Bétina me rejoignait dans le camping-car (Sam et elle était au restaurant du camping, mais Sam y était resté pour discuter avec Yaël) donc en revenant, elle a croisé le chemin d’un des trois chiens du propriétaire des lieux : ce chien on ne le sentait pas dès notre arrivée, mais il était normalement attaché… cette fois là ce n’était pas le cas et il a attaqué Bétina. Et en quelques secondes tout a basculé, j’ai vu ma fille pourchassée puis à terre, les trois chiens sur elle (les deux autres, comme un effet de bande ont fait comme le premier) J’ai hurlé en sortant du camping car en courant vers elle : le cuisinier est sorti au même moment et les chiens ont lâché Bétina.

Ils l’avaient mordu à trois endroits aux jambes, elle saignait, donc Mario nous a emmené à l’hôpital (enfin un hôpital d’une petite ville mexicaine…) les plaies ont été nettoyées et désinfectées mais pas de vaccin contre la rage disponible. Nous n’avions que la parole des proprios sur le fait que les chiens soient vaccinés. Impossible de rouler la nuit (les trucks roulent comme des fous, même les locaux ne prennent pas le risque) nous avons dû attendre le lendemain matin pour rallier Santa Rosalia pour trouver un vaccin. Inutile de dire que la nuit a été quasi blanche : nous étions morts d’inquiétude et cherchions des informations sur le net sur la démarche à suivre, les délais, avons tenté sans succès de joindre l’hôpital où nous devions aller etc…

Arrivés à l’hôpital de Santa Rosalia (au bout de trois trop longues heures) nous avons fait la connaissance de Jesus (et pas de blague, je suis prête à le vénérer bien plus que celui né en 0). Responsable de la vaccination sur la région de Baja sud, et spécialiste de la rage, il nous a écouté, informé, conseillé, rassuré, soigné etc… Les chiens ont été mis sous surveillance chez un véto pendant dix jours et nous appelions tous les jours pour savoir comment ils allaient (un comble alors que mon envie première avait été de leur rouler dessus!)

Pendant ce temps d’observation, nous devions rester aux alentours du service médical (au cas où il faille commencer le protocole de vaccination) en plus des trois soins pour Bétina par jour pour ses morsures et des tonnes de calins (et accessoirement un rappel de tétanos).

Après avoir testé un premier camping (10 chiens ont encerclé Bernard en moins de 5mn, aboyant comme des dingues, imaginez l’état de Bétina…) nous avons fui vitesse grand V et avons trouvé un havre de paix un peu plus loin, au bord de l’eau, histoire de recharger les batteries (fatigue émotionnelle et physique énorme pour tout le monde) et surtout du baume au cœur : une jolie rencontre avec Alain (un français « exilé » au USA quand il avait 18 mois avec ses parents) qui nous a choyé, nous a ouvert les portes de sa « table d’hôte » (hummmm les crevettes au barbecue et la salade caesar) a rendu Merlin fou de bonheur en lui trouvant un vélo, a prêté ses canoés pour une balade pour les enfants etc… Alain, tu auras été notre pépite de Bahia Conception. On rajoute la découverte d’un boulangerie démoniaque… et voilà il en fallait peu pour rendre les DESREV heureux.

Les enfants se sont fait amis avec Alejandra (la fille des propriétaires du resto) et après plusieurs jour de jeux ensemble, la séparation a été rude pour notre choupinette…

Au final, tout va bien, les chiens sont en bonne santé, notre lutinette a donc évité le protocole de vaccination, elle commence à cicatriser, je répète TOUT VA BIEN ! Inutile de dire que le moindre chien déclenche une peur panique chez poussinette, et une vigilance de tous les instants pour nous.

Je profite de l’occasion pour remercier aussi David Prunet et le Dr Borel qui ont été un soutien formidable.

Les DESREV sont repartis !!!!!

Nous avons continué notre chemin sans trop nous arrêter : on l’avoue à part Bahia de Los Angeles, les paysages sont assez monotones et pas très intéressants (allez on est devenus des pros des cactus cirios, torotes and co. Comme Bétina l’écrivait sur le tableau « les cactus ne nous lâchent pas d’une épine ! »). Nous avons passé encore un barrage militaire : ils sont juste montés encore une fois pour faire une visite de courtoisie, poser quelques questions (ils sont toujours épatés que nous venions de si loin dans notre Bernard!) Un petit contrôle sanitaire avec brumisation des roues (et pas confiscation des fruits et légumes nous les avions finis) et nous voilà dans la lagune de Ojo de Liebre.

Nous avons trouvé un RV park pas des plus intéressants (ni des moins chers) mais Mario, le propriétaire du RV park tient aussi le resto et fait des tours en lancha (chaloupes à moteur) pour aller voir les baleines. Un trio de choc !

Nous avons donc fait notre premier resto mexicain : quesadillas (François de Chamelet, nous avons pensé à toi!) guacamole (à tomber par terre ! Et l’émincé de tomate qui accompagnait a envoyé Merlin au plafond tellement elle était épicée mdr quant à moi j’y ai juste trempé la langue et ça m’a suffit). On s’est régalés pour une poignée de pesos.

Le lendemain nous avons embarqué à 11h comme convenu dans une chaloupe (en compagnie de Yaël, un jeune cycliste israëlien qui voyage dans Baja pendant un mois). Direction la lagune. Je crois qu’il n’y a pas de mots pour décrire ce que nous avons ressenti à frôler ces baleines grises : des mères avec leurs petits (elles viennent ici s’accoupler et mettre bas chaque année : 10 000 kms depuis les eaux arctiques) elles sont couvertes de bernicles (qui peuvent être très coupantes). Même si ce ne sont pas les baleines les plus grandes elles peuvent faire jusqu’à 15m et 35 t…

Je l’avoue j’ai pleuré comme une gamine, de voir ces masses énormes à nos côtés, plongeant, soufflant l’eau, étant si souples malgré leur taille imposante, allant par couple maman/baleineau (comme disait Nils « maman c’est pas des bébés, ils sont énoooooooormes). A un moment nous aurions pu en effleurer une des doigts : une baleine s’est approchée du bateau lentement, a soufflé en nous aspergeant juste avant de plonger et de passer sous la chaloupe, houaaaaaa. Nous étions si estomaqués, admiratifs, qu’à part les yeux, aucune autre partie de nos corps n’a pu bouger… autant mettre des photos… Le mot de la fin pour Bétina : nous prenions un en-cas dans le bâteau (nous avons admiré les baleines durant trois heures!) et donc Bétina me dit « maman, est-ce que tu te rends compte, je prends mon lunch au milieu des baleines! ».

Et puis nous avons aussi admiré par la même occasion les plus grandes salines du monde (22 millions de tonnes par an) et quelques lions de mer, une journée bien remplie !

Et voilà, nous avons enfin traversé la frontière. Au départ, j’ai cru que nous allions galérer : nous avions trouvé un douanier US un peu par hasard, pour lui donner nos papiers de sortie du territoire (il fallait le savoir, une voiture garée quelques mètres avant la frontière… sans cela nous aurions pu avoir des pénalités). Arrivés à la frontière mexicaine, trois douaniers s’approchent, demandent à se que l’on coupe le contact et…. et bien il fallu se remettre dans le bain de l’espagnol en dix secondes (après 8 mois d’anglais, le choc a été rude lol).

Sachant que l’espagnol et Sam sont fachés depuis moult années, j’ai endossé le rôle de la française baragouinant en spanish. Ils sont montés dans le véhicule (juste par curiosité en fait : ils ont adoré les lits superposés des enfants) ont ouvert un placard, ont posé quatre questions et hop, Bienvenido en Mexico ! Le plus corsé a été quelques mètres encore après, quand il a fallu faire établir les visas touristiques : Jesus !!! Finalement je ne me suis pas trop mal débrouillée, l’espagnol est revenu assez vite, et au bout de 45mn d’échanges (et un aller-retour à la banque d’à côté pour payer lesdits visas) les visas de 6 mois étaient en poche. Ahora, Vamos !!!!

Nous n’avons pas été très loin pour la première journée, juste assez pour distancer la frontière qui n’est pas sûre, et nous voilà dans le bain : on oublie les dépassements minitueux des usa, ici on se retrouve à doubler un camion à cheval sur deux voies… pendant qu’un autre camion arrive en sens inverse (tiens je sens que je vais fermer les yeux la moitié de notre séjour mdr) impossible qu’on nous enquiqiune pour les ceintures de sécurité : les passagers à l’avant sont plus nombreux que le nombre de sièges – voire dans le coffre du pick-up (il fallait entendre la voix offusquée de Merlin « maman ! Le bébé il est devant sur les genoux de sa mère !!!!! ») et nous prenons contact avec le goût immodéré des mexicains pour la musique en générale, et la musique forte en particulier… je sens qu’on va bien se marrer…

Nous avons dormi sur un parking de grande surface (le gardien nous a autorisé à le faire sans soucis) et le lendemain Sam a collé nos autocollants francia sur Bernard, on nous a déjà pris pour des américains, alors que quand nous expliquons que nous sommes français (et surtout en faisant l’effort de parler espagnol -même mal-), les sourires fleurissent. Donc on va annoncer la couleur tout de suite !

Cerise sur le gâteau, c’était el dia de los reyes : en fait le noël traditionnel (même si « notre » noël est aussi fêté chez les plus chanceux qui sont doublement gâtés) donc dégustation d’une couronne avec fève (épiphanie ? Vous avez dit épiphanie ? ) Bétina, qui n’en rate pas une, nous dit « ahhhhhh mais alors on va encore avoir des cadeaux !!!!! » c’est ça ma cocotte, rêve : y’a un syndicat des distributeurs de cadeaux sur toute la planète, y’a un fichier (Hadopi n’a rien à leur envier) et hop t’es déjà cochée « livrée » c’est fichu. Et elle de nous répondre avec l’air amusé « on avait le droit d’essayer… » C’est Merlin qui a eu la fève : donc pour suivre les traditions, il doit nous inviter le 2 février et nous faire des tamales (pains farcis à la viande) chouette !

Sur les conseils de voyageurs américains, nous avons été jusqu’à Bahia de Los Angeles et c’est vrai que c’était très joli (les enfants ont passé leur temps à jouer sous notre palapa). Nous avons fait la connaissance d’un couple d’allemands qui en sont à leur deuxième hiver à Baja, ils ont été de très bons conseils et nous les en remercions (Fredy and Nora we promise to send you a postcard from Ushuia!). En tous les cas on a fait cargaison de cactus dans les mirettes : des étendues désertiques et piquantes à perte de vue, c’est superbe ! Impossible de faire l’école en roulant… estamos demasiado secoundidos (bon ça va, j’ai pas récupéré tout mon vocabulaire). Les stations-essence « artisanales » ont fait leur apparition : en clair, des charrettes avec des bidons… dommaaaaaage ils n’ont pas de diesel, nous nous contenterons des stations officielles PEMEX (et surtout plus sûres pour le moteur de notre cher Bernard, ici les dilutions sont légion).

Le « programme » : descendre rapidement vers la moitié sud de Baja et commencer par le santuaire des baleines. Bonne surprise : nos amis du Lac Tahoe passent une quinzaine à Cabo (à la pointe sud de Baja) nous les retrouverons dans quelques jours !!!

Hasta Luego !

San Diego aura été le témoin de notre passage à l’année 2012. De chouettes bivouacs en bord de mer, à admirer les pélicans. Maintenant c’est Baja, nous passons la frontière demain : perso j’ai besoin de désert. La californie, c’est joli mais maintenant ça suffit !

La suite au prochain numéro.

Le 26 décembre, date tout aussi inoubliable (qui ??? qui dans la salle a oublié mon anniversaire ? Lol) nous avons eu un magnifique cadeau : la récupération de Bernard !!!! Mille merci au garage (aux mécanos et à Tom Holloway) ainsi qu’à Iveco Assistance. Grâce à eux, Bernard est sur pieds (euh non roues) et nous pouvons reprendre la route : j’avoue tout le monde est soulagé. Et sans vouloir enfreindre le secret « professionnel » le garage a quand même gardé Bernard 5 jours, a fait beaucoup de travail dessus de diagnostic, de recherches etc… et ne nous ont facturé que 100 dollars pour tout cela ! Juste parce qu’ils voulaient nous aider. Nous sommes très touchés par leur geste merci encore Tom !

Et moi aussi j’ai eu un super cadeau : un Kindle (lecteur de livres électroniques) c’est mon nouveau doudou.

La journée du lendemain était réservée pour les derniers achats USA : chaussures de marche, changement de baskets pour les lutins etc… Nous devions aller dans un REI et grâce à un plantage du GPS, nous nous sommes retrouvés près de notre poste restante : Sam s’est dit que pouvait prendre quelques minutes pour vérifier encore une fois que le colis de Steph n’était pas arrivé. Et la bingoooooo il était arrivé le matin même ! Steph merci encore pour tout : lutine a déjà lu un Roald Dahl, elle porte le magnifique bracelet tous les jours et une peinture est déjà dans sa chambre.

En fin de journée nous avons squatté une aire de jeux et là j’ai encore eu droit à un moment d’antologie : une jeune grand-mère est venue discuter avec moi et au bout de quelques minutes, elle a planté ses yeux dans les miens et m’a dit « Jésus voulait que vous sachiez qu’il vous aime : ce n’est pas un hasard si nous nous sommes rencontrés, il voulait que je vous le dise » Super… merci de m’avoir transmis l’information… ça a bien fait marrer Sam (faut toujours que ça tombe sur moi!) il m’a dit que je devais avoir des choses à me faire pardonner et là j’avais l’argument fatal. Car Vicky avait eu le temps de me dire qu’elle voyait que j’avais une belle âme, et toc, on rigole moins le père Sam ! Bref…

Nous profitons de l’occasion pour vous souhaiter une merveilleuse année 2012, qu’elle vous apporte joie, bonheur, rêve et sérénité !