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Les préparatifs de noël ont été entrecoupés de baignades dans le SPA et la piscine de l’hôtel (qui étaient pour nous tous seuls!) On passera (quasi) sous silence, les voisins bruyants : match de foot bien alcoolisés (vu le nombre de cadavres de bières le lendemain dans la poubelle) bébé qu’on laisse pleurer des heures (je vous jure j’étais sur le point d’aller toquer à la chambre et récupérer ce poussin) ce n’était plus la méthode 5-10-15 mais la méthode 45-60-90 (les parents d’enfants insomniaques comprendront) les sprints dans les chambres à l’étage et sautage en règle sur les lits (provenant d’adultes avoisinant les 110kgs ça fait des dégâts…) bref…

Le fameux matin de noël est arrivé à une vitesse vertigineuse : le Père Noël a été trop fort et nous a trouvé (oui, oui la chambre 118!) et cerise sur le gâteau, les enfants ont découvert des jouets achetés avec les étrennes de Cesseins et Lachassagne : Merci de tout cœur la famille, ce noël a été inoubliable même s’il n’avait pas la même saveur… celle d’être à vos côtés… Vous nous avez beaucoup manqués, nous vous aimons très fort !

Le 23 était donc le jour de notre puce. Sans tomber dans l’excès (hum, hum…) le thème était les princesses (non mais quelle surprise!) En fait je cafte, tout est de la faute de son père et de Merlin : nous les avons malheureusement laissés à city party, un magasin dédié aux fêtes d’anniversaire…. et ils ont fait les achats… nous avons eu droit à la totale ! La preuve en images : Bétina était surexcitée et ravie de sa fête. Elle a eu son chien électronique (blanc, mon dieu nous sommes kamikazes…) son petit nom est princesse (mouarf, mouarf) ainsi que des squinkies (des personnages dans des œufs transparents, encore plus petits que des petshops). La journée était des plus réussies.

C’était sans compter aussi la réception des colis de Lachassagne (maman, sais-tu combien pèse ce livre sur les blagues, tu veux notre mort ? lol) Bétina a augmenté considérablement sa collection de livres (après quelques heures, trois petits romans avaient été avalés, bon ok les livres c’est pas pérenne…) Merlin a découvert une collection pour nouveau lecteur (il commence à se régaler à lire, c’est trop chouette!) Nils est « tombé » dans les petits chevaux et le jeu de l’oie : il s’applique et ne se trompe pas. Accessoirement nous devons revoir la notion de plaisir de jeu même si l’on perd, car en cas de défaite Nils fait des crises démentielles… (message pour Séverine STAN : je suis morte, je ne compte plus les parties, presque pire que le uno et le mille bornes, au secours!!!!). Grosse déception par contre, impossible de savoir où était passé le colis de la marraine de Bétina, pas de numéro de suivi, on doit se faire une raison, il est perdu…

Nous n’allons pas reprendre toutes nos activités à Los Angeles, qui somme toutes, étaient assez « bateau ». Oui nous avons été à Hollywood boulevard (et avons été très déçus) un petit tour à Venice Beach aussi. Mais surtout nous avons fêté en ce lieu, deux évènements majeurs : l’anniversaire de notre lutine et Noël. Voir les prochains articles.

PS : pour les photos, il faudra peut être attendre un peu, ça raaaaaaame

Petite précision avant toute chose : j’ai eu la confirmation, les fondateurs de Disneyland sont des pervers sadiques, détestant les parents ! Maintenant, revenons à notre sujet principal : le monde merveilleux de Disney (en période de vacances de noël) tralala lalaaaaaa lala lalaaaaaaaaa.

Nous n’avons pas été courageux, impossible de se lever aux aurores pour être à l’ouverture devant les portes (8h je précise, première preuve de sadisme!). Arrivés à 10h nous avons franchi l’antre de ce monde maléfique (euh pardon mirifique). Pour être honnêtes, nous sommes tombés à une période favorable, il y avait beaucoup de monde, MAIS nous n’avons fait que des attentes de 45mn pour les attractions qui nous intéressaient le plus, contre les 2h courantes en pleine saison (enfin 45mn avec trois enfants, c’est la deuxième preuve de sadisme). Nous avons volontairement choisi les activités qui étaient compatibles avec toute la famille, donc pas de manège à sensations genre space mountains etc… (le premier qui me dit « ohhhhh c’est dommage, vous n’avez pas fait ça ou ça » je le bascule direct dans la catégorie pervers, parce que 9h dans ce lieu – et en sortir vivants et avec toujours 3 enfants- c’est déjà un exploit en soi).

Bref, pour résumer nous avons profité de notre journée à 200% nous avons alterné avec marcher, faire la queue, voltiger, marcher, faire la queue, se bidonner, marcher, faire la queue, plonger en sous-marin à la recherche de Nemo, marcher, faire la queue, naviguer en pirogue en Amazonie, marcher, faire la queue, sortir notre porte-monnaie pour sustenter nos enfants (Troisième preuve de sadisme : que des cookies ou autres sucreries coûtant déjà un œil, alors je ne parle pas d’une simili-nourriture avec des fruits ou des légumes…) Remarcher, faire la queue, expérimenter, jouer à la kinect, marcher, faire la queue, admirer tous les stéréo type de princesses pour le plaisir de notre lutine (non ma chérie, nous n’achèterons pas une robe de princesse, ahhahahahahaah quatrième preuve de sadisme) marcher, faire la queue pour la parade : enfin non trouver une place sans se faire piétiner et hisser les plus petits sur nos épaules. Et même qu’on y a eu droit deux fois vu le temps que nous y sommes restés, marcher, ressortir le porte-monnaie (ps, je hais la barbe à papa!). Tiens à propos d’en-cas, petite anecdote.

• Sam : bonjour, je voudrais des churros s’il vous plait. Quel est le prix ?
• Vendeur : c’est 3,50 $
• Sam : Parfait. Combien y en a-t-il ?
• Vendeur interloqué : « ben un seul monsieur »
• Sam : euh…. ben… donnez m’en deux alors… (et je vous raconte pas la tête des enfants quand ils ont compris qu’ils auraient à partager lol)

A 18h, ma cheville était devenue très très douloureuse. J’avais donné tout ce que je pouvais pour mes enfants (oh eh, ça va, j’ai bien le droit de me faire mousser un peu) J’ai donc lancé l’opération « drapeau blanc ». Plantage de décor : la nuit tombe, nous sommes aux portes de Toonland…

• Nath: je n’en peux plus… laisse-moi là Joe !
• Sam : Non, je ne t’abandonnerai pas, je te porterai s’il le faut, tu arriveras avec moi au monde de Mickey et Daisy
• Nath: non Joe, laisse moi… laisse moi mourir ici…
• Sam : ok je te laisse sur le banc on fait un tour et on revient te chercher
• Nath : Voilà on fait ça !!!

Je me suis gelée les miches sur ce satané banc, mais au moins j’ai eu assez de force pour retourner à l’entrée. Nils était cuit de chez cuit (on précise que la veille, c’était journée vaccination, et il a eu le contre-coup) donc retour grâce à la salutaire navette au parking Woody (la vache, ils nous auront aspiré le cerveau jusqu’au bout!). Et là je vous le dis, plus jamais Disneyland (allez je ferai un petit effort pour mes petits-enfants s’ils le souhaitent, et encore pas avant que leurs parents se soient tapés cette épreuve avant nous).

J’ai quand même halluciné sur le nombre d’adultes sans enfants (mais bordel, ils avaient le choix, pourquoi ils sont venus????) qui arpentaient le parc, tout fiers avec leurs oreilles de Mickey ou Minnie à paillettes…

PS : la photo de la jolie pin-up copine du Père Noël est pour tous les papas, cadeau de Sam!!!

Première journée sans Bernard (on pense bien à lui!) Sam a été récupérer la voiture de location. Nous avions trouvé des prix intéressants pour un modèle classique. Le chef d’agence qui était au guichet, propose à Sam de faire un upgrade et d’avoir un véhicule plus sympa (en gros, celui que mon cher et tendre avait lorgné) mais devant les 100 $ supplémentaires, Sam a été méga raisonnable et a décliné l’offre ! Le responsable nous a alors gentiment fait une ristourne sur notre location de base et cerise sur le gâteau, il a tendu les clés du 4×4 à Sam en lui disant : allez faîtes-vous plaisir, c’est pour moi. Trop sympa !

Nous sommes tous montés à bord direction le « air and space museum » (d’ailleurs, c’est étrange, pour les enfants, rouler en voiture est redevenu exotique!) Nous comptions voir un petit espace gratuit pour découvrir la capsule apollo 11 entre autres. Devant l’entrée, damned c’est géant ! et il y a même un imax theatre. Et voilà comment nous avons atterri dans la salle de projection et avons pu nous délecter d’un film de 40mn en 3 dimensions « Born to be wild ». Un documentaire montrant la raison de vivre de deux femmes unies par le même amour des animaux : Daphne Sheldrick au Kenya d’un côté, qui depuis des décennies sauve des éléphanteaux de la mort, les élève et les rend à leur vie sauvage. Et Birute Galdikas de Borneo de l’autre, qui fait de même avec des bébés orang-outan devenus orphelins du fait de braconniers ou de la déforestation massive. Un pur moment de bonheur (le premier films 3D pour Nils, et tant qu’à faire pour sa mère aussi…. hum hum à 39 ans bientôt, la honte, passons…). Ensuite nous sommes tombés dans le piège de cet endroit (expériences à gogo, une superbe partie sur la conquête spatiale, une exposition sur 1001 inventions du monde arabe – dommage beaucoup de vidéos en anglais difficilement traduisibles- une section très intéressante sur le vent et ses applications en aéronautiques entre autres etc…) nos enfants vont devenir des scientifiques à n’en pas douter mdr.

Je précise aussi que les enfants ont réussi à soulever un pick-up à la force des biceps, on est trop forts (quoi ? quels bras de leviers ?)

Pour éviter de passer deux heures dans les embouteillages (malgré les formidables voies réservées aux voitures contenant plus d’un passager, grâce à elles nous avons déjà gagné des heures de circulation !! on dépasse des miles de voitures englués dans les embouteillages, avec une seule personne au volant, l’hallu) bref, pour passer du temps ailleurs que sur une highway, nous avons pris la direction de Santa Monica et surtout de son pier (ponton) reconnaissable dans de nombreux films. Au début il n’était prévu qu’une balade, mais forcément avec les attractions… Merlin a voulu faire des montages russes (ses premières!) il a crié à s’en faire claquer les cordes vocales ! A l’arrivée il m’a dit « j’y retournerai jamais » et au bout de 5minutes, il demandait à reprendre un ticket, mais bon… il ne faut pas abuser des bonnes choses. Bétina ayant passé son tour pour les montagnes russes, trop impressionnantes, c’est les sauts à élastique qui l’ont attirée (et Merlin aussi, rebelotte) Nils quant à lui a choisi un manège tranquilou mais il s’est régalé.

Au retour, nous avons profité des décorations lumineuses de Venice. D’ailleurs à force de faire des jeux dans la voiture genre « le premier qui trouve une guirlande multicolore a gagné, ou un sigle Home dépot ou une déco de noël gonflable etc… » Nils a voulu corser la chose et a proposé « le premier qui trouve un orang-outan dans les arbres a gagné «  mdrrr.

Bon je prends mon courage à deux mains pour vous donner des « nouvelles ». Avouons que nous n’avons pas grand chose à raconter : nous faisons du sur-place depuis quinze jours. Bien sûr, compte tenu de ma cheville difficile de rester dans le camping-car et de se déplacer avec béquilles, et puis se reposer dans un espace restreint est difficile. Nous avons donc pris une chambre dans un motel pendant quelques jours : le seaside motel. Des patrons adorables qui ont fait leur possible pour rendre notre séjour très agréable, avec un petit jardin kitchouille mais très sympa et tout ça à quelques mètres de la plage, que demander de plus ?

Ensuite dès que j’ai pu marcher à cloche-pieds nous avons posé Bernard dans un RV Park (comprendre un camping pour camping-car donc des emplacements côte à côte, rien de bien folichon, mais au moins une laverie, internet et une table à pique-nique et barbecue pour adoucir tout ça). Nous étions aussi à quelques mètres de la plage, là aussi y’a pire je sais… Nous entendions les éléphants de mer le soir !

Ce dernier arrêt n’était pas dicté par ma cheville mais cette fois par Bernard… nos soucis mécaniques qui ont débuté en Alaska se sont petit à petit aggravés et force est de constater que nous roulons de plus en plus mal. Après un coup de téléphone à un garagiste poids lourds en France (qui avait fait des petites réparations avant notre départ) il nous faut être raisonnable et ne plus rouler : nous risquons de flinguer notre moteur… IVECO assistance a pris le relais : un garage à Los Angeles nous « attendait ». Sur le trajet pour L.A nous regardions les plages défiler (sans pouvoir nous y arrêter, trop peur de rester en panne avant d’arriver au garage…) et là je vois une tâche sombre immense au fil de l’eau. Tout le monde s’arrête : un banc de dauphins !!!! Nous étions un peu loin mais quel plaisir de les voir sauter et se déplacer, une féérie : punaise ça nous a remonté un peu le moral qui était au fin fond des chaussettes depuis plusieurs jours on vous l’avoue…

Arrivée à L.A, direction le garage. Après deux visites et des photos envoyées en France, des tests à l’oreille (car leur valise de diagnostic ne lit pas nos infos…) apparemment tout viendrait d’un injecteur défectueux. Donc lundi nous déposons Bernard pour plusieurs jours (je vous jure, ça me stresse, c’est ma maison crotte !!!). Nous avons donc encore dû prendre un motel : mais génial, il y a une baignoire, en ce moment Merlinou patauge avec grand plaisir en chantonnant lol. Nous avons aussi loué une voiture pour profiter tout de même de L.A non mais oh ! (Sté, j’espère que je trouverais quelques plaisirs ici tout de même). Pour le pare-brise, l’assurance nous verse un acompte et nous le ferons changer au Costa Rica. On va y arriver !

C’est incroyable de se dire que nous sommes à quelques jours de noël (et de l’anniversaire de Bétina) palmiers, soleil et t-shirt manches courtes… A suivre…

PS : pour les voyageurs qui nous lisent et qui ont contracté l’assurance Marco Polo ; un conseil quelque soit le pépin téléphonez pour la prise en charge (en cas d’hospitalisation seulement) mais pour le reste demandez tous les certificats médicaux, attestations de soins, factures, radios etc… c’est une vraie sinécure de monter un dossier de remboursement !

Nous sommes toujours sur la côte, nous profitons des plages même si les soucis pare-brise nous prennent beaucoup (trop?) de temps. On espère que ça se solutionnera avant l’expiration de notre visa (non, il faut que ça se solutionne !).

Sinon j’ai voulu mettre un peu de « piment » dans notre voyage…. Une bonne gamelle pour moi et au final des nouveaux mots à mon répertoire : ankle, pain scale, stretched ligament, almost torned, crutches… J’ai un chouette « plâtre » semi-rigide (made in USA : ils sont trop modernes pour le vulgaire plâtre j’ai droit à un modèle « réaction chimique » qui durcit le tout) des béquilles, un ligament qui heureusement ne s’est pas déchiré (finalement c’est peut être bien d’être hyperlaxe…) bref, immobilisée pendant une petite semaine. D’ailleurs j’aurais pu jouer au Dr House, ils m’avaient prescrit de la vicodine mdr ! Je préfère tourner à l’ibuprophène (chouette j’ai droit à une triple dose et c’est pas de refus…)

Nous avons pris un motel pour que je puisse me mouvoir sans taper de partout. Si vous passez par Cayucos, venez me rendre une petite visite…

Un superbe musée, encore un ! Deux sphères à l’intérieur :

• la forêt pluviale : une passerelle en spirale nous a permis de découvrir le monde végétal et animal de l’amazonie, bornéo… (on se demande pourquoi sur la côte ouest des USA, mais remarquez c’est plus vendeur que la méduse de la baie de San Francisco).Nous avons fait des rencontres assez inattendues et très intéressantes : on repense encore à ces grenouilles dont nous voulions admirer les couleurs – les pieds rouges, les pattes bleues, le ventre jaune et le reste du corps vert – et forcément ces mutines avaient décidé de rester à bouder sur leurs feuilles, sans laisser dépasser quoique ce soit, les saletés ! Pffiouuu va falloir qu’on aille à Bornéo maintenant, c’est malin… mais que voulez-vous on ne peut pas laisser nos enfants dans l’ignorance ! Lol. Par contre l’anaconda, vu son envergure ne s’est point caché, brrrrrr euh finalement je sais pas trop pour Bornéo… La partie aquarium a été expédiée vite fait, ça va maintenant les poissons !

• le planétarium qui abrite le plus grand dôme numérique au monde (j’étais obligée de le stipuler, pour Sam, vous comprenez). Un film de 45mn en 3D était projeté sur l’écologie en général, et le fait que notre planète est en danger. Seuls Sam et Bétina y sont allés, les garçons auraient capoté… Les deux chanceux ont adoré ! Le reste de cette aile était dédiée à l’écologie et l’impact de notre mode de vie sur notre planète. Une expo très intéressante et didactique : calculer son empreinte carbone, la conséquence de la pêche intensive, des dessins humoristiques mais qui touchent juste, et pour le fun se rendre compte du bienfait d’un changement d’alimentation (dixit « réduire sa consommation de bœuf en n’en mangeant que 6 jours sur 7 revient à utiliser une voiture hybride »).
• On a zappés la partie animaux empaillés, je peux pas !

Vraiment San Francisco, tout comme New-York nous aura ravi au niveau des musées !

Nous avons enfin pris le câble car : un tramway à traction par câble. Il faut prendre son mal en patience et faire la queue (je n’ose imaginer en pleine saison touristique…) et le véhicule arrive. Incroyable : la voiture est en bois, et le chauffeur se trouvant au milieu de l’allée fait fonctionner un levier, et son boulot ben c’est de freiner lol. Sensations garanties ! dans les montées et descentes, les virages ça swingue !

Ensuite nous avons flanné dans les rues : les enfants s’arrêtaient dès qu’un spectacle de rue était à leur portée (des claquettes, du violon etc…) pour finalement atterrir à… l’APPLE STORE ! J’étais faite comme une souris dans une tapette… Les enfants ont pu essayer (oh surprise!) l’ipad2 avec des appli de dessins totalement déloyales mesdames et messieurs !

Sam pendant ce temps papotait avec un vendeur : correction un « conseiller » (ou conseillère). Il y en avait au moins une trentaine (et sans doute moins de clients) Moyenne d’âge 25 ans (la vache, il faut pas avoir une ride précoce !) et des looks incroyables (couleurs de cheveux, coupe, percings, tatouages et couvre-chefs confondus) finalement j’ai presque eu l’impression d’être dans un zoo humain.

Au bout d’une demi-heure je suis montée à l’étage avec les enfants, et là un coin rien que pour eux avec moults machines et activités audio et vidéo. Au bout de deux heures, sur les 5 j’ai été la SEULE à vouloir quitter ce lieu démoniaque, non sans avoir auparavant confié notre carte bleue à une charmante hôtesse et avoir échangé notre monnaie virtuelle contre un IPAD 2 (Sté, si tu souris ou si tu dis YES en lisant ces lignes je te maudis pour l’éternité mdr – même combat pour tonton Fred et autres aficionados de la pomme). Bon ben voilà Sam a son nouveau jouet…

Ensuite restauration dans un burger king (glauque mais glauque, et dégueu mais dégueu!) et direction European Book Store (mon apple store à moi quoi…) et là l’éden s’est ouvert à mes yeux. Des rayonnages entier de livres en français, il a fallu que je capture la carte bleue à mon tour, la saleté elle voulait fuir… et Bétina et moi avons réussi le tour de force de la rendre incandescente (et indécente aussi tant qu’à faire, y’a pas idée d’acheter des livres aussi chers mais bon…) Sam a eu son moment « madeleine de Proust » en retrouvant son album Max et les maximonstres, je vous jure j’ai cru qu’une petite larme allait jaillir lol. Alors voilà cet album culte est désormais à nos côtés… sans compter deux livres qu’ont choisi les garçons et que j’ai du raconter déjà 4 fois depuis hier soir… misère…

La journée touchait à sa fin, on a sauté dans des bus ; enfin on avait le temps de les voir venir et d’anticiper notre technique de saut – 12mn pour l’un, 15mn pour l’autre. Avec la « bonne » surprise sur la dernière liaison, le chauffeur finissait son service et nous a laissé en plan au milieu de la ligne (et on se moque de nos 35 h grrrr) et on a fini à pince avec les lutins qui en avaient plein les baskets (on confirme visiter downtown avec les garçons surtout, c’est une vraie purge) .

Bernard nous a accueilli pour un repos bien mérité (et qui a tapé un sprint les derniers mètres pour aller bouquiner ? Bétina bien sûr !).