Pour ne pas mettre en panique les adorateurs de la coupe de Merlin, n’ayez crainte, ce n’est pas de lui dont je vais vous parler… mais de moi (j’ai besoin d’exorciser vous comprenez)
J’ai voulu me faire faire une petite coupe au même endroit que Sam, et je vais vous compter mon….. expérience ?….
Voyant que 5 coiffeurs -4 femmes et 1 homme- faisaient partie du personnel, je me suis dit « chouette je ne vais pas attendre ». Sans le vouloir vraiment, je cherchais la coiffeuse qui serait à même de s’occuper de ma tête sans me scalper : j’avais écarté le coiffeur (qui s’occupait parfaitement d’une coupe sur une personne du même sexe que lui).
Quelques minutes plus tard, petite déception, ce coiffeur s’occupe d’une cliente : je ne voudrais pas paraître indélicate mais
- j’avais envie d’une coiffeuse
- ce coiffeur présentait un bon nombre de cheveux blancs, et sans faire de jeunisme, je me disais qu’il serait moins à même de comprendre une coupe moderne…. Ca aurait du faire sonner une petite clochette d’alarme au niveau de mes cellules arc en ciel ( ouais j’ai trouvé que c’était plus chouette que des cellules grises, et surtout celles ci sont celles de la vigilance de ma sauvegarde capillaire, fallait que ce soit fun, bref…)
La disposition du salon étant ce qu’elle était, j’ai pu entendre la conversation de ce coiffeur avec sa cliente (qui soit dit en passant avait à peu près le même age que lui) Ils parlaient de la classe et distinction des artistes. Madame la cliente lui citant quelques noms de comédiennes contemporaines, et Monsieur « coupe la mèche » lui répondant que pour lui, après Greta Garbo personne n’avait eu LA classe (là, un deuxième coup de clochette aurait du retentir…. chais pas, au niveau voltage c’est pas le même entre la France et les USA, ça a foiré…)
C’est enfin mon tour, et comme le destin… ben on y peut rien…. je suis tombé sur Monsieur « ratiboise tout »… je lui ai expliqué ce que je souhaitais (en passant je veux pas faire ma maline, mais Monsieur « l’excité des ciseaux » m’a dit que je m’exprimais parfaitement bien en anglais. C’est bon, c’est bon, là aussi le tintement de clochette a manqué son troisième coup, j’aurais dû me méfier)
J’avais pris soin de lui apporter moults modèles qui était en libre service à l’accueil pour confirmer mon explication (perfectly bilingual) pour la longueur que je souhaitais garder, le dégradé, pas de carré, pas court etc… Monsieur « scalp » m’a dit dans un sourire « perfect, i have understand, it’s ok » et c’était parti pour ma coupe, avec papotage en prime (ben quoi on est dans un salon de coiffeure tout de même). Il m’a appris à ce moment là qu’il avait passé quelques mois en France quand il avait 20 ans, je cite « mais bon ma petite demoiselle, ça fail un bail… 40 ans ! » Là enfin la grosse cloche digne de Notre Dame, a retenti mais il était trop tard, Monsieur « boule à zéro » avait commencé son œuvre.
J’ai décidé alors de faire preuve de la seule attitude possible dans ces circonstances… (enfin la mienne, je ne suis pas du genre à partir en courant du salon.. j’aurais peut être dû… bref…) j’ai fermé les yeux et tenté une formule magique pour que ces ciseaux se grippent : point de réussite au niveau de la formule, j’étais perdue…
Le résultat est que j’ai environ 10cm de moins que ce que je voulais sur la nuque (malgré les photos) que j’ai une coupe entre le carré et le bol (qui me donne une bonne mine de hamster) et que définitivement vous ne verrez pas de photos de moi avant plusieurs mois (ou alors si je suis sous tranquillisants).
Bon comme qui dirait l’autre (et surtout Sam, quel affreux gamin) « t’inquiètes ça repousse et puis ça sèchera plus vite ».
Ouinnnnnnnnnnnnn.