BARILOCHE et ses alentours

Rejoindre Bariloche sera un bonheur total, des arrêts repas où les enfants sautent dans leur maillot, et des paysages ravissants. Le lago Nahuel Huapi est d’une couleur féérique et ne souhaitant pas bivouaquer dans Bariloche qui craint un peu, nous porterons notre choix sur Dina Huapi : et quel bon choix ! En bordure de quartier résidentiel, nous passerons deux nuits parfaites ! Lors de notre arrivée, nous aurons la surprise de découvrir un “camping-bus” aménagé : Frédéric, Alice, Laurelyne, Annabelle et Arthémios commencent juste leur tour des Amériques. Ce sera l’occasion d’une agréable petite soirée, avec boutades à la clé (quoi Alice ! T’as une machine à pain ? Une yaourtière ? une machine à laver ? Un lave-vaisselle ? 1 000 Litres d’eau ? Forcément ça laisse songeuse…) Frédéric a aménagé lui-même le véhicule selon les plans d’Alice et ce, pendant une année : quelle équipe, chapeau bas !

Le lendemain ce sera le circuito chico, et nous ferons l’impasse sur Bariloche en elle-même : trop grande, trop de monde. Juste le temps de trouver une lunette astronomique et hop nous filons. Nous raterons le marché d’artisanat d’El Bolson (je suis chagrinée, seul mon porte-monnaie est content) alors une petite vidange de Bernardo et on s’en va.

Les journées passent trop vite et nous nous retrouvons déjà au Parque los Alerces. Cette région des Andes est ponctuée de ruisseaux, de montagnes aux flancs verdoyants et de lacs. C’est aussi le royaume de l’alerce, mélèze ou cyprès de Patagonie, l’une des espèces les plus résistantes au monde (certains spécimens auraient 4000 ans). Semblable au sequoia géant de Californie, l’alerce pousse dans les forêts tempérées de Patagonie et ne grandit que d’environ 1 cm tous les 20 ans. Cela n’a pas empêché les plus grands d’entre eux d’atteindre 4m de diamètre et plus de 60m de haut. On aime les campings “libre”, vu le prix d’entrée du parc qui n’est pas piqué des hannetons… Des asados midi et soir (et dire qu’un membre de la famille était végétarien durant quelques années) deux nuits au bord du lac à alterner école et jeux en tous genres avec les copains argentins, et on comprendra que l’on serait bien restés un peu plus longtemps.

PS : si vous vous demandez le pourquoi de la mine réjouie du Merlinou c’est parce que nous avons réussi à gagner 65 rubis pour construire un arbre à sorts à Fantaisy town !!!!!!! et si je dis nous c’est parce qu’en fidèle équipier de mon lutin, j’ai planté et récolté assidument pendant des soirées entières tournesols, blé, myrtilles, tomates et j’en passe pour les avoir ces satanés rubis ! Call me the Desrev Farmer. Bon c’est pas le tout, maintenant qu’on l’a ce fichu arbre, prochain challenge : acheter et cultiver toutes les parcelles de terrain, qu’est-ce qu’il ne faut pas faire… (Michel et Muriel Mistral : ok je foire un peu, point de jachère possible, je suis une piètre cultivatrice mais je n’utilise aucun engrais en contre-partie… personne n’est parfait…)

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RUTA 40, TOUT UN PROGRAMME

Nous avons quitté Mendoza pour filer vers le sud, normalement pour trouver le frais… c’était sans compter le fait qu’il fait anormalement chaud cet été en Argentine (et notre méconnaissance du climat argentin en général il faut bien l’avouer). Quelle ne fut pas notre déception d’apprendre qu’il faisait 40 degrés à la Peninsula Valdes. Ouche c’est le Père Sam qui fait la tronche…

Hauts les coeurs, nous continuons notre route tout de même. Nous entamons la ruta 40 qui, par portions, est franchement difficile : mais en contre-partie, quelle beauté des paysages ! Et les villes/villages s’égrenent pour notre plus grand plaisir, Malargüe, Chos Malal et enfin Zapala pour rejoindre la réserve de la laguna blanca. Tout ceci en plusieurs jours, avec des bivouacs en pleine nature (enfin devrais-je dire en pleine pampa).

La laguna Blanca nous ravira, et le fait qu’elle soit à à peine 1275m d’altitude nous offrira de surcoît un peu de fraîcheur, que demande le peuple ? Le lac intérieur de Laguna Blanca s’est formé lorsque des flots de lave enfermèrent deux petits cours d’eau. Il est entouré d’étendue volcaniques qui nous ont charmées. Pas de poissons dans le lac du fait de son alcalinité, mais des oiseaux par milliers et des moutons… euh par centaines ?  Une nuit plus tard (durant laquelle le silence était assourdissant) et une balade, nous continuons notre descente pour la route des lacs.

Junin de los Andes sera un bon premier point de chute. Une petite ville très agréable, et de quoi mettre enfin à jour le blog (pardon pour ce mois et demi de retard, on fait avec les moyens du bord) une laverie on ne peut plus nécessaire, des courses, une ventrée d’empenadas délicieux et ça repart. Le lendemain, nous prenions la route pour les 7 lacs. Et oui Yann F 😉 nous l’avons faite cette ruta de los siete lagos et aucun regret ! Que c’était vivifiant ces lacs qui apparaissent par surprise au détour d’un virage : ils ont tous une couleur sublime, passant du bleu outre-mer au bleu turquoise, en osant même le vert émeraude. Lors d’un bivouac, nous ferons la connaissance d’une nouvelle famille de voyageurs (et oui encore !) : Séverine, Corentin, Timéo et Léonis passeront des heures de jeu avec les lutins, quelle plaisir de les voir courir, rire et nous de passer un excellent moment avec leurs parents ! Le bâteau sera sorti et c’est parti pour la croisière (Sam regrette de plus en plus de ne pas avoir acheté le moteur, la force de propulsion du bâteau étant ses jambes armées de palmes lol). Une famille de voyageurs allemands offira même à Nils une balade dans leur kayak, la grande classe !

Avec Séverine et Corentin on s’échange les infos : eux viennent du Brésil et remontent… ce pays n’est pas forcément sur notre “programme” mais on se laisse porter avec bonheur par leur coup de foudre… Nous passerons 4 jours pour faire ce petit circuit, des bivouacs où les enfants pataugent, s’éclaboussent, où le temps est comme suspendu. Temps suspendu sauf durant les périodes d’école, qui, depuis quelques semaines, sont une purge totale : Bétina fait un blocage sur TOUT et traîne les savates, Merlin a systématiquement besoin d’une bonne engueulade pour s’y mettre et faire tout parfaitement par la suite, ce qui fait vraiment rager… quant à Nils il est insupportable et refuse de faire des temps calmes nous permettant d’enseigner aux deux plus grands, ce qui met les nerfs de tout le monde à vif. Ambiance, ambiance… Espérons que tout rentrera dans l’ordre dans les semaines à venir car cette situation est réellement pesante.

Après cette intermède “lacs” Villa la Angostura aura aussi son charme, bien que les villes touristiques et chics ne soient pas notre tasse de thé. A échelle humaine, cette petite ville proche d’une station de ski l’hiver et de rando l’été était très agréable. Ce sera aussi le lieu d’une brève rencontre avec  une famille de voyageurs : Jean-Christophe, Charlotte et leurs trois garçons passeront quelques heures avec nous. Ils souhaitent remonter jusqu’en Colombie et nous les informons du mieux que nous pouvons. Eux nous parlent de leur coup de foudre pour le Brésil (ah tiens, ça fait deux fois en deux jours, je crois qu’on a bien compris les amis !) Après une initiation de nos lutins à leurs nouveaux camarades au “Capitaine Flamme” et un échange bakugan/playmobils chacun reprendra sa route. Notre première nuit à Villa la Angostura avait été parfaite, la deuxième fût un cauchemar. Quatre voitures déverseront des familles avec des enfants en bas âge (mais comment tiennent-ils tous là dedans ???) Tout le monde restera là la soirée et le début de la nuit à écouter une musique assourdissante. Nous capitulerons à presque minuit et demi, ne les voyant, eux par contre,pas faiblir… Heureusement  nous trouverons une solution de repli honorable.

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MENDOZA

Nous sommes un peu passés “à côté” de la ville. Déjà la chaleur porte sur les nerfs de tout le monde, de plus nous avons une fuite au radiateur. Finalement Mendoza nous aura offert une assurance pour les 6 prochains mois, un jeu de piste de garages en réparateurs sans solution réelle et une petite balade en centre-ville (impasse a été faite sur le parque general San Martin qui devait être très beau mais encore une fois la chaleur écrasante nous a coupé les jambes). Nous avons préféré partir à la recherche de fraîcheur dans la région des lacs : le parque de l’Aconcagua y el puente del inca, ce sera pour dans quelques mois.

Nous nous sommes encore fait avoir avec le rythme argentin : les magasins ferment à 14 pour rouvrir à 17h voire 18h à la fraîche jusqu’à parfois 22h… et les DESREV systématiquement sont dans les heures de fermeture… pratique pour faire les courses ou du lèche-vitrine…

Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager une petite conversation que j’ai eu avec Nils, conversation très instructive sur sa  façon de voir les choses.

    • Nils : Regarde maman, j’ai fait un vaisseau spatial en légo !

    • Nath : chouette mon loulou

    • Nils : et il envoie des arcs-en ciel même

    • Nath : oh que c’est mignon ! Et là mon coeur de mamounette se gonfle de bonheur et de fierté que notre lutin soit pacifique et respectueux des autres.

    • Nils : ouais et même que les arcs-en-ciel ils sont méga puissants et que quand ils touchent les méchants, les méchants meurent en criant “Haaaaaaaaaaaaaaa!” tellement ils ont mal (Nils arborant le petit sourire sadique qui va bien avec)

    • Nath :………….. bon y’a encore du job niveau paix dans le monde voire la galaxie toutça toutça…

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EL LEONCITO

Nous avons repris notre chemin pour le Parque Leoncito. Les paysages traversés étaient surprenants : des montagnes noircies, des reliefs torturés et toujours la chaleur qui ne nous lâche pas (Sam craque…) La Vallée de Calingasta est sublime. Juste avant le village reposant de Barreal, nous découvrirons que même au sein de l’Argentine, des points sanitaires sont organisés par région et interdisent l’importation de certains fruits et légumes d’une région à une autre… c’est pratique… Après avoir fait le plein de fruits à San Juan, nous arrivons au point contrôle de Barreal, quelques dizaines de kms plus loin. Deux contrôleurs montent et nous informent que nous ne pouvons garder les pêches, le raisin etc… Je vois ma lutine outrée à l’idée qu’on lui confisque ses pêches dont elle rêve ! On se demande si on ne va pas squatter le parking et repartir quand nous aurons tout mangé… MAIS après discussion, et une inspection minutieuse de nos produits interdits, ils nous laisseront repartir avec (en nous conseillant même de mentir au prochain point de contrôle sur l’origine de nos produits au cas où… je rêve…)

Barreal nous offrira une pause sereine : saules pleureurs (ils en trouvent de l’eau eux !) peupliers et eucalyptus, le temps s’est comme arrêté… Enfin le Parque El Leoncito. Un petit tour sur la Pampa (un petit air du salar, compte tenu de l’étendue, sauf que là, point de sel). Des tours de char à voile sont organisés, nous, nous ferons des tours de Bernard avec grandes boucles et accélération pou nos conducteurs en herbe. La chaleur nous dirigera vers la cascade del rincon pour se rafraîchir : et que fait-on généralement ? des rencontres bien sûr ! Deux jeunes couples argentins en vacances vont entamer la conversation et au bout de trois heures, nous y serons encore lol. Magui, Andrea, Lucas y David sont curieux de notre voyage, nous de leur culture et de leur vie quotidienne, que de sujets à aborder ! Andrea trouvera des activités à faire faire aux enfants, et David s’essaiera au combat d’eau glacée avec Merlin. Sauf que même si le grand a déplacé plus d’eau, le petit a gagné en endurance, viva Merlin ! Nous ferons un petit frichti/dîner tous les 9 dans Bernardo et Sam les accompagnera regarder les nuages (au départ ce devait être les étoiles mais ils n’ont rien vu : nous saisissons encore plus notre chance à l’observatoire du Chili).

Ils sont originaires de la région de Buenos Aires et nous ont invité à un asado à notre retour dans la région dans quelques mois. Es una promesa, a nuestra vuelta, nosotros le contactaran por un asado y chinchulin !! David, como le he dicho mas adelante, durante la batalla con Merlin, el grande lanzo mas agua que el pequeno, pero el pequeno fue mas aguantando ante del frio, ja ja ja ja !

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SAN JUAN et la découverte de l’hospitalité argentine

Nous ferons un arrêt à San Juan, réputé pour sa production de fruits et légumes (et ça fait du bien, après avoir un peu souffert en depuis le Pérou de ce côté). Les fruits et légumes peuvent être bons et juteux à souhait vue la chaleur qui s’abat sur la région ! Nous mourrons littéralement de chaud … 41 degrés à l’extérieur et 38 dans Bernard, au secours ! Nous faisons le plein de courses (à un prix qui nous fait défaillir : l’Argentine subit une inflation depuis un an ou deux, d’environ 15%. Le coût de la vie a explosé, dire que nous trouvions le Chili cher… va falloir tenir le budget de manière plus suivie) . Samuel fera une fixette sur les R quelquechose : toute la journée il s’écrira “punaise regarde un R12, un R11 ! Et en super état en plus ! Il est vrai que c’est étrange de voir cohabiter sur les parkings des modèles flambancs neufs avec nos antiques Renault (certaines par contre ont bien vécu et finissent honorablement en doyenne du parc automobile). Remarquez nous ne sommes pas à une suprise près : en allant faire un course chez un petit détaillant, nous voyons les rayonnages pour les fers à chevaux… eh eh, nous sommes bien arrivés au pays des gauchos !

Bref, frigo rempli, réservoir de diesel aussi, on profite de la station service pour faire le plein d’eau… et nous voyons se garer à côté de nous une petite voiture, au bord de laquelle se trouvent une famille argentine. Ils sont intrigués par notre camping-car, on discute un peu, et quand nous leur demandons s’ils savent si le parc que nous avions repéré pour dormir était sûr, ils nous répondent que non, pas du tout ! Et là, toute l’hospitalité argentine s’offre à nous : German et Marina nous proposeront de venir dormir dans leur pépinière. On improvise un apéro… je sens que vous avez déjà deviné… Nous resterons deux jours car ils veulent nous offrir notre premier Asado (barbecue) argentin. Marina me jurera sur ses enfants qu’avant de venir prendre de l’essence dans cette station (où ils ne vont jamais de surcroît) elle regardait sur internet les camping-car disponibles en Argentine car ils rêvent de partir en famille comme nous. Quand elle a vu le nôtre, elle s’est dit qu’elle devait nous demander des infos sur ce mode de voyage ! Il n’y a pas de hasard, juste des rencontres incroyables…

Leur fille  de 5 ans et demi, Manuela, mettra environ 30 secondes pour être à l’aise avec nos enfants et c’était parti pour les parties de rigolade à 4. Il pleuvra quelques minutes à notre arrivée à la pépinière, et nous ne comprendrons pas tout de suite pourquoi Mariana et Manuela crieront à la vue de l’arc-en-ciel qui s’est formé : mais en fait dans cette région il pleut trois jours par an environ me dit en riant German, et Manuela n’a jamais vu d’arc-en-ciel ! Nous immortaliserons pour elle cette découverte. Manuela, este arco iris esta para ti, voy a enviarte por correo electronico los arcos iris del mundo que hemos visto !

Un dimanche sous le soleil, avec des amis, une pileta (piscine) des cris
d’enfants et des fou rires, c’est juste le paradis ! Nous aurons le plaisir de faire une visite de leur pépinière.  Ils produisent des plants de vigne et d’oliviers, leur entreprise est florissante et nous leur souhaitons de tout notre coeur de réaliser leur rêve à leur tour et de silloner les routes à bord d’un camping-car ! Je réussirai même à obtenir, à notre départ,  un petit sourire du timide Augustin.

Nous serons émus au moment de les quitter, mais ce n’est qu’un au revoir : si nos pas nous ramènent à San Juan sur notre chemin de l’Uruguay nous avons promis de revenir les voir ! Has luego Amigos nuestro sueno para ustedes : un viaje !!!

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ARGENTINE – Encore un rêve qui se réalise…

L’Argentine est là, sous nos yeux : encore un rêve qui se réalise. En route pour la découverte de ce pays enchanteur. Dès les premiers kms, les lagunes et les couleurs nous sautent aux yeux : si c’est partout ainsi, on va se régaler !

Nous sommes étonnés de voir au bord des routes des petits autels rouges : “normalement” ce sont des autels dédiés aux victimes de la route, érigés par les familles (qui va d’une petit monument  à 4 briques jusqu’à une aire de repos complète). Mais là nous sentons que c’est différent. Effectivement, après recherche nous découvrirons que ce sont des petits autels destinés à la Difunta Correa : une âme, une morte qui accomplit des miracles et intercède auprès de Dieu en faveur des croyants. Apparemment beaucoup de chauffeurs de camion sont des fervents.  Pour la petite histoire (et d’après la légende) pendant les guerres civiles des années 1840, Deolinda Correa suivit à pied, à travers les déserts de San Juan, les déplacements du bataillon dans lequel était enrôlé son mari. Elle transportait des victuailles, de l’eau, et surtout leur bébé. Une fois qu’elle eut épuisé ses maigres provisions, la faim, la soif et la fatigue eurent raison d’elle. Lorsque l’on retrouva son cadavre, on découvrit que le bébé tétait toujours le sein de sa mère morte…

Pour étancher sa soif, des bouteilles d’eau sont posées partout autour de l’autel. Ils sont facilement reconnaissables avec les rubans ou tissus rouges qui l’ornementent. Nous serons étonnés de voir régulièrement des personnes se recueillir tout au long de notre route. D’autres saintes jalonnent notre route, difficile de toutes les identifier…

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PASO DEL AGUA NEGRA

FA – BU – LEUX !!!! Nous n’avons pas regreté une seconde d’avoir suivi les conseils de Marco. De la lagune en passant par les couleurs irréelles des montagnes, les glaciers hérissés de pics glacés etc… nous sommes conquis. Les photos parlent d’elles-mêmes.

Le passage à 5000m d’altitude sera un peu plus délicat que pour le Sud Lipez (il faut dire que nous sommes très bas depuis deux semaines, les corps ne sont plus habitués). Après un maté de coca, et une descente en douceur tout rentrera dans l’ordre. Petit bémol : il n’y aura pas 80kms de piste mais plutôt 120kms (et à 15km/h ça compte rudement). Voilà la raison de nos trois jours pour passer d’une frontière à une autre mais en en prenant plein les mirettes. Le passage de frontière côté Argentine sera un peu plus long : le temps de l’importation du véhicule, et comme ce sont les vacances d’été (et oui ça peut surprendre début janvier) une floppée d’argentins traverse la frontière pour des vacances au Chili.

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2013 NOUS VOILA !

Le 31 décembre après-midi, nous étions sur le point de quitter Vicuna quand un véhicule français avec deux français à leur bord nous ont demandé, en rigolant, si nous nous étions perdus : ainsi, nous avons ainsi fait la connaissance de Daniel et Willy. Ils voyagent pour quelques mois en Argentine et les pays limitrophes. On se dit à bientôt après avoir échangé des petits infos, eux aussi veulent passer la frontière ce soir (pour nous ça sera demain sans doute, nous savons que la frontière ferme à 17h) On prend la route en pensant bivouaquer vers la frontière mais en arrivant sur place, ça nous tente moyen. Nous avions repéré une petite place tranquille sous en contrebas d’un pont au bord de l’eau, c’est là que nous ferons notre réveillon du jour de l’an en famille : quand nous disons à Nils qu’on se fera un apéro en arrivant il nous rétorque que c’est pas un apéro car on sera que nous, soit… Mais sur le chemin, qui arrive en sens inverse ? Daniel et Tarzan (et oui on adopte tout de suite son surnom) Ils découvrent que la frontière ferme, que le bivouac n’est pas terrible alors on se retrouve ensemble au bord de l’eau pour un petit repas informel comme on les aime, à papoter et rigoler ! C’est ainsi que 2013 nous tendra les bras.

Que cette année 2012 a été riche en émotions, découvertes et rencontres ! Nous ne sommes pas difficiles, on se souhaite la même chose pour 2013…

Le lendemain nos amis nous apprendront que même pour l’entrée en Argentine, il faut un frigo vide de fruits, légumes, viandes, etc… gloups on a pas prévu le coup… Qu’à ne cela ne tienne, nous laissons filer nos amis d’un soir pour rester sur place : on est super bien ici. Piscine gonflée et remplie à l’eau du rio, nettoyage de Bernard, lessive à la main (juré, les enfants ont touillé mais on a bossé aussi !) On s’active pour un 1er janvier. Tiens, un cycliste descend se désaltérer au rio : c’est Henrick, un jeune allemand. Nous l’avions croisé d’ailleurs dans la vallée il y a deux jours. Forcément, on papote, on l’invite dans Bernard pour un café… puis un dîner… toute la famille l’adopte, et vice-versa (même si, sans se vanter, on lui a mis la pâté au UNO lol). C’est un jeune homme incroyable avec son périple à deux roues en solitaire. Lui sera très courageux et partira à l’aube en nous laissant un message adorable. Henrick, we miss you and don’t cry : the DESREV family is the best at the UNO ah ah ah ah ! (do you recognise the sardonic laugh ?) Take care. See you soon somewhere, somehow…

Finalement le lendemain non plus nous ne sommes pas motivés pour partir, allez on rempile une journée. Nous verrons arriver un habitant de la colline qui nous offrira de minuscules abricots à tomber par terre et un sac de mini poires qui finiront cuites (pour passer la frontière) et qui, pour le plus grand plaisir de notre lutine, deviendront après cuisson ROSES !

Il fallait bien un jour passer cette satanée frontière, alors ce sera pour le 2 janvier. Les modalités se feront en 10 minutes et c’est parti pour les 80 kms de piste sur les 140 kms du passage (Marco nous a prévenu, mais il paraît que ça vaut le coup).

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VALLE DE ELQUI

Une petite journée pour faire un tour dans cette vallée de production viticole : le fameux raisin qui servira à fabriquer le Pisco. Le paysage était très rafraîchissant avec la rivière serpentant au creux des montagnes, la vallée et les coteaux emplis de vignes sur treilles. Nous sommes arrivés trop tard un dimanche pour faire la visite d’une distillerie : en plus Merlin n’était pas très en forme et pas franchement motivé.

Alors direction un petit village en contre-bas pour que les lutins se défoulent et nous devant un bon bastido, le farniente total…

Petite découverte : Nils sait lire… Il nous déchiffre les étiquettes ou les titres des livres, il commence à bien se débrouiller, il nous étonnera toujours ce petit lutin ! Quand à Merlin, lui aussi s’est lancé dans la lecture comme dans une nouvelle aventure : il dévore tous les livres de Bétina que nous avions emmené de France et il se régale  !

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VICUNA – La tête dans les étoiles… et le soleil…

OBSERVATORIO Mamalluca

Nous avons foncé au centre de réservation de l’observatoire à Vicuna pour prendre nos places et deux nuits de bivouacs au pieds de l’observatoire. Nous avons été ravis de notre soirée, la tête dans les étoiles. Nous n’avions pourtant pas les meilleures conditions pour observer la voute céleste, en effet nous sommes proches de la pleine lune et l’astre émet beaucoup de lumière, nous “polluant” un peu le reste. MAIS ca a été tout de même passionnant. Il est vrai que Nils a un peu capoté sur la longueur de la visite (de plus nous étions ce soir là un très grand nombre, contrairement à la veille où Sam avait fait une visite en solo, mais beaucoup trop tard pour les lutins – 23h/1h du matin). Raisonnablement, nous avons attendu le lendemain soir pour une visite de 21h à 23h.

L’observatoire Mamalluca ainsi que deux autres dans la région permettent aux touristes de faire des visites noctures, ce qui n’est pas le cas des autres qui gardent les nuités pour les astronomes. Le ciel chilien est parfait pour l’observation des astres, car il est dégagé de tout nuage (et ce 350 jours par an, ça laisse rêveurs…)

Nous voilà partis pour un voyage dans les constellations d’Orion (nous avons bien vu son corps ainsi que les deux chiens à ses pieds) celle du taureau, la pleiade (nommée ici aussi les 7 soeurs ou subaru – oui comme la voiture, regardez leur logo vous comprendrez) le bélier, le verseau et les poissons et un bout du capricorne. Pour être honnête Galilée, Copernic et les autres astronomes ayant fait une carte détaillée des constellations devaient forcément aimer lever le coude : franchement, il faut avoir des trésors d’imagination pour voir des poissons ou autres formes. Le Pisco fait des ravages à tous les âges lol…

Ensuite, Jupiter s’est levé sous nos yeux, une planète que l’on peut facilement repérer. Les autres étoiles ont commencé à scintiller (la différence entre les étoiles et les planètes est entre autre que les étoiles clignotent et non les planètes). Mars se couchera à l’ouest, et un peu tour sur la lune…

Les explications très claire de la guide nous ont permis d’apprendre que l’on peut savoir, juste en les regardant, l’âge des étoiles : les étoiles naissent des nébuleuses (amalgane de poussières, gaz etc…) si elles sont jeunes la couleur est blanche/bleutée car elles brûlent de l’hydrogène, alors qu’au fur et à mesure du temps, le gaz est de l’helium et la couleur est plus jaune/orangée.

Grand plaisir aussi : observer Jupiter et ses lunes qui sont en orbite autour de cette jolie planète.

Nous avons découvert les clusters – regroupement d’étoiles – on les repère grâce au petit “nuage” dans le ciel. En mettant notre oeil dans le télescope, c’était impressionnant de voir le nombre d’étoiles qui les composent, sublime !

Nous finirons la visite par une petit vidéo nous aidant à visualier la taille des planètes les unes par rapport aux autres, ainsi que d’autres soleils d’autres systèmes solaires : le dernier connu, appartenant à je ne sais plus quelle galaxie, fait ressembler notre planète bleue à une pointe d’épingle à ses côtés.

Après cette soirée vraiment réussie, les DESREV ont encore plus la tête dans les étoiles !

Nous n’avions pas encore assouvi notre soif de découverte. Nous rejoindrons en centre ville Inti Runa qui permet des observation solaires, la boucle était bouclée !

Marco, un amateur passionné, propose des sessions pour les curieux : son télescope de haute définition nous a permis de découvrir le soleil et ses irruptions qui font entre  400 000 kms et 1 million de kms de haut ; ainsi qu’une tache noire étant une concentration de métaux.

Les enfants découvriront que le soleil est BLANC et que si on le voit jaune ou rouge c’est parce qu’il est filtré par l’astmosphère. Que pour l’observer par contre, on le voit rouge car on met un filtre de la même couleur (avec celui-ci on voit mieux tous les détails). La lumière du soleil met environ 8mn à nous parvenir : sachant que la vitesse est de 300 000 km par seconde, on vous laisse calculer la distance…

Marco, après la session solaire, en grand voyageur qu’il est, nous conseillera de passer la frontière pour l’Argentine à Paso del Agua negra : le lieu a l’air sublime, on change les plans et on passe par ici !

PS : désolée, peu de photos pour illustrer tout ceci, les prises de vues étaient difficiles dans le téléscope.

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