MORAY et ses terrasses

Le soir même nous avons rejoint Moray pour un bivouac comme on les aime, sans âme qui vive, le site rien que pour nous  ! Enfin sans âme qui vive… il y avait bien le gardien à l’entrée qui nous conseillade faire la visite au lever du soleil à 5h : groumphhhhh comment dire monsieur, c’est beaucoup trop tôt ! Finalement Sam se sera levé à 6h (j’en vois qui ont la machoire qui  en tombe de surprise lol) les autres membres des DESREV se la joueront grasse matinée, et nous ne sortirons le bout de notre nez qu’à 8h…

Ici, au programme, un ingénieux système de terrasses incas en amphythéatre, creusées dans de petits cirques naturels.  Bluffant.

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LAS SALINAS DE MARCAS

La route pour rejoindre les Salinas est à couper le souffle ! Nous sommes arrivés en fin d’après-midi pour tomber nez à nez sur des salines. Presque 4000 bassins s’étagent en terrasse, les couleurs sont féériques.  Les bassins les plus anciens auraient été exploités du temps des incas. Les enfants ont adoré slalomé entre les salines, forcément il a bien fallu qu’à un moment Nils trébuche et glisse dans une (heureusement sèche) et peu haute… Plus de peur que de mal.

Nous aurons fait provision de fleur de sel et sel aromatisé. Miam !

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OLLANTAYTAMBO

Cette forteresse  surveillait le chemin du Machu Pichu. Il ne faut pas avoir peur de se faire les mollets en grimpant les marches qui passent d’une terrasse à une autre : mais en haut, quelle vue ! Le temple ne fut jamais achevé car entre temps, les espagnols avaient débuté leur invasion. Les pierres destinées à la construction de la forteresse étaient charriées par des rampes qui sont toujours visibles, quel travail de titan !Sur la partie de l’esplanade, les systèmes d’irrigation ont permis de construire des petites temples avec des fontaines : il se peut que la partie basse du site ait été une sorte de soin par l’eau (il y avait même le bain de la princesse, tout un programme !).

Le nom du site signifierait “repos de Ollantay” en effet, le général Ollantay était fou amoureux d’une des filles de l’empereur (ce qui était d’ailleurs réciproque) : celui-ci a refusé sa main et pour éviter qu’il ne l’enlève, il enverra des espions qui assassineront le général aux portes de la forteresse. C’est une façon de voir les choses…

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LE MACHU PICHU – ça se mérite !

Autant le dire tout de suite, honnêteté  de voyageurs oblige, le Machu Pichu demande un budget conséquent ET de la ténacité. Sur les conseils d’Arnaud (STAN) nous rejoindrons Ollantaytambo pour y laisser Bernard dans un parqueadero et hop dans un train de la compagnie Péruvolorganisé  euh pardon,  Pérurail pour le village de Aguas Calientes, d’où nous devons prendre un bus pour accéder enfin au site ! (Respirez, la phrase est terminée).

Les billets d’entrée du Machu Pichu étaient en vente à Cusco : bon ok on début ça aurait dû être simple, car ils étaient achetables au centre info tourisme (ça se dit achetables ?). Oui mais nous sommes au Pérou, ça ne peut JAMAIS être simple car finalement non, ils ne vendent plus de bolletos, il faut aller en périphérie de la ville, à Pétaouchnoque plus exactement : remarquez ça tombe méga bien, juste à quelques mètres de Pétaouchnoque, il y a une grande surface où nous devons faire le plein.

ETAPE 1 OK : On a les billets pour le site. Prix : 130 soles par adulte et 68 par enfant. Déjà ça douille.

Nous prenons donc la route pour Ollantaytambo (qui d’ailleurs est magnifique). Garés sur la petite place du village (méga touristique, mais est-ce nécessaire de le souligner…) Sam part confiant au bureau de réservation des billets de train pour prendre les billets pour le lendemain. Mouarf, mouarf, la confiance on devrait s’en méfier, car les machines ont planté (normal me direz-vous pour les DESREV) il faut attendre de tout rebrancher : après que tout soit remis en route, ça ne marche toujours pas – ça fait juste une heure que Sam poirote. En désespoir de cause, il part directement à pieds à la gare, ouf, au bout de deux heures, nous aurons nos billets pour le lendemain.

ETAPE 2 OK : On a les billets de train. Prix : 100 DOLLARS AR pour adulte, 45 DOLLARS pour enfant. J’ai mal au porte-feuille.

Nous avons laissé Bernard, en toute confiance, dans un parqueadero surveillé et c’est parti ! Les enfants étaient excités comme des puces : pensez-donc ils n’avaient jamais pris le train ! C’est sûr qu’on a le temps d’admirer le paysage, avec une vitesse de pointe à 39Km/h. Aguas Calientes, alias Machu Pichu Pueblo a tout pour déplaire : bétonné  et moche, et surtout lieu où le péruvien peut faire gonfler les prix sans vergogne. Nous avions lu que la réservation d’hôtel n’était pas nécessaire, vue l’offre, personnellement on a plutôt vécu l’inverse : alors peut être que pour deux les chambres sont faciles à trouver, pour cinq c’était plus chaud. Après une heure et demi de recherche et de visites de chambres toutes plus miteuses les unes que les autres, nous avons cassé la tirelire (ouais encore…) et choisi un petit hôtel très agréable.

ETAPE 3 OK : On a une chambre pour ce soir (mais pas pour demain c’est complet… je ne fais aucun commentaire…). Prix : 200 soles la nuit, je vais défaillir…

Je resterai à l’hôtel avec les garçons qui en ont marre et Sam et Bétina iront chercher les tickets de bus pour demain. Là au moins, pas de soucis, il y a des départs toutes les 10mn on part quand on veut.

ETAPE 4 OK : on a les billets de bus pour demain yiiiiiiihaaaaaa. Prix : 15 dollars par adulte et la moitié par enfant.  Je commence à réfléchir à la possibilité d’imprimer nous-même des planches de soles ou de dollars…

Petite soirée peinarde dans la chambre en préparatif de notre grande journée de demain. Dans l’hôtel à partir de 21h, plus aucun bruit, tout le monde veut partir à 6h du matin pour découvrir le site, il faut se reposer. C’était sans compter le couple péruvien rentré à minuit qui aura généreusement rempli les oreilles  de tout l’hôtel de leurs ébats… 5h du matin, Merlinou est au pied de mon lit “maman, j’ai mal au ventre je me sens pas bien” sprint in extremis dans la salle de bains. Et vlan, l’organisation bien rodée s’écroule, il sera malade jusqu’à 8h du matin. Je commence à entrevoir  le fait que je ne verrai pas le Machu Pichu et j’ai une grosse boule dans la gorge. Le proprio de l’hôtel nous proposera de rester jusqu’à midi dans la chambre et pendant ce temps, Samuel changera les billets de train : pas besoin de rester une nuit de plus, et surtout, on ne trouve pas de chambre.

ETAPE 5 OK : Les billets de train sont changés, pour la modique somme de 20 DOLLARS (ggzzzziiiiitttt, gzzzzzziiiittt – n’ayez pas peur, c’est l’imprimante qui me sort des planches de dollars).

A 10h Merlinou se sent un peu mieux, on décide de tenter le tout pour le tout. On s’alternera avec Sam à l’entrée du site, devant la petite cafétéria à s’occuper de notre lutin, il ne sera pas dit que je ne verrai pas le Machu Pichu Nom de Zeus ! Après 15mn de bus, nous y sommes. C’est certain, de prime abord, ça ne fait pas rêver, des centaines de touristes (c’est l’heure de pointe des groupes) des guides qui vous sautent dessus à peine le pied posé hors du bus, allez on passe l’entrée en famille et on verra bien…

Et là…. la claque…. On oublie tout : les xxxx dollars, le temps passé, la fatigue, le racket organisé… parce qu’on est au Machuuuuuu Pichuuuu et (la vache comme on dit chez nous) qu’est-ce que c’est beau ! Nous ne ferons pas la visite tous ensemble : Nils a un petit coup de mou (pitié pitié non ! Au cas ou, j’ai pris des sacs plastiques). Sam partira avec Merlin et Bétina, de mon côté je me contenterai du bas du site avec Nils et il est déjà immense. Il n’y a pas de mots, je préfère mettre des photos : ce site est envoutant tant par son architecture que par sa situation – en haut d’une montagne au milieu des nuages. On  se disait qu’on resterait trois heures tout au plus, nous y resterons jusqu’à 16h : on a envie d’aller dans tous les recoins. Tout est superbe !

C’est le 9ème empereur inca, Pachacutec qui aurait décidé de la construction de la cité. Plusieurs théories sur son rôle : résidence secondaire ? Cité souhaitant s’éloigner du pouvoir central (Cusco) ?  Environ 1 800 personnes vivaient au Machu Pichu au temps de sa splendeur. Au centre, une esplanade séparant des quartiers : edifices religieux, maisons de notables en pierre, maison des agriculteurs en adobe. Comme beaucoup de construction en équateur notamment, les murs sont inclinés vers l’extérieur afin de résister aux tremblsements de terre.

Nous arpenterons le mirador, la rue des fontaines, le tombeau royal, le quartier des prisons etc… Nous ne ferons pas l’ascension du Wayna Pichu, c’est encore en supplément et puis les enfants et moi aurions eu du mal à grimper. Nous ferons la queue pendant une heure pour attendre un bus (oui une heure !) nous papoterons avec une famille colombienne du Pérou, de la Colombie : je réitère les colombiens sont adorables et sympathiques !

Nous serons de nouveau à Aguas Calientes trois heures avant le départ de notre train : on se dit qu’on va aller faire un tour à FELIZ INDIO, un restaurant conseillé par des voyageurs. Et voilà comment finir une journée en beauté, grâce à la rencontre de Patrick et de sa cuisine. Ce français est installé à Aguas Calientes depuis plus de 20 ans, il nous ouvrira sa porte, affolera nos papilles et nous offrira un moment sincère alors que nous nous connaissons pas/peu. Avis aux voyageurs : rendez visite à Patrick, réservez même pour être sûrs d’avoir de la place, tout mérite le déplacement : la quiche lorraine, la truite à la mangue, la brochette de boeuf aux trois poivres, la limonade (oui je sais ça peut paraître ballot une limonade, mais la sienne est à tomber par terre). Je le répète faîtes une halte chez Patrick, les voyageurs en manque de gastronomie revivront !

Nous reprendrons le train en début de soirée, les corps sont fatigués mais l’esprit continue de rêver grâce au lieu magique que nous avons découvert. En réfléchissant à cette journée,  nous éprouverons tout de même un peu de culpabilité à détériorer un peu plus le site par notre présence : il  peut y avoir jusqu’à 2 000 visiteurs par jour et le site est en danger.

D’un autre côté, nous ne pouvions quitter le Pérou sans aller au Machu Pichu, nous l’aurions regretté.

Maintenant, à nous la Vallée Sacrée !

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CUSCO

Nous avons trouvé un havre de paix à Cusco : le camping Quintalalla. Comment décrire autrement un terrain herbeux où poules, canards et lamas vagabondent en liberté. Milagros la propriétaire est très accueillante, sa fille Paola ainsi que son amie Estefanie seront des amis de jeux des loulous. Et puis comme, d’habitude, nous retrouverons les Mistrals : Matisse, Bétina et Merlin nous feront un petit spectacle “l’orchestre de la forêt”.  Nos chemins ne feront que se croiser que ce soit sur Cusco, ou dans la vallée sacrée, et c’est toujours avec autant de plaisir que nous passerons du temps avec eux.

Nous avons beaucoup aimé Cusco : la plaza des armas est de toute beauté et surtout, il y a de l’artisanat partout… je ne savais plus où donner de la tête. Les articles en alpaga sont très accessibles et d’un confort extremme : les enfants sont bonnetés et ponchotés.

Nous ferons finalement un séjour de 5 jours sur Cusco et y reviendrons après le Machu Pichu et la vallée sacrée encore une semaine… quand on aime… on ne compte pas… Lors de notre premier séjour, nous ferons la connaissance d’un groupe de voyageurs : ce sont XXXX brésiliens qui voyagent ensemble dans un bus psychadelique. Ils feront l’animation musicale de soirée, avec feu de bois, dégustation de galettes au raisin etc… et l’un d’eux initiera les enfants aux tambours, trop chouette !!

Nous profiterons de notre boleto pour visiter deux petits musées très intéressants (pas de photos désolée…) et comme tout français de base, nous irons faire un tour à la boulangerie “française” Qosko Maki : oh mon dieu !!! des petits pains au chocolat, des pains au raisin délicieux, on en aurait presque versé une petite larme. Nous ferons là-bas la rencontre d’une famille avec 4 enfants qui voyage en bus/avion/train. Ils ne sont partis que depuis deux mois mais il est vrai que l’intendance et la fatigue les rattrapent. Je les comprends et les trouve rudement courageux.

Cusco est une ville très agréable, on prend une petite ruelle, on débouche sur un jardin inattendu, des petits cloîtres… Nous ferons une mini-visite sur le site de Sacsahuaman. C’était une forteresse inca composés de blocs de pierre agencés au millimètre avec un nombre considérable d’angles. Il y a trois murailles étagées en zigzag, au milieu d’une grande esplanade. Bon, les enfants saturaient un peu des sites (entre temps nous avions fait les sites de la vallée sacrée) Nous avons préféré prendre le sentier pour rejoindre le centre ville de Cusco. Le quartier San Blas et le marché San Pedro très authentique et populaire nous ont chaviré : les mamans avec leur bébé dans le dos portés dans des couverture superbes (ok ok je l’avoue maintenant on en a deux hum hum… je ne peux pas résister à toutes ces couleurs chatoyantes et ses motifs) les mamies proposant des jus de fruits délicieux etc…

Nils s’est mis à la bande dessinée :  très appliqué, il a choisi son papier, j’ai dessiné les cases et au moment de commencer il m’a dit “attends, je dois réfléchir d’abord à mon histoire”. Bon au niveau dessin, malheureusement je crois qu’il tient de sa mère (pardon mon fils pour ce handicap dans la vie) MAIS il a de la suite dans les idée : il a numéroté les cases, je lui ai dicté les bulles selon son envie. Forcément, il fallait faire une photo et la mettre sur le blog !

Nous ferons une boucle Machu Pichu/Vallée Sacrée pour revenir sur Cusco.

C’est ici que nous fêterons les 7 ans de Merlin, mais ça ce sera l’affaire d’un article à part, il le mérite bien !

Il faudra nous faire violence pour reprendre la route : mais nous voulons rejoindre le lac Titicaca, et ensuite Arequipa : si les douanes veulent bien lâcher nos colis du CNED. Nous qui pensions nous y être pris en avance, nous les récupérerons encore plus tardivement que l’année dernière… MAIS les STAN nous ont gentiment donné les cours de Tom et Noé qui étaient l’année dernière en CE1 et CM1 ça tombe bien ! Malgré cela, nous prenons tout de même du retard sur l’envoi des évaluations, ça fait rager.

 

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NAZCA

Nous devions passer par Nazca mais savions déjà que nous n’allions pas prendre l’avion pour survoler les lignes (trop cher, trop acrobatique). Nous sommes juste montés en haut d’un simili-mirador pour avec un petit point de vue sur trois lignes : l’arbre, la main et le lézard. Je l’avoue il faut avoir une bonne dose d’imagination.

Sans regret, nous avons repris la route le lendemain.

Vous nous connaissez, au final on ne fait jamais ce que l’on dit : nos deux nouveaux compagnons – Alex et Daniel-  feront la route pendant 3 jours avec nous jusqu’à Cusco !!! Ce qui est chouette à voyager à plusieurs, c’est qu’on peut aussi être malades à plusieurs : il fallait nous voir verdir, blanchir, vo…. (et oui on a fait quasi tous les verbes du deuxième groupe) avoir le mal des montagnes chacun notre tour (voire en même temps). Heureusement il y en avait toujours un d’attaque pour préparer un maté de coca pour les autres. Nils et Alexander deviendront instantanément les meilleurs amis du monde, Daniel animera même un atelier “bracelets en perle” les fous rire ont été légion, des moments doux et agréables, remplis d’amitié comme on les aime.

Les paysages traversés sont d’une beauté à couper le souffle.

Nous quitterons nos amis au camping de Cusco : on a eu l’impression de quitter des membres de notre famille. Alex, Daniel, take care, we love you so much !

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RENTREE LITTERAIRE

Nous avons une nouvelle journaliste dans notre équipe qui souhaite participer à la rédaction du blog, c’est miss Bétina ! Elle a très envie de faire partager à ses copains et copines les livres qu’elle a aimé, je lui laisse le clavier.

Bonjour tout le monde. Je vais vous parler les livres que j’ai adoré, peut être que ça vous donnera envie de les lire aussi, ils sont supers !

LA GUERRE DES CLANS de Erin Hunter  C’est mon livre coup de coeur. Il y a 5 tomes (et un 6eme pas disponible sur le kindle, ouin !!!). C’est quatre tribus de chats qui se combattent car certaines tribus tentent d’en chasser d’autres . Les personnages ont des noms incroyables : les deux héros sont coeur de feu et plume grise. Il y a des initiations pour être guerriers, guérisseurs ou chefs. C’est comme une vie de tribu normale, mais seulement avec des chats. Quand on commence un livre, on ne peut pas s’arrêter, il y a du suspense : des fois c’est triste, des chats meurent, mais il y a aussi des moments heureux, des naissances et des victoires. C’est une série géniale ! Je ne peux pas trop vous raconter l’histoire, sinon cela gachera la surprise.

KINOKO de Nanny Sylvestre : il y a deux livres.  La légende du dieu champignon et les roses de jouvence Dans le premier, les héros de l’histoire sont Ciruela une petite fille de 11 ans, un koala prénommé Kilou qui a le don de parler et un petit elfe Kimino ainsi que l’oracle.  Lors d’une éclipse de lune où toutes les planètes de leur système solaire étaient alignées, les 6 diamants du Kinoko, indispensables à l’équilibre de la vie de Fidji (nom de la planète) se sont éparpillés aux quatre coins du monde. Ciruela a pour mission de les retrouver. Ils ont deux moins pour tous les récupérer, sinon la méchanceté va envahir le monde. J’ai beaucoup aimé cette histoire car il y a de l’aventure et des mystères.

Dans le deuxième livre, Ciruela a beaucoup grandi : elle est tombée amoureuse de Niel et ont eu deux enfants –  Niella et Cyrilus.  Un terrible drame est arrivé aux parents de Kini ainsi que tous ceux de leur tribu : ils  vieillissent à toute vitesse. Pour les sauver, une seule solution : faire une potion dont un des ingrédients est une écorce de graine du Kinoko. Pour cela, les enfants de Ciruela, accompagnés de Kilou et Kini, vont tenter de retrouver 5 roses magiques qui, grâce à leur pouvoir, ouvrira un passage secret leur permettant de trouver une graine de Kinoko.  Cette histoire est passionnante aussi, je les recommande tous les deux pour ceux et celles qui aiment lire des livres d’aventure.

LES DESASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS BAUDELAIRE de Lemony Snicket.  Il y a 13 tomes (mais les livres sont petits). Tout commence mal pour les trois frères et soeurs Baudelaire – Violette l’aînée inventrice dans l’âme depuis ses 4 ans, Klaus le benjamin  qui est un vrai rat de bibliothèque, et Prunille la cadette dont la qualité dentaire est telle qu’elle arrive à planter ses dents partout. Dans un terrible incendie, leurs parents meurent. Ils tombent entre les mains du Comte Olaf (appelé face de rat par les enfants), qui n’a qu’une envie, leur voler leur immense fortune : il ne restera pas leur tuteur longtemps et les enfants seront confiés à d’autres membres de leur famille.  Mais Le Comte Olaf essaiera systématiquement de les reprendre.

Les aventures sont périlleuses, les enfants sont plein de ressources et Olaf s’enfuit à tous les coups. On peut le dire, ça commence mal, ça continue mal et…. la suite vous la saurez en lisant la série !

HARRY POTTER de J.K Rowling Il y a 7 tomes. C’est démentiel ! Je pense que beaucoup de personnes connaissent les film, moi je ne connais que les livres. Harry, Hermione et Ron vivent des histoires  à dormir debout, c’est rempli de magie comme j’aime, de mystères et d’aventures. Ces livres, je ne les échange pas, je les garde : je les relis souvent (enfin certains passages que j’adore). Bonne lecture, vous ne serez pas déçus !

Rendez-vous pour un prochain article où je vous parlerai sûrement de Darhan.

Bétina.

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OASIS HUACACHINA

Un petit arrêt dans la ville de ICA histoire de remplir le frigo et direction l’oasis de Huacachina. On s’attendait à un petit écrin de verdure au milieu du désert : c’est quasi le cas, mais il faut rajouter à cela les nombreux hôtels qui gâchent le paysage… Nous avons dormi au pied d’une dune constellée de détritus. Les rabatteurs pour des tours en buggy nous ont mis le grappin dessus très vite, mais comme nous avions le temps nous les avons fait mariner : bien nous a pris, le prix de départ a bien baissé alors nous sommes partis tous les 5 pour un coucher de soleil au milieu des dunes, à nous faire secouer comme des prunes. Heureusement qu’on disait au chauffeur environ toutes les minutes qu’on préférait qu’il aille moins vite ! Bien que les loulous soient attachés ça a pulsé !!! D’ailleurs en voulant faire le malin à slalomer sur les dunes, le chauffeur s’est arrêté in extremis en haut d’une… et voilà ça fait les malins, mais après ça creuse avec les mains pour nous sortir de là et toc !

Les enfants en ont profité pour faire des descentes sur les fesses, je pense qu’un demi-kilo de sable est tombé de chaque culotte  au moment du déshabillage… Mais on s’en fout, qu’est-ce qu’on a rigolé ! Ensuite on a sorti les planches et c’était parti pour dévaler la pente (enfin Sam lui en a fait une carabinée, le cri qu’il a poussé pendant la descente !!!) les enfants ont été un peu plus “petits joueurs” et ça glissait moyen mais fou rire garanti !

Même si le lieu a perdu son âme au nom du sacro-saint tourisme, se retrouver au milieu du désert a été une expérience délicieuse : le coucher de soleil sublime et le froid mordant dès que les derniers rayons avaient disparus. Bon OK on a traumatisé Nils qui en descendant du véhicule m’a dit “je retournerai plus jamais dans un buggy” mais bon… on lui laisse quelques années avant de recommencer !

Nous avons pris la direction de Nazca et de ses fameuses lignes, et en sortant de la ville de ICA, nous voyons deux auto-stoppeurs qui nous crient des “alleeeeeeeezzzz” en nous voyant les dépasser. Nous prenons la direction de Nazca, eux sur leurs panneaux indiquent Cusco ou Arequipa. On hésite quelques centaines de mètres et on fait demi-tour : il n’est pas dit que nous laisserons des français sur le carreau. Surprise !!!! C’est Daniel un colombien (parlant français) et Alexander un néerlandais. Allez on les embarque pour Nazca, ça les avancera !

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Réserve de PARACAS et Islas BALLESTAS

Ce n’est pas tant le port de pêche qui nous aura attiré, mais plutôt la réserve. Il paraît qu’il y a des flamants tricolores de James, mais aucun n’a montré le bout de son bec. Par contre les couleurs des plages, des rochers, le sable rouge, mêlés à la sensation d’être seuls au monde nous charmera : nous y resterons deux jours et deux nuits.

Nous ferons aussi un tour en bâteau sur les îles Ballestas : amis de la solitude et de la découverte peinards, passez votre chemin… des dizaines de touristes comme nous, entassés dans des bâteaux, au départ ça pue le gasoil à vous en faire vomir, on se met en  file indienne au bord de plage,  bref y’a plus féérique… et on rajoute que là aussi les péruviens ne peuvent s’empêcher de nous prendre pour des vaches à lait, ça énerve un brin. Comment ne pas faire ce constat, quand, après avoir payé un certaine somme par personne pour la sortie en bâteau, on vous demande dans la file sur la plage de payer des droits d’entrée au parc (soit…) et qu’à deux mètres du ponton, on vous redemande un sol par personne pour emprunter ledit pont !! elle voulait que j’y aille comment sur son bâteau, la greluche qui m’a fait la demande ? À la nage avec nos enfants sur le dos ? ce n’est pas pour la somme, c’est pour le principe !

Heureusement on fait abstraction des autres, et on se focalise sur ce qui nous a fait venir : les pingouins de Humboldt, à peine 60cm mais un charme fou ! Nous ne pouvons nous empêcher de vous informer que les îles Ballestas sont réputées pour leurs productions de guano (de la fiente de zoziaux mesdames et messieurs ! Il n’y a pas meilleur engrais ! D’ailleurs ça sent bien la fiente, beurk).  Le temps était couvert, et les courants déments près de l’île, les enfants criaient de plaisir…. et moi je me taisais… Je ne suis pas revenue enchantée de notre balade, mais les enfants et Sam ont passé un bon moment c’est le principal. Maintenant nous allons nous perdre dans le désert avec la certitude de tomber sur l’oasis de Huacachina, c’est plus pratique….

PS : vous vouliez des photos des pingouins, et ben bernique, parce qu’on avait oublié l’appareil… et juste avec l’iphone c’est un peu minuscropique, m’enfin je rappele 60cm c’est riquiqui.

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LIMA

Nous avons quitté la Cordillière blanche avec un pincement au coeur. Nous avons été littéralement subjugués et les lagunes et les montagnes enneigés sont dorénavant dans le top 5 des dessins des lutins… jusqu’au prochain coup de coeur. La route pour rallier Lima était très belle même si nous n’avons pas pu l’apprécier à sa juste valeur : le temps était couvert et par endroits pluvieux. Les enfants ont adoré repérer notre itinéraire pour une heure au moins en regardant les lacets devant nous. Les paysages étaient tout d’abord assez verdoyants, avec des petits villages accrochés on ne sait comment sur le flanc des montagnes. Nous croiserons ensuite des villages dans lesquels sèchent des piments de toutes les couleurs, ces petits carrés de couleur étaient surprenants au milieu d’étendues désertiques.  Sans compter que nous avons croisé une multitude de troupeaux de chèvres serpentant sur la panam, il fallait être vigileants… nous ferons un bivouac en bord de Panaméricaine, entre deux lacets, et enfin nous approchons de la Capitale du Pérou.

Première “surprise” c’est le désert. Ok Lima est la plus grande ville au monde plantée au milieu de rien, et ça impressionne toujours. Deuxième surprise, la garua (brume) qui enveloppe la ville 9 mois par an (oui oui  vous avez bien lu, 9, de quoi faire une dépression nerveuse). Tout est masqué, nous traversons le quartier le plus pauvre de Lima, c’est un choc : il suffit de traverser le Rimac pour passer dans un autre monde, on trasite du bidonville à la ville puis le quartier d’affaires. Nous ne voulons pas rester dans le centre mais nous rapprocher du garage IVECO : nous irons donc au touring club du Pérou qui propose de stationner avec le camping-car et de louer des petits bungalows. Sam a besoin de passer un peu de temps dans du “dur” d’avoir de l’espace, le reste de la famille n’est pas contre du tout ! On se retrouve dans un petit appartement avec deux chambres, une piscine extérieure (utilisée une seule fois, ça caille trop) et plein de terrains de foot, volley, jeux etc… on est bien mieux ici qu’à l’hôtel… Bonne idée car au final, contre les 2/3 jours prévus nous devrons rester plus d’une semaine sans véhicule !

Alors direct, on va brosser le tableau : on a voulu aller dans un garage IVECO pour notre lame, notre fuite d’huile etc… on retrouvera d’ailleurs les Mistrals qui passeront quelques jours avec nous car eux aussi ont des réparations à faire. Au final, les mécanos du garage seront des incompétents notoires, avec un rythme de travail tranquiloooooo.

Sam ira le samedi pour prendre contact, nous avons rendez-vous lundi pour commencer les réparations (ils peuvent prendre une lame d’un camion pour la mettre sur le notre génial !!). Nous retrouverons les Mistrals en allant faire des courses, il faut le faire ! Ils nous rejoindront au touring.

Lundi : branle-bas de combat. Sam et Michel filent au garage, plein d’espoir. Muriel et moi  on fait école, on papote etc… Ils reviennent en fin de journée : les mistrals avec leur monture et nous sans. Je me dis que c’est plutôt bon signe. En fait chez IVECO, il faut montrer patte blanche : rien que pour faire rentrer le véhicule dans le garage, 1 heure ! Et pour le laisser, il faut faire l’inventaire du contenu de Bernard : et bien il vont pas être déçus les gars… Ils devaient faire des photos et finalement c’est passé à la trappe… le Pérou, de ce que nous avons vu pour l’instant, dès que le garage est un tant soit peu élaboré, croule sous les règles et règlementations. Ils ne voulaient même pas que Michel et Sam aillent vers les véhicules mais patientent en salle d’attente : vous me direz ils n’auraient pas dû se plaindre, car Violetta était aux petits oignons… Sam et Michel étaient à 8h au garage, les mécanos arrivent à 8h30 mais à 9h30 ils prennent le petit déjeuner, et à midi ils déjeunent avec une pause de 2h pour finir à 17h30, ça c’est de l’efficacité ! Je ne vais pas vous faire le film des 5 jours où Bernard sera resté là-bas, les mécanos auront travaillé 2h30 dessus ! Et parce que nos hommes ne les lachaient pas et passaient la journée sur place. C’est du grand n’importe quoi. Cerise sur le gâteau : ils n’ont rien pu faire (impossible d’avoir des pièces) et pour vérifier les freins et faire une soudure, nous ont présenté une facture de 240 dollars. Sam a refusé de payer, et ils ont fait un descuento de 100 dollars, mais même c’est du vol organisé.

Michel pour une petite réparation, ira chez un soudeur pur jus, et c’est là que Bernard atterrira. Ils nous renforceront la réparation de Huaraz, un petit atelier où tout le monde était adorable. Nous quitterons Lima et sa grisaille un peu dégoûtés : nous n’aurons même pas eu la possibilité d’aller visiter le centre-ville. On a envie de retrouver les grands espaces et les bivouacs naturen Paracas nous voilà ! La garua rendra les garçons bien malades : toux qui tombe sur les bronches à n’en plus finir, je n’arrive pas à comprendre les gens qui viennent volontairement s’installer ici avec seulement les 3 mois de soleil et sans brume par an.

PS : n’appelez pas les services sociaux, si Nils a dormi dans une penderie, c’est de son plein gré ! Il faut croire qu’il lui faut des petits espaces pour se sentir bien, alors on l’a pas contrarié lol. Rassurez-vous c’était pour l’endormissement après on le déposait délicatement sur un matelas moelleux.

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