LOJA

Le jour de notre départ de Cuenca pour Loja, qu’avons-nous fait ? Visiter un garage pardi ! Il y avait la vidange à faire et puis nous avons aussi une fuite d’huile que nous avons fait voir à Guayaquil à deux garages : pour l’un ça peut largement attendre Lima au Pérou et un concessionnaire IVECO, pour l’autre, c’est moins sûr…. faîtes votre choix mesdames et messieurs ! Dans ce garage de Cuenca, nous serons  reçus comme des rois : après une vidange avec un peu trop d’huile, à notre retour (parce que tout le monde sait que chez les DESREV, RIEN ne peut fonctionner du premier coup) les mécanos seront aux petits soins. Nous aurons la visite de pratiquement tout le personnel du garage, bureaux compris, qui viendront visiter Bernardo. Je discuterai une bonne heure avec les deux fils du dirigeant, ils étaient tellement intrigués par notre choix, notre mode de vie etc… je sais je le dis tout le temps, mais qu’est-ce que j’aime ces rencontres imprévues et ces discussions. Le patron offrira aux enfants des casquettes, des jouets bus, et à nous une bouteille de liqueur locale. Ils n’ont même pas voulu que l’on paie pour les deux heures durant lesquelles ils auront travaillé sur notre monture…. Merci à eux (petite anecdote, je discutais avec Francisco, un des employés et en me présentant, j’ai senti un temps d’arrêt de sa part : il a une petite Nathalie de 7 ans-comme il me l’a dit, il ne risque pas d’oublier mon prénom).

Petite aparté terminée, notre monture nous a emmené tout d’abord à Saraguro, un petit village typique essentiellement par le costume traditionnel que porte ses habitants : noir de la tête aux pieds, en signe de deuil (perte de leur terre et de leur dieu ). Malheureusement aucune photo en notre possession, il était tard et j’éprouve toujours un peu de retenue à photographier les personnes. Mais les femmes sont absolument sublimes avec leur chapeau rond (que l’on dirait presque trop petit) leur costume noir seulement réhaussé par le port d’un collier multicolore en petites perles. Finalement, nous opterons pour un bivouac à Loja, au bord du parc Jipiro (comme tous les voyageurs cela dit). Le lendemain ce sera fiesta pour les DESREV : journée complète dans ce parc qui veillit un peu mal mais qui a le mérite d’exister et d’être gratuit (enfin le pédalo est payant forcément !) Dans ce parc, outre des petits pavillons d’origines et de respect architectural discutables, il y a quelques jeux pour enfants et une piscine : Sam, Merlin et Bétina iront plouffer pendant que Nils fera de la voiture à pédales. Finalement les nageurs reviendront bien plus tôt que prévu, l’eau de la piscine étant gelée mdrr. Mais bien sûr, impossible de quitter les lieux sans un tour de pédalo, il fallait entendre Nils diriger les manoeuvres pendant que son frangin et sa frangine se faisaient les mollets, il ne perd pas le nord celui-là… et qui se laissait porter (dériver ????) le sieur Sam bien sûr ! Je ne m’étendrai pas sur la présence de deux pauvres autruches en captivité, ça faisait mal au coeur…

Mis à part le parc, la ville n’est pas intéressante, le soir tombait, nous avons donc choisi de dormir une deuxième nuit et de partir le lendemain pour Vilcabamba. Enfin dormir, c’est vite dit… c’était sans compter l’arrivée d’un camping-car équatorien (comprendre un camion où une vingtaine de personnes s’entassaient sur des matelas). Ils choisiront de se garer à moins d’un mètre de nous : ça c’est une statistique qui se confirme de plus en plus, un sud-américain ne peut pas s’éloigner, il aime se coller, s’agglutiner, se mettre en grappes, misère… Cerise sur le gâteau, une fois tous débarqués du camion, il a bien fallu nourrir tout ce petit monde – alors hop on monte une petite cuisine à gaz…. entre les deux véhicules forcément (et  non, même pas du vent qui excuserait tout ça) donc présentement à 20cm des fenêtre des chambres de Bétina et Merlin, avec odeur de tambouille, discussions sonores etc… impossible de fermer les yeux avant quasi minuit… Vous me direz, c’est pas grave, on récupère le matin : et moi je vous répondrai MON OEIL ! (que j’aurais bien voulu fermer, même un à défaut des deux) Parce que ce groupe avait décidé de nous pourrir la nuit et a mis en route leur camion à 5h du matin, et après un chauffage en règle du moteur durant 45mn ils sont enfin partis. Durant ce laps de temps, ils ont réussi à nous gazer avec les émanations du pots d’échappement, m’obligeant à aérer, sans que cela parvienne à calmer mes nausées et une migraine, hummm j’aime.  Mais tout cela a eu un avantage, nous donner la possibilité, pour une fois, de faire un départ très matinal (toujours voir le bon côté des choses, je sais mon optimisme me perdra…)

 

 

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PLAYAS – SALINAS et PUERTO LOPEZ

Guayaquil – Premier essai  : j’aime pôooooo. Trop de monde, trop de voiture, trop de tout. Alors que nous avions prévus de dormir là-bas, nous pousserons finalement jusqu’à Playas. Sur le chemin, nous serons étonnés – ou sidérés au choix, par l’omniprésence de panneaux publicitaires “arche” enjambant la route à 4 voix, dénaturer à ce point un paysage est une prouesse que l’Equateur a malheureusement réussi… Nous dormirons sur la plage, et au matin, les enfants trépigneront jusqu’au moment d’aller plouffer : rendez-vous compte, deux mois sans plage (depuis le Costa en fait !) nous avions hâte (enfin pas Sam, qui, lui,  est devenu phobique du sable dans Bernardo mdr, il faut le voir avec sa balayette en train d’épousseter les pieds des enfants avant qu’ils rentrent, bref…)

Autant être honnêtes tout de suite, la costa n’est pas brava. L’Equateur ne séduira pas avec ses plages qui ne sont  pas très propres (enfin peut être plus propres à Playas qu’ailleurs d’ailleurs). Après une matinée de jeux de sable, un petit ceviche au creux de l’estomac, nous irons à Salinas, poussés par l’enthousiasme des Charles : alors là mes aïeux, on a dû foirer quelque part, impossible que les Charles aient trouvé ça chouette, un seul mot HORRIBLE ! Pour vous faire une image mentale de Salinas, vous prenez un peu de La Grande Motte au plus fort de sa bétonisation, un peu de Côte d’Azur, des bateaux du yacht club du coin, beaucoup de touristes, du béton (oui je sais je me répète mais c’est proportionnel à sa présence), des panneaux publicitaires dans l’océan, un chouia (non un gros chouia) de pollution et…. tadaaaaam vous avez Salinas ! Pour parfaire ce décor idyllique, nous ferons un bivouac nature (mdrrr) en face de la caserne militaire, top moumoutte je vous le dis. Heureusement, Salinas étant LA station balnéaire d’Equateur, les plages sont nettoyées, dirais-je même aseptisées et nous assisterons à un retour de pêcheurs qui ravira les enfants.  Du coup le lendemain, on a fui pour Puerto Lopez, en se disant qu’on irait peut être faire une petite excursion sur l’Isla Plata (les Galapagos du pauvre paraît-il).  Après un échange mail avec les Charles, nous comprendrons le pourquoi de notre incompréhension : eux parlaient de Salinas près du volcan Chimborazo, c’est dommage nous, nous étions à Salinas ouatemille kms plus au sud, c’est ballot !

Tous nos espoirs étaient fondés sur Puerto Lopez, bliiiiiiiingggggg, aïiiie (ça c’est le bruit quand nous avons fait en chutant à l’arrivée). Déjà nous serons déçus de ne pas pouvoir manger au resto del hostal mandala qui n’est dorénavant ouvert que pour leurs clients, ensuite la plage est franchement dégueulasse (désolée, j’ai cherché un autre terme plus léger, mais non je confirme dégueulasse). Les enfants joueront en dépassant la limite des déchets ramenés par les vagues (ouhhhhh c’est bon les voyages parfois).  Bref c’était déjà mal parti : après avoir trouvé une agence proposant des tours à l’Isla Plata, deuxième coup de massue : 200 dollars pour toute la famille, pour une grosse demi-journée, avec un circuit accessible aux lutins sur place nous permettant de voir… des frégates à pattes bleues… alors je ne voudrais pas vexer ces chers volatiles mais le prix était un peu abusé juste pour eux, comme tout sur la côte en fait. Pour enfoncer le clou, la garua, sorte de brouillard maritime a opacifié le ciel depuis Salinas, et, dans le meilleur des cas, se levait seulement en milieu d’après-midi : punaise le ministère du tourisme équatorien devrait m’embaucher, je suis une guide hors pair pour la promotion de leur côte. Mais comme il y a toujours du positif, quelque soit la situation (même proche de la désespérance), le fait d’aller sur la Côte nous permettra d’apercevoir d’un peu loin, mais qu’importe c’est toujours un plaisir, quelques baleines en période amoureuse, c’était chouette !

Finalement, nous éprouverons beaucoup plus de plaisir à retrouver El Cajas et Cuenca. Ah et petite précision, deuxième test au retour pour Guayaquil, ça se confirme, c’est moche de moche. Tand pis j’assume !

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El Parque el Cajas – le Parc des lagunes

Petit arrêt à El Cajas, pour un bivouac pas loin de la lagune Llaviucu : finalement nous resterons trois jours pour profiter du bon air des Alpes, euh pardon des Andes (ouf il y a des alpagas pour ne pas confondre – et oui après les lamas, les alpagas, on attend ferme de voir les vigognes). Les enfants avaient besoin de se défouler après plusieurs jours de bivouac en ville, et nous de buller ! Enfin pas tant que cela puisque nous avons aussi repris l’école : des révisions pour l’instant, en attendant de recevoir les cours de la nouvelle année, sûrement au Pérou (nous prenons à ce propos toutes les ondes positives pour leur arrivée à bon port).

Nous traverserons ensuite le parc sans nous arrêter au prochain bivouac envisagé, le temps est couvert et les randos, compte tenu du brouillard fréquent en fin de journée; un peu limitées – et on ne parle pas des photos. Bref, on s’est remplis les poumons, on se dirige vers Guayaquil et ensuite la côte Pacifique.

A notre retour de la côte, nous repasserons par El Cajas pour se retrouver à traverser une mer de nuages, c’était féérique. La moins bonne idée à été de remonter du niveau 0 (la mer) à 4167m (el cajas) en une seule journée. Résultat, un soroche carabiné pour Sam toute la nuit, avec maux de tête, nausées etc… : heureusement, après un bonbon à la coca ça a été supportable. Quant à moi un peu nauséeuse le lendemain seulement . On ne parle pas des lutins qui eux, n’ont rien senti !!!!

PS : Un mensaje por Sandra, Manuel et Diego. La fotografia de la crema amarilla es un “lemon curd” hecho con vuestros ultimos limones de Popayan (la mejor ciudad del mundo !) Muchas gracias,  estaba muyyyyyyyy ricoooooo.

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CUENCA

La ville du Panama (le chapeau !) aura été notre terrain de jeux pendant quelques jours ainsi que le lieu oh combien délicieux de nos retrouvailles avec Marie et Johann; nos cyclistes suisses. Nous en avons profité pour flâner avec eux dans les rues de cette ville très agréable : et ils étaient des guides parfaits ils sont là depuis dix jours.

La cathédrale de la Inmaculada est vraiment impressionnante et la place très agréable. Nous aurons enfin goûté sur un marché, au cochon cuit entier dans lequel on découpe des portions (combien vous voulez ? Une livre, un kilo ??? euhhhhhh) : au début, Nils fera le forcing en nous disant combien le poulet était délicieux mdr mais juste avec un regard sur la tête de l’animal, tout est rentré dans l’ordre. Le marché des halles était très sympa, nous avons fait provision de fruits et légumes (ainsi que des petites pommes de terre roses !!! délicieuses en salade – il faut dire que l’équateur est champion en variétés de patates).

La curiosité nous poussera dans un petit atelier/magasin de panamas (barrianca). Marie et Bétina rejoueront les demoiselles de Rochefort mais en rose, et moi j’aurais tenté sans succès de  convaincre sam pour un chapeau de ma couleur fétiche, bernique (le seul frein, lui trouver une place sans l’abîmer, ok au départ sur ma tête mais pour dormir diantre !) Pas de photos des garçons portant les chapeaux, nous n’avons pas été assez rapides. La petite visite a été intéressante et surtout les employés adorables et pas avares en explications. 

Nous irons faire un tour au muséo del banco central qui se trouve sur le site inca de Tomebamba : aucune photo autorisée mais le lieu a conquis toute la famille : de l’expo temporaire d’un artiste equatorien travaillant avec la laine pour faire des tapis en relief de toute beauté (d’autres artistes étaient exposés avec des batiks des triptiques déments etc…) de la section ethnographique qui a charmé les enfants, la section numismatique qui était très instructive etc… jusqu’à une petite balade sur le site. Bref, un chouette moment et une entrée gratuite (avis aux autres voyageurs !)

Lors de nos promenades en ville, nous verrons bon nombre de magasins proposant des robes pour les quinceanera : comme en Amérique centrale et au Mexique, on fête les 15 ans des jeunes filles, un peu comme un mini mariage avec robe à volants de princesse, décorations etc…pour célébrer l’entrée dans leur vie de femme. Bétina bavait devant les robes mais elles étaient hors budget… et puis elle n’a pas 15 ans… et puis c’est pas mettable souvent…. et puis ça prend trop de place dans Bernardo….. et puis… et puis… ceux qui connaissent notre fille savent à quel point, quand elle veut un truc, elle ne lâche pas le morceau. Nous savions qu’elle serait fatiguante au possible, et son père et moi avions mis au point une stratégie de refus en douceur (totalement déloyale aussi ça va on sait !) :

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Nous avons fixé un prix maximal quasimment  irréalisable !!!!!!!!!!!!!!!

Après que notre fille ait trouvé une robe dans le prix fixé (note pour plus tard : ne jamais sous-estimer une jeune fille fan de shopping) nous avons opté pour une réflexion parentale supplémentaire, en lui précisant le lendemain que si on tombait sur le magasin en question, on verrait. …. (houuu c’est vague, c’est moche on assume)

Et donc…. ne pas sous-estimer le sens de l’orientation d’une jeune fille fan de shopping (ou alors une chance de malade) car le lendemain, tadaaaaam nous sommes passés dans la rue maudite, en étant persuadés justement de ne pas être dans les parages . Vous voyez donc le résultat, notre demoiselle a une robe (rose, mouarf quelle surprise) avec des jupons etc… méga pratique (je ne reviens pas sur nos arguments initiaux bidons, tout le monde aura compris on s’en fait avoir en beauté).

Lors de notre dernier bivouac à Cuenca ce sera zumbaaaaaa ! (il y avait des cours tous les soirs, sur la place à quelques mètres de nous). Au bout de quelques minutes, Nils et Merlin préfèreront jouer au foot avec les copains, mais Sam et Bétina poursuivront leurs efforts durant une heure ! Bizarrement, à 22h, cela n’a pas fait un pli pour que tout le monde dorme à poings fermés lol. Mis à part le week-end qui est relache, ce sera zumba tous les soirs, les progrès sont notoires lol.

Nous quittons à regrets Marie et Johann : vous allez nous manquer… mais nous savons que nos routes se recroiseront encore !

Un dernier petit message au sujet de nos amis les Stan : rappelez-vous, nous avions fait leur connaissance en récupérant Bernard à Halifax, puis revus à Vancouver Island, un bout de chemin depuis Yellowstone et enfin Las Vegas. Ils avaient pris de l’avance mais nous pensions les revoir à un moment à un autre….. malheureusement ils ont cassé leur moteur au Pérou, et  après des tentatives de réparations coûteuses et non abouties, ils ont préféré rentrer… Nous avons un petit pincement au coeur pour eux , pas que le voyage se termine car ils ont déjà fait un périple incroyable (et repartiront sûrement dans quelques temps) mais qu’il se termine dans ces conditions. Arnaud, Séverine, Noé et Tom : on se reverra c’est certain -la date est hypothétique, le lieu flou, la seule certitude est l’immense plaisir que nous aurons à vous retrouver ! Suerte !

Lors de notre retour à Cuenca, après incursion sur la Côte, nous passerons un joli moment avec Maria, une colombienne qui tient une petite gargote : pour moins de 2 dollars, nous dégusterons le meilleur almuerzo que nous ayions jamais mangé, en discutant avec elle et d’autres clients, de l’équateur, de notre voyage etc… Les équatoriens présents, des habitués, étaient d’une curiosité incroyable sur les pays que nous avons traversé, et ravis de partager des moments avec nous, de nous parler de leur pays, et de ses difficultés.

Sam sera initié par le petit Sebastian à un nouveau jeu :  une toupie de bois lancée par une cordelette – les éclats de rire étaient au rendez-vous ! Nous avions senti Maria émue de parler de son pays natal la Colombie, et puis comme nous sommes revenus manger trois jours de suite, nous avons beaucoup parlé : elle nous apprendra qu’elle est réfugiée en équateur, qu’elle espère pouvoir faire venir ses enfants d’ici le début d’année prochaine, quelle craint trop pour leur sécurité dans le village d’où elle vient… elle se débat avec toute la force d’une maman pour leur donner une chance de faire des études et de ne pas être embrigadés. Elle viendra visiter notre Bernardo, elle n’avait pas du tout envie que nous partions, et nous non plus…  Nous rencontrons de plus en plus des personnes, qui portent des histoires parfois très douloureuses, et partager avec eux nous aide à nous recentrer encore plus sur l’essentiel. Ils gardent le sourire, une joie de vivre et une foi en l’avenir qui nous aide à garder le cap qui était déjà un peu le notre et nous les en remercions.

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AMBIANCE CUENCA

Tout les soir, sur la place de notre bivouac … voici ce qui se passe !

DANSE RUE CUENCA JEUX ENFANTS – iPhone

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PECHEURS

Une pêche inattendue sur la plage de Salinas …

PECHEURS SALINAS EQUADOR

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TAGUA

TAGUA ou IVOIRE VEGETALE
D’un arbre pousse un fruit étrange. De ce fruit sortent de grosses graines.
Je vous laisse découvrir le matériau …

TAGUA IVOIRE VEGETAL

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PANAMA

Oui ! mais en Equateur !

PANAMA

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INGAPIRCA

Nous sommes arrivés à Ingapirca au coucher de soleil : la lumière était juste sublime mais point de preuve de cela, nous étions à court de batterie sur les deux appareils, schkoumoune ! Après une nuit sur place nous sommes partis à sa découverte : autant le dire franchement le prix d’entrée nous est un peu resté en travers de la gorge (6 dollars adulte, 3 dollars enfant) sans compter que, même si le site est intéressant, il est minuscule… et on rajoute que le musée qui devait être très instructif, est fermé pour rémaniement, ça fiche un peu les nerfs en pelotte… bref c’est dit !

Il faut savoir que ce site, au départ était Cañaris et que les Incas ne s’y sont « installés » que bien plus tard, et seulement pendant trente ans, avant l’invasion espagnole : d’où un mélange des deux cultures (bien que les Incas, en vrais batisseurs aient laissé des traces plus importantes). Forcément, il en découle une bagarre entre ce qui est l’héritage des Cañaris ou des Incas. Chacun fera son choix…

On peut observer à  l’entrée des trous dans le sol, de forme circulaire, appelés Colcas : ils servaient de réserves pour les récoltes, les marchandises et la nourriture. Ensuite se dresse un petit monolithe vertical accompagné d’un cercle pavé de gros galets ronds où repose la Reine Inca. A proximité, 8 autres tombes contiennent les corps de 8 femmes qui se sont sacrifiées pour rejoindre leur Reine…

Nous nous retrouvons face à une aire cérémonielle cañari en forme de demi-cercle qui symboliserait la lune inscrite à l’intérieur d’une vaste forme circulaire (sans doute le soleil) Sur le côté se trouvent des bains destinés aussi à des cérémonies. Cette cité étant à la fois administrative et religieuse, on trouve aussi des emplacements dans lesquels il y avait des commerces.

Un bout du chemin pavé de l’Inca a résisté au temps : c’est incroyable de penser qu’un chemin de pierres reliait les cités administratives et religieuses jusqu’à Cusco au Pérou, à des milliers de kilomètres de là.

Le monument le plus impressionnant reste le Castillo, un temple du soleil servant aux observations et aux cérémonies religieuses…. La pièce se trouvant en haut des escaliers est en parfait état : nous « raterons » une des fonctions du lieu (en ne l’apprenant plus tard sur un guide) Si deux personnes se positionnent chacune dans une niche, face à la pierre et en parlant à voix basse, on entend parfaitement ce qui est dit dans la niche du mur d’en face pourtant située à plusieurs mètres… crotte il va falloir attendre le Pérou pour mettre cela en pratique.

On se rend bien compte autour du castillo du mixage entre culture Cañaris et Inca :

– Les édifices Cañaris sont réalisées avec des pierres ramassées dans le lit des rivières et ont une forme plutôt ovale.
– Les édifices Incas sont constitués de pierres de taille, de couleur légèrement verte, venant d’une proche carrière. Ils sont plutôt rectangulaires (à l’exception du temple du soleil) et possède des ouvertures et niches trapézoïdales (qui semblent mieux résister aux secousses sismiques).

La visite de ce site nous aura pris une heure à peine, même les enfants ont été frustrés c’est dire !

PS : oui, oui….  il y a une photo de moi. Je suis fair play, je la mets mais c’est à l’insu de mon plein gré (remarquez la main de Samuel dans mon cou afin que je reste dans le champ de l’appareil lol)

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PUYO – Parque de las orchideas modifié

Oups j’ai remis à jour l’article, il manquait des photos.

Juste 60kms de route, ça va, on s’est pas foulés, pour arriver à Puyo. La route n’est pas exceptionnelle entre les deux même si des dizaines de cascades s’offrent à nous. Je l’avoue les propositions de petites traversées en tarabita ne nous ont pas séduits : la tarabita est une nacelle suspendue à un câble et fait la liaison entre les deux versants de la gorge en dessous de laquelle coule le Rio Pastaza. C’est un moyen de transport inventé par les incas pour normalement transporter des marchandises ou des bestiaux. Alors que les choses soient claires :

1- on est pas des bestiaux,

2- j’ai moyennement confiance en la sécurité en Equateur

3- on a pensé aux déboires des Stan (Séverine et Noé, rétrospectivement en vous lisant on a eu les chocottes pour vous…) alors NADA LA TARABITA !

Nous avons bivouaqué sur le parking du parque de las Orquideas et le lendemain matin, c’était parti pour la visite guidée de 1h30. La fille des propriétaires nous a fait faire un tour génial dans un morceau de forêt tropicale. Forcément, nous avons découvert des dizaines de variétés d’orchidées (la fleur s’accroche à l’arbre, mais ne rentre pas dans

son tronc, seulement enroule ses racines autour). Nous en avons vu de taille normale, d’autres pour lesquelles il a fallu utiliser une loupe ! De plus nous avons eu des milliers d’information sur la déforestation, le problème de la commercialisation des coeurs de palmiers (limite je vais boycotter sa consommation) car on coupe des arbres de plus de 25 ans pour ne récupérer qu’une poignée de dollars en coeurs de palmiers, tout ceci sans reforestation derrière. Sans compter les essences rares (nigauds que nous sommes nous avons découvert l’arbre cannelle, heureusement qu’il y a les voyages ! même les feuilles sont délicieuses à mastiquer). Et puis tous les arbres commestibles mais des variétés sylvestres : pommier, cacaoïer, plants de tomates, pommes de terre etc… ainsi que les plantes permettant les pigments naturels. Les enfants ont dévouvert le sac de graines d’une petite plante à fleur roses (qui est ici comme du chiendent) et quand on sert la gousse dans sa main, elle éclate, lançant les graines partout et surtout la gousse se recroquville et ressemble à une petite chenille verte : inutile de dire que les lutins sont devenus experts pour trouver cette plante trop marrante (et que dire de la fleur, qui une fois posée entre les lèvres, fait une bouche de geisha, dans le top five je vous le dis !). Et le comble de l’horreur pour moi, la plante donnant les fibres utilisées pour faire des balais naturels se nomme « natalia quelque chose », sabotaaaaaaage !

Les propriétaires du site sont des amoureux de la nature, ils sont partis de quasi rien en 1980 pour arriver à un bout d’Amazonie, avec respect de la chaîne (végétaux, insectes, petits animaux). Nous aurons finalement passés presque 3h sur place… gloups… Nous recommandons chaleureusement ce site, qui est l’oeuvre d’une famille incroyable et impliquée au niveau communautaire. De plus, nous aurons un aperçu de l’artisanat waorani, une des dernières tribus utilisant des matérieux et pigments naturels (Sam craquera pour une sarbacane et son étui de flêchettes, les enfants ont hâte de l’étrenner). Finalement, nous n’irons pas au refuge des monos, les échos n’étaient pas très bons et nous préférons voir les animaux dans leur habitat naturel.

Contrairement à ce que nous nous étions « fixés » au départ, nous n’irons pas tout de suite sur la côte, mais passerons par Cuenca pour avoir le plaisir d’attraper nos amis Yohann et Marie (vous savez les cyclistes rencontrés au Yukon puis au Mexique : on se suit et on se revoit toujours avec plaisir). D’ailleurs, pour ceux que ça intéresse, voici leur lien :

http://www.lego-voyageurs.ch/  ça vaut le coup, ils sont incroyables !

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